Titre : L'Agriculture pratique des pays chauds : bulletin du Jardin colonial et des jardins d'essai des colonies françaises
Auteur : Jardin d'agronomie tropicale (Paris). Auteur du texte
Auteur : France. Inspection générale de l'agriculture coloniale. Auteur du texte
Éditeur : A. Challamel (Paris)
Éditeur : Société d'éditions géographiques, maritimes et colonialesSociété d'éditions géographiques, maritimes et coloniales (Paris)
Date d'édition : 1908-06-01
Contributeur : Perrier, Edmond (1844-1921). Directeur de publication
Contributeur : Wery, Georges Eugène (1861-1936). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34427633b
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 14345 Nombre total de vues : 14345
Description : 01 juin 1908 01 juin 1908
Description : 1908/06/01 (A8,N63)-1908/06/30. 1908/06/01 (A8,N63)-1908/06/30.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6419780p
Source : CIRAD, 2012-231834
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 02/09/2013
MALADIES DES CAFÉIERS - 499
Si l'on replantait immédiatement des Caféiers sur ces places où
d'autres sont morts auparavant, il est certain qu'ils périraient de
même, car le traitement précédent n'a pu détruire toutes les anguil-
lules du sol. D'un autre côté, on aurait des chances de laisser per-
sister l'infection du sol en y introduisant une autre culture, qui
pourrait être attaquée aussi, l'Heterodera étant susceptible de se
développer, avons-nous dit, sur des plantes fort diverses. L'aban-
don du terrain à l'état de friche pendant un certain temps est passif
ble de la même objection à cause de l'envahissement possible d'une
plante spontanée. La destruction aussi complète que possible de
l'anguillule est donc une mesure qui s'impose. On utilisera à cet
effet le sulfure de carbone qui a donné à Aimé Girard des résultats
assez bons, quoique incomplets, pour la destruction du nématode de
la betterave 1, ou encore le sulforcarbonate de potasse. Ce dernier
sel se décompose dans le sol, en présence de l'humidité, en carbo-
nate de potasse, sulfure de carbone, hydrogène sulfuré ; ce sont ces
deux derniers corps qui agissent sur l'anguillule et la tuent. Des
expériences que nous avons fait opérer chez un horticulteur des
environs de Paris, dont les cultures florales très variées étaient
envahies par l'Heterodera radicicola, nous ont apporté la preuve de
l'efficacité réelle du sulfure de carbone et du sulfocarbonate de po-
tassium pour la destruction de ce ver parasite.
On a encore préconisé l'usage de chiffons de laine pétrolés et des
eaux ammoniacales résiduaires des usines à gaz. Dans les essais de
destruction que nous avons fait faire, les chiffons pétrolés se sont
montrés notoirement insuffisants.
En tout cas, un traitement d'extinction ainsi compris est
coûteux. Pour la vigne, comme pour la betterave, on a employé
des doses de 3.000 kilos de sulfure de carbone à l'hectare. Avant
d'injecter le sulfure de carbone dans le sol, on laissera la terre
se tasser un peu après l'arrachage, de manière à éviter une éva-
poration trop rapide du sulfure.
On devra se rappeler que les expériences faites sur la vigne ont
montré que les traitements au sulfure de carbone n'ont de chances
réelles de réussite que dans les sols frais, meubles, assez profonds,
tandis que, dans les terres compactes, sèches et peu profondes, les -
résultats sont fort incertains. On se servira d'un pal injecteur et le
1. AIMÉ GIRARD, Les Nématodes de la Betterave, Paris, 1887.
Si l'on replantait immédiatement des Caféiers sur ces places où
d'autres sont morts auparavant, il est certain qu'ils périraient de
même, car le traitement précédent n'a pu détruire toutes les anguil-
lules du sol. D'un autre côté, on aurait des chances de laisser per-
sister l'infection du sol en y introduisant une autre culture, qui
pourrait être attaquée aussi, l'Heterodera étant susceptible de se
développer, avons-nous dit, sur des plantes fort diverses. L'aban-
don du terrain à l'état de friche pendant un certain temps est passif
ble de la même objection à cause de l'envahissement possible d'une
plante spontanée. La destruction aussi complète que possible de
l'anguillule est donc une mesure qui s'impose. On utilisera à cet
effet le sulfure de carbone qui a donné à Aimé Girard des résultats
assez bons, quoique incomplets, pour la destruction du nématode de
la betterave 1, ou encore le sulforcarbonate de potasse. Ce dernier
sel se décompose dans le sol, en présence de l'humidité, en carbo-
nate de potasse, sulfure de carbone, hydrogène sulfuré ; ce sont ces
deux derniers corps qui agissent sur l'anguillule et la tuent. Des
expériences que nous avons fait opérer chez un horticulteur des
environs de Paris, dont les cultures florales très variées étaient
envahies par l'Heterodera radicicola, nous ont apporté la preuve de
l'efficacité réelle du sulfure de carbone et du sulfocarbonate de po-
tassium pour la destruction de ce ver parasite.
On a encore préconisé l'usage de chiffons de laine pétrolés et des
eaux ammoniacales résiduaires des usines à gaz. Dans les essais de
destruction que nous avons fait faire, les chiffons pétrolés se sont
montrés notoirement insuffisants.
En tout cas, un traitement d'extinction ainsi compris est
coûteux. Pour la vigne, comme pour la betterave, on a employé
des doses de 3.000 kilos de sulfure de carbone à l'hectare. Avant
d'injecter le sulfure de carbone dans le sol, on laissera la terre
se tasser un peu après l'arrachage, de manière à éviter une éva-
poration trop rapide du sulfure.
On devra se rappeler que les expériences faites sur la vigne ont
montré que les traitements au sulfure de carbone n'ont de chances
réelles de réussite que dans les sols frais, meubles, assez profonds,
tandis que, dans les terres compactes, sèches et peu profondes, les -
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1. AIMÉ GIRARD, Les Nématodes de la Betterave, Paris, 1887.
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