Titre : L'Agriculture pratique des pays chauds : bulletin du Jardin colonial et des jardins d'essai des colonies françaises
Auteur : Jardin d'agronomie tropicale (Paris). Auteur du texte
Auteur : France. Inspection générale de l'agriculture coloniale. Auteur du texte
Éditeur : A. Challamel (Paris)
Éditeur : Société d'éditions géographiques, maritimes et colonialesSociété d'éditions géographiques, maritimes et coloniales (Paris)
Date d'édition : 1912-03-01
Contributeur : Perrier, Edmond (1844-1921). Directeur de publication
Contributeur : Wery, Georges Eugène (1861-1936). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34427633b
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 14345 Nombre total de vues : 14345
Description : 01 mars 1912 01 mars 1912
Description : 1912/03/01 (A12,N108)-1912/03/31. 1912/03/01 (A12,N108)-1912/03/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6419789d
Source : CIRAD, 2012-231834
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
LE CACAO AFRICAIN 191
- Le transport du cacao des fermes du Winebah et du Stapond se
fait à tête d'homme sur les ports du même nom et sur Cape Coast
et Apam.
Les fermiers Okwahus sont les moins favorisés du fait de leur
éloignement de la côte; ils n'ont pour apporter leur cacao aux comr
merçants, que la voie de terre jusqu'à Mankrong sur l'Afram, par
-une route presque complètement déserte et mal entrenue. Là, des
canots armés à Kpong et conduits par des Addas, prennent la mar-
c handise et la descendent par la Volta. Mais Afram n'est pas une
voie parfaite ; aux hautes eaux, le courant y est si violent que de
Awuruhaï près de son embouchure avec la Volta, il est impos-
sible de la remonter en canot. Par contre, pendant les trois mois où
la saison sèche bat son plein, février, mars, avril, les canots ne
peuvent passer les rapides.
M. Francis Crowther 1 indique que le prix des porteurs, d'Okwawu
à Mankrong est de 3 fr. 75 par charge de 27 à 30 kilogrammes. Si
on calcule le prix à payer pour 43 charges, qui constituent en
moyenne le chargement d'un canot et si on y ajoute le prix du trans-
port par eau, on en déduit qu'une charge rendue Kpong a coûté
6 fr. 50.
Au tarif des porteurs, en suivant la route terrestre par Koku-
rantumi et Kpong, une charge coûte 8 fr. 75, soit 2 fr. 25 de plus.
M. Crowther fait ressortir qu'en outre, il y a une économie de
travail très sensible en utilisant la voie fluviale, attendu que dix
hommes ne peuvent pas transporter plus de vingt charges dans un
mois à Kpong ou Akuse par voie de terre et que le même nombre,
dans la même période, peut en prendre quatre-vingts à Monkrong.
Malgré cela le fermier Okwahu n'utilise cette route que pour
réaliser plus rapidement son produit, car une charge ne lui est payée
à Mankrong que 13 fr. 75 (janvier 1906), ce qui lui laisse 10 francs
de bénéfice (13, 75 moins 3, 75 de portage), tandis que la même
quantité était payée à la même époque, 20 fr. 30 à Akuse, ce qui lui
laissait un bénéfice de 11 fr. 55.
Il semble bien cependant que la voie fluviale doive finalement
l'emporter pour deux raisons : La première est que l'autorité admi-
nistrative qui depuis quelque temps prend une grande attention à
l'entretien des routes, fera sans aucun doute améliorer celle qui
J. Voir Qunrtely Journal, septembre 1906.
- Le transport du cacao des fermes du Winebah et du Stapond se
fait à tête d'homme sur les ports du même nom et sur Cape Coast
et Apam.
Les fermiers Okwahus sont les moins favorisés du fait de leur
éloignement de la côte; ils n'ont pour apporter leur cacao aux comr
merçants, que la voie de terre jusqu'à Mankrong sur l'Afram, par
-une route presque complètement déserte et mal entrenue. Là, des
canots armés à Kpong et conduits par des Addas, prennent la mar-
c handise et la descendent par la Volta. Mais Afram n'est pas une
voie parfaite ; aux hautes eaux, le courant y est si violent que de
Awuruhaï près de son embouchure avec la Volta, il est impos-
sible de la remonter en canot. Par contre, pendant les trois mois où
la saison sèche bat son plein, février, mars, avril, les canots ne
peuvent passer les rapides.
M. Francis Crowther 1 indique que le prix des porteurs, d'Okwawu
à Mankrong est de 3 fr. 75 par charge de 27 à 30 kilogrammes. Si
on calcule le prix à payer pour 43 charges, qui constituent en
moyenne le chargement d'un canot et si on y ajoute le prix du trans-
port par eau, on en déduit qu'une charge rendue Kpong a coûté
6 fr. 50.
Au tarif des porteurs, en suivant la route terrestre par Koku-
rantumi et Kpong, une charge coûte 8 fr. 75, soit 2 fr. 25 de plus.
M. Crowther fait ressortir qu'en outre, il y a une économie de
travail très sensible en utilisant la voie fluviale, attendu que dix
hommes ne peuvent pas transporter plus de vingt charges dans un
mois à Kpong ou Akuse par voie de terre et que le même nombre,
dans la même période, peut en prendre quatre-vingts à Monkrong.
Malgré cela le fermier Okwahu n'utilise cette route que pour
réaliser plus rapidement son produit, car une charge ne lui est payée
à Mankrong que 13 fr. 75 (janvier 1906), ce qui lui laisse 10 francs
de bénéfice (13, 75 moins 3, 75 de portage), tandis que la même
quantité était payée à la même époque, 20 fr. 30 à Akuse, ce qui lui
laissait un bénéfice de 11 fr. 55.
Il semble bien cependant que la voie fluviale doive finalement
l'emporter pour deux raisons : La première est que l'autorité admi-
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J. Voir Qunrtely Journal, septembre 1906.
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