Titre : L'Agriculture pratique des pays chauds : bulletin du Jardin colonial et des jardins d'essai des colonies françaises
Auteur : Jardin d'agronomie tropicale (Paris). Auteur du texte
Auteur : France. Inspection générale de l'agriculture coloniale. Auteur du texte
Éditeur : A. Challamel (Paris)
Éditeur : Société d'éditions géographiques, maritimes et colonialesSociété d'éditions géographiques, maritimes et coloniales (Paris)
Date d'édition : 1908-05-01
Contributeur : Perrier, Edmond (1844-1921). Directeur de publication
Contributeur : Wery, Georges Eugène (1861-1936). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34427633b
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 14345 Nombre total de vues : 14345
Description : 01 mai 1908 01 mai 1908
Description : 1908/05/01 (A8,N62)-1908/05/31. 1908/05/01 (A8,N62)-1908/05/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k64197791
Source : CIRAD, 2012-231834
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 02/09/2013
CULTURE DU SISAL 417
la et laissez-la sur la terre, elle continuera à végéter et à émettre
des racines qui atteindront le sol ; conservez-là entassée après son
arrachage, elle restera verte et continuera à pousser si on la plante
après plusieurs mois ; elle résiste aux sécheresses les plus intenses
aussi bien qu'aux pluies torrentielles, pourvu que les eaux ne
soient pas stagnantes ; un ouragan de grêle même ne l'endommagera
pas. »
Au point de vue de la préférence à accorder dans le choix à faire
entre la multiplication par drageons ou par bulbilles, en dehors
des raisons déjà données plus haut, la différence paraît être principa-
lement une dilférence de temps; il faut en effet, environ 15 ou 18
mois de plus à une bulbille pour atteindre l'époque de la maturité de
ses premières feuilles, bien que, passée cette époque, les plantes
venues de bulbilles paraissent végéter plus rapidement que celles
obtenues par drageons. Quoi qu'il en soit, les bulbilles et les dra-
geons dans la pépinière, qui ont atteint de 50 à 60 centimètres de
haut — aussi bien que les drageons de pareilles dimensions que l'on
prend directement du pied des plantes-mères — peuvent être trans-
plantés en toute saison en Hawaii, mais préférablement pendant la
saison humide, ou par un temps pluvieux, qui facilite la reprise
des plants et tasse la terre autour des racines. Naturellement aussi,
l'époque de cette transplantation dépend un peu des conditions
générales, par exemple s'il s'agit d'une plantation nouvelle ou du
remplacement de vieilles plantes. Toute plantation bien aménagée
doit avoir constamment en réserve, en pépinière, un nombre de jeunes
plants suffisant pour remplacer les plantes qui arrivent à leur fin
ou qui donnent des signes d'avortement.
On assure qu'on peut aussi employer la transplantation comme
moyen de prolonger l'existence d'une plante en retardant sa floraison ;
à cet effet, quelque temps avant les premières manifestations de l'in-
florescence, on extirpe le centre d'où celle-ci doit se manifester, et
on arrache la plante entière, en la sevrant de la plus grande partie
de ses racines et de ses feuilles, excepté les plus jeunes, puis on la
replante comme si elle était un simple rejeton. Il ne semble pas
d'ailleurs que ce procédé soit de grande utilité.
C'est de la plantation d'Ewa que sont provenues la plus grande
partie des plantes récemment plantées en Hawaii, et les prix de
vente en ont varié de 5 à 6 dollars le mille pour les bulbilles (pole-
plants) et de 7,50 à 8,50 le mille pour les drageons (suckers) ;
Bul. du Jardin colonial. 1908. 1. — N° 62. 29
la et laissez-la sur la terre, elle continuera à végéter et à émettre
des racines qui atteindront le sol ; conservez-là entassée après son
arrachage, elle restera verte et continuera à pousser si on la plante
après plusieurs mois ; elle résiste aux sécheresses les plus intenses
aussi bien qu'aux pluies torrentielles, pourvu que les eaux ne
soient pas stagnantes ; un ouragan de grêle même ne l'endommagera
pas. »
Au point de vue de la préférence à accorder dans le choix à faire
entre la multiplication par drageons ou par bulbilles, en dehors
des raisons déjà données plus haut, la différence paraît être principa-
lement une dilférence de temps; il faut en effet, environ 15 ou 18
mois de plus à une bulbille pour atteindre l'époque de la maturité de
ses premières feuilles, bien que, passée cette époque, les plantes
venues de bulbilles paraissent végéter plus rapidement que celles
obtenues par drageons. Quoi qu'il en soit, les bulbilles et les dra-
geons dans la pépinière, qui ont atteint de 50 à 60 centimètres de
haut — aussi bien que les drageons de pareilles dimensions que l'on
prend directement du pied des plantes-mères — peuvent être trans-
plantés en toute saison en Hawaii, mais préférablement pendant la
saison humide, ou par un temps pluvieux, qui facilite la reprise
des plants et tasse la terre autour des racines. Naturellement aussi,
l'époque de cette transplantation dépend un peu des conditions
générales, par exemple s'il s'agit d'une plantation nouvelle ou du
remplacement de vieilles plantes. Toute plantation bien aménagée
doit avoir constamment en réserve, en pépinière, un nombre de jeunes
plants suffisant pour remplacer les plantes qui arrivent à leur fin
ou qui donnent des signes d'avortement.
On assure qu'on peut aussi employer la transplantation comme
moyen de prolonger l'existence d'une plante en retardant sa floraison ;
à cet effet, quelque temps avant les premières manifestations de l'in-
florescence, on extirpe le centre d'où celle-ci doit se manifester, et
on arrache la plante entière, en la sevrant de la plus grande partie
de ses racines et de ses feuilles, excepté les plus jeunes, puis on la
replante comme si elle était un simple rejeton. Il ne semble pas
d'ailleurs que ce procédé soit de grande utilité.
C'est de la plantation d'Ewa que sont provenues la plus grande
partie des plantes récemment plantées en Hawaii, et les prix de
vente en ont varié de 5 à 6 dollars le mille pour les bulbilles (pole-
plants) et de 7,50 à 8,50 le mille pour les drageons (suckers) ;
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