Titre : L'Agriculture pratique des pays chauds : bulletin du Jardin colonial et des jardins d'essai des colonies françaises
Auteur : Jardin d'agronomie tropicale (Paris). Auteur du texte
Auteur : France. Inspection générale de l'agriculture coloniale. Auteur du texte
Éditeur : A. Challamel (Paris)
Éditeur : Société d'éditions géographiques, maritimes et colonialesSociété d'éditions géographiques, maritimes et coloniales (Paris)
Date d'édition : 1908-05-01
Contributeur : Perrier, Edmond (1844-1921). Directeur de publication
Contributeur : Wery, Georges Eugène (1861-1936). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34427633b
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 14345 Nombre total de vues : 14345
Description : 01 mai 1908 01 mai 1908
Description : 1908/05/01 (A8,N62)-1908/05/31. 1908/05/01 (A8,N62)-1908/05/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k64197791
Source : CIRAD, 2012-231834
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 02/09/2013
358 ÉTUDES ET MÉMOIRES
Or, nulle contrée n'est plus riche que la forêt vierge de la Côte
d'Ivoire.
Mais pour que son inventaire pût être fait d'une façon métho-
dique, il était nécessaire que l'occupation politique de cette colonie
fût suffisamment avancée, pour permettre à une mission n'ayant
aucune préoccupation politique, de circuler en toute sécurité à
travers le dédale d'étroits sentiers, qui sillonnent la forêt et réu-
nissent les villages souvent dispersés à de grandes distances les
uns des autres. Les efforts de l'administration locale ont conduit
progressivement à ce résultat et ce qu'il n'était pas possible de
faire sans dangers, il y a peu de temps encore, a pu être com-
mencé cette année sans la moindre hostilité de la part des indi-
gènes.
Pendant neuf mois, nous avons pu parcourir environ 4.200 kilo-
mètres d'itinéraires presque constamment en forêts et parfois à de
grandes distances des postes. Loin d'entraver nos études, les indi-
gènes nous ont fourni parfois de très précieux renseignements.
D'ailleurs, l'administration locale a mis à la disposition de la mis-
sion, tous les moyens d'action dont elle disposait, et il n'est pas un
poste situé sur notre itinéraire qui n'ait facilité nos recherches
dans la mesure de ses moyens.
- C'est grâce à ces moyens, à ces concours que la mission a pu
recueillir un assez grand nombre de données nouvelles en un temps
relativament court. Ce n'est qu'après étude plus approfondie,
en France, des documents rapportés qu'il sera possible de donner
un aperçu définitif des résultats obtenus. Dans le présent rapport,
nous voulons seulement faire un exposé des recherches que nous
avons effectuées, mais nous ne pouvons encore en tirer aucune
conclusion pour le moment. Parmi ces recherches, les unes ont un
caractère exclusivement scientifique, les autres peuvent avoir une
portée économique.
Nous les exposerons à part.
Toutes nos investigations ont porté exclusivement sur la région
forestière comprise entre la Côte et 150 kilomètres au maximum
du littoral. A l'exception d'un court itinéraire, sur les rives du
fleuve Comoé et dans l'intérieur de l'Indénié, nous n'avons, dans
aucun autre cas dépassé le 6e parallèle.
L'exposé qui suit vise donc exclusivement la partie de la forêt
la plus rapprochée de la Côte, celle dont les produits naturels
Or, nulle contrée n'est plus riche que la forêt vierge de la Côte
d'Ivoire.
Mais pour que son inventaire pût être fait d'une façon métho-
dique, il était nécessaire que l'occupation politique de cette colonie
fût suffisamment avancée, pour permettre à une mission n'ayant
aucune préoccupation politique, de circuler en toute sécurité à
travers le dédale d'étroits sentiers, qui sillonnent la forêt et réu-
nissent les villages souvent dispersés à de grandes distances les
uns des autres. Les efforts de l'administration locale ont conduit
progressivement à ce résultat et ce qu'il n'était pas possible de
faire sans dangers, il y a peu de temps encore, a pu être com-
mencé cette année sans la moindre hostilité de la part des indi-
gènes.
Pendant neuf mois, nous avons pu parcourir environ 4.200 kilo-
mètres d'itinéraires presque constamment en forêts et parfois à de
grandes distances des postes. Loin d'entraver nos études, les indi-
gènes nous ont fourni parfois de très précieux renseignements.
D'ailleurs, l'administration locale a mis à la disposition de la mis-
sion, tous les moyens d'action dont elle disposait, et il n'est pas un
poste situé sur notre itinéraire qui n'ait facilité nos recherches
dans la mesure de ses moyens.
- C'est grâce à ces moyens, à ces concours que la mission a pu
recueillir un assez grand nombre de données nouvelles en un temps
relativament court. Ce n'est qu'après étude plus approfondie,
en France, des documents rapportés qu'il sera possible de donner
un aperçu définitif des résultats obtenus. Dans le présent rapport,
nous voulons seulement faire un exposé des recherches que nous
avons effectuées, mais nous ne pouvons encore en tirer aucune
conclusion pour le moment. Parmi ces recherches, les unes ont un
caractère exclusivement scientifique, les autres peuvent avoir une
portée économique.
Nous les exposerons à part.
Toutes nos investigations ont porté exclusivement sur la région
forestière comprise entre la Côte et 150 kilomètres au maximum
du littoral. A l'exception d'un court itinéraire, sur les rives du
fleuve Comoé et dans l'intérieur de l'Indénié, nous n'avons, dans
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la plus rapprochée de la Côte, celle dont les produits naturels
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