Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
LES CALOTROPIS
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Au Sahara, Battandier assure que parmi ses récoltes, 3 °/u des plantes se trouvent être de cette famille.
Plus on s'éloigne des tropiques en allant vers le Nord, plus la proportion diminue ; ainsi en Algérie, sur 300 végétaux il n'existe plus qu'un représentant de la famille : en France, la proportion se trouve réduite à l pour 1000.
Cependant, un certain nombre d'Asclépiadées habitent l'Afrique australe et l'Amérique du Nord, mais, même dans ce cas, elles ne pré- sentent jamais une densité considérable.
Particularités anatoiniques. — Au point de vue anatomique, la famille présente quelques cas intéressants.
L'assise génératrice fonctionne d'une façon tout à fait irrégulière ; on ne trouve pas ici de formation circulaire normale, mais plutôt des plages, à cause même du fonctionnement particulier de cette assise.
De plus, il existe du liber périmédullaire, très net, très apparent du au cloisonnement de certaines cellules de la moelle.
Caractères généraux du genre. — Le genre Cal.otropis était autre- fois réuni au genre Asclépias de Linné ; la séparation en fut opérée par Robert Brown Son nom est tiré de kalos, mot grec qui signifie heau, et de tropis, quille de vaisseau ; on semble probablement, rappeler par là. la forme particulière des pièces florales; caractère qui n'est pas spécial au Calotropis, mais qu'on pourrait étendre à beaucoup des plantes de cette famille.
Cette appellation se retrouve, différemment orthographiée (Callo- tropis) pour un genre de la tribu des Galégées, genre formé aux dépens des Galégas (Famille des Légumineuses), Ce genre Calotropis ne renferme que des arbustes ou des arbris- seaux à feuilles opposées, larges, sessiles ou subsessiles.
Fleurs groupées en cymes ombelliformes, axillaires ou terminales, régulières, de taille moyenne, hermaphrodites et du type 5.
Sépales souvent glanduleux à l'intérieur.
Lobés de la corolle larges et nus.
1. Ballandier et Trabut, UAlyèrie, Paris, Hm.
2. Brown ilL" Essai on Asclepiadee. Wern. Irans. Edinb. L. 1, p. 19, 1809. — Flo/'œ novœ Hollandire. London. 1810. — Mem. Wern. Soc. 1. 21. 30, Edimbui-g. - Itort.
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