Presse et revues
88 pages
Titre : L'Agriculture pratique des pays chauds : bulletin du Jardin colonial et des jardins d'essai des colonies françaises
Auteur : Jardin d'agronomie tropicale (Paris). Auteur du texte
Auteur : France. Inspection générale de l'agriculture coloniale. Auteur du texte
Éditeur : A. Challamel (Paris)
Éditeur : Société d'éditions géographiques, maritimes et colonialesSociété d'éditions géographiques, maritimes et coloniales (Paris)
Date d'édition : 1908-05-01
Contributeur : Perrier, Edmond (1844-1921). Directeur de publication
Contributeur : Wery, Georges Eugène (1861-1936). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34427633b
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 14345 Nombre total de vues : 14345
Description : 01 mai 1908 01 mai 1908
Description : 1908/05/01 (A8,N62)-1908/05/31. 1908/05/01 (A8,N62)-1908/05/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k64197791
Source : CIRAD, 2012-231834
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 02/09/2013
CULTURE DU SISAL 415
de haut et peuvent être transplantés dans les champs, à leur place
définitive. On peut aussi laisser les bulbilles plus longtemps en
pépinière, en ayant eu le soin préalable de les planter à de plus
grandes distances, par exemple 40 par 60 centimètres ; on obtient
ainsi des plantes plus fortes, qui, après leur transplantation définitive,
donnent plus rapidement des feuilles mûres et bien développées ;
mais l'excédent de poids de ces plantes lors de la transplantation
rend cette opération, à cette époque tardive, plus lente et plus fati-
gante, et par conséquent plus dispendieuse.
h) Les drageons (suckers), détachés des plantes-mères quand ils
ont atteint au moins 20 centimètres 1, sont plantés en rangées de 30
par 50 ou 60 centimètres. On doit avoir soin, au moment de cette
plantation, de « rafraîchir » convenablement les racines et les feuilles
les_plus basses, qui doivent être coupées nettement, le plus près
possible du tronc. Ils reçoivent d'ailleurs les mêmes soins que les
hullallps • mais on peut les transplanter, soit pour leur place
définitive dans une plantation nouvelle, soit pour remplacer d'autres
plantes, après 6, 8 ou 10 mois seulement de pépinière. En tous cas,
tous les rejetons malingres et faibles doivent être éliminés, et on ne
doit transplanter que les plants sains et vigoureux. On peut aussi
transplanter directement — du pied des plantes-mères à leur place
dainilive — des rejetons suffisamment développés, de 50 centimètres
a H Tpptrp environ de hauteur que l'on n'a point le temps de faire
passer en pépinière; mais, dans ce cas, le rhizome qui unit le
drageon à la plante-mère doit avoir été tranché sous terre, d'avance
aussi longtemps que possible, afin de le forcer à développer rapi-
demeat les racines nécessaires à son existence indépendante.
lLest bon de noter ici que, par suite de l'habitude, déjà signalée,
que possèdent les drageons attenant à une plante-mère (quel que
soit, d'ailleurs l'âge de ces drageons) de pousser soudain à la fleur
à la même époque où celle-ci émet sa hampe d'inflorescence, il ne
1. En Queensland, il paraît résulter de l'expérience acquise qu'il est préférable de
ne pas trop attendre pour enlever les rejetons que l'on veut mettre en pépinière, car *
ceux de 15 à 20 centimètres, ou même moins, ne dépérissent pas, à la transplantation,
comme le font parfois les rejets plus développés, mais ils continuent à émettre leurs
racines et leurs feuilles aussitôt mis en place, tandis que les plants de 60 à 80 centi-
mètres, qui ont été préconisés en certains lieux, mettent plus de temps pour s'enra-
ciner et reprendre leur végétation ; il semblerait aussi que l'aspect plus ou moins
vigoureux du rejet, plutôt que sa dimension ou son âge, doit guider la sélection.
de haut et peuvent être transplantés dans les champs, à leur place
définitive. On peut aussi laisser les bulbilles plus longtemps en
pépinière, en ayant eu le soin préalable de les planter à de plus
grandes distances, par exemple 40 par 60 centimètres ; on obtient
ainsi des plantes plus fortes, qui, après leur transplantation définitive,
donnent plus rapidement des feuilles mûres et bien développées ;
mais l'excédent de poids de ces plantes lors de la transplantation
rend cette opération, à cette époque tardive, plus lente et plus fati-
gante, et par conséquent plus dispendieuse.
h) Les drageons (suckers), détachés des plantes-mères quand ils
ont atteint au moins 20 centimètres 1, sont plantés en rangées de 30
par 50 ou 60 centimètres. On doit avoir soin, au moment de cette
plantation, de « rafraîchir » convenablement les racines et les feuilles
les_plus basses, qui doivent être coupées nettement, le plus près
possible du tronc. Ils reçoivent d'ailleurs les mêmes soins que les
hullallps • mais on peut les transplanter, soit pour leur place
définitive dans une plantation nouvelle, soit pour remplacer d'autres
plantes, après 6, 8 ou 10 mois seulement de pépinière. En tous cas,
tous les rejetons malingres et faibles doivent être éliminés, et on ne
doit transplanter que les plants sains et vigoureux. On peut aussi
transplanter directement — du pied des plantes-mères à leur place
dainilive — des rejetons suffisamment développés, de 50 centimètres
a H Tpptrp environ de hauteur que l'on n'a point le temps de faire
passer en pépinière; mais, dans ce cas, le rhizome qui unit le
drageon à la plante-mère doit avoir été tranché sous terre, d'avance
aussi longtemps que possible, afin de le forcer à développer rapi-
demeat les racines nécessaires à son existence indépendante.
lLest bon de noter ici que, par suite de l'habitude, déjà signalée,
que possèdent les drageons attenant à une plante-mère (quel que
soit, d'ailleurs l'âge de ces drageons) de pousser soudain à la fleur
à la même époque où celle-ci émet sa hampe d'inflorescence, il ne
1. En Queensland, il paraît résulter de l'expérience acquise qu'il est préférable de
ne pas trop attendre pour enlever les rejetons que l'on veut mettre en pépinière, car *
ceux de 15 à 20 centimètres, ou même moins, ne dépérissent pas, à la transplantation,
comme le font parfois les rejets plus développés, mais ils continuent à émettre leurs
racines et leurs feuilles aussitôt mis en place, tandis que les plants de 60 à 80 centi-
mètres, qui ont été préconisés en certains lieux, mettent plus de temps pour s'enra-
ciner et reprendre leur végétation ; il semblerait aussi que l'aspect plus ou moins
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