Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
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ÉTLTlIES ET MÉMOIRES
à atteindre l'importance qu'elle possède aujourd'hui; et on peut supposer qu'étant donné le peu de terres encore disponibles et la valeur décroissante de ces terres, elle ne tardera pas à atteindre sa limite.
L'avenir est sur le continent qui, en vingt ans, a développé une production considérable, et possède une réserve qui semble inépui- sable, de forêts où le cacaoyer trouve des conditions parfaites de développement.
La production de 70.000 tonnes, qui est le fait de la côte africaine, provient pour sa première et plus faible partie de cultures euro- péennes établies principalement au Cameroun et au Congo.
Au Cameroun et en partie au Togo, après un moment d'engoue- ment et fa réalisation d'efforts considérables, iL s'est manifesté une sorte de lassitude due aux résultats peu encourageants obtenus jusqu'ici. Cette situation a été créée à la fois par des mécomptes culturaux, une organisation des exploitations peu en harmonie avec les exigences coloniales et par les ravages causés dans certaines plantations, par les attaques des champignons et des insectes.
La situation des plantations au Cameroun était la suivante en 1909. Leur superficie totale indiquée, comporte des plantations homogènes de différents âges, d'autres qui ont été plus ou moins modifiées, replantées en cacaoyers ou en partie en Funtumia elastiça cultivé en mélange. -
Superficie totale plantée en cacaoyers. 6060 hectares.
Les dividendes distribués jusqu'ici ont été très faibles, d'abord à cause de la faiblesse des rendements, mais aussi des frais considé- rables occasionnés par l'installation des plantations, des habitations,
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