Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 02/09/2013
LES MALADIES DES PLANTES CULTIVÉES DANS LES PAYS CHAUDS MALADIES DES CAFÉIERS PRODUITES PAR LES PHANÉROGAMES PARASITES (Suite) Voyons maintenant en quoi consiste le traitement.
Tout d'abord on ne peut songer à l'alternance des cultures pour faire périr d'inanition le parasite, car il est prouvé qu'il s'attaque à un nombre. d'espèces considérables et très différentes les unes des autres ; il est par suite doué d'une faculté d'adaption très remar- quable. D'ailleurs le procédé n'est pas applicable à une plante vivace comme le Caféier.
Dès le début, en cas d'anguillules dûment constatées par l'appa- rence extérieure de racines chargées de nodosités, et même au besoin par un examen microscopique, d'ailleurs des plus faciles, on devra arracher et brûler sur place les racines des Caféiers morts en n'en laissant subsister autant que possible aucun débris. Il ne sera pas inutile d'écobuer en même temps dans le trou ou les trous d'arra- chage le sol qui entourait les racines. Ensuite, on devra traiter cette place ainsi écobuée et le sol environnant planté en arbres d'a- près les mêmes principes que les vignes phylloxérées en Europe.
La surface à traiter devra dépasser de plusieurs rangées d'arbres le centre de la tache ou la ligne où sont morts les caféiers, de façon à ne pas laisser s'établir de nouveaux foyers de contagion entre ceux qu'on aura détruits. On pourra, d'après le conseil donné par Prillieux1, et pour plus de sécurité, circonscrire la surface ainsi défrichée par des fossés profonds, en prenant soin de rejeter dans l'intérieur du cercle la terre qu'on enlèvera et qui pourrait être contaminée par les anguillules. On sera sûr de cette manière d'arrêter l'extension du fléau.
Il n'y aurait d'ailleurs rien d'impossible à ce que cette maladie
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