Titre : L'Agriculture pratique des pays chauds : bulletin du Jardin colonial et des jardins d'essai des colonies françaises
Auteur : Jardin d'agronomie tropicale (Paris). Auteur du texte
Auteur : France. Inspection générale de l'agriculture coloniale. Auteur du texte
Éditeur : A. Challamel (Paris)
Éditeur : Société d'éditions géographiques, maritimes et colonialesSociété d'éditions géographiques, maritimes et coloniales (Paris)
Date d'édition : 1908-04-01
Contributeur : Perrier, Edmond (1844-1921). Directeur de publication
Contributeur : Wery, Georges Eugène (1861-1936). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34427633b
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 14345 Nombre total de vues : 14345
Description : 01 avril 1908 01 avril 1908
Description : 1908/04/01 (A8,N61)-1908/04/30. 1908/04/01 (A8,N61)-1908/04/30.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6419778m
Source : CIRAD, 2012-231834
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 02/09/2013
294 ÉTUDES ET MÉMOIRES
qu'elles laissent sur la tige qui les portait, des bourgeons ou jets
de 4 à 5 feuilles, qui atteignent promptement de 12 à 15 centi-
mètres et émettent en même temps des rudiments de petites
racines ; quelques mois plus tard (de 4 à 8) ces jets « mûrissent »
et tombent à leur tour à terre, où ils ne tardent pas à s'enraciner
et à former autant de plantes nouvelles, parfaites et indépendantes,
dénommées « bulbilles » (en anglais « pole-plants »). Ces jets
sont très nombreux, chaque hampe d'inflorescence en portant de
700 à 1.500, quelquefois jusqu'à 2.500, de sorte qu'un petit nombre
de plantes qu'on laisse arriver à la floraison, et dont on recueille
les bulbilles, suffit pour donner de quoi planter des hectares.
Une fois la floraison terminée, et la croissance des bulbilles
achevée, les feuilles des plantes-mères, ainsi que leur hampe de
floraison, passent au brun-foncé, se fanent, prennent une consis-
tance de cuir et meurent, en laissant une masse considérable .de
débris, dont on se débarasse généralement en les brûlant, en atten-
dant d'avoir découvert quelque moyen de les utiliser. Tous les
rhizomes ou drageons qui existent à cette époque, attenant à la
plante-mère, suivent aussi son exemple, et participent à son évolu-
tion, et, comme elle, meurent après avoir aussi émis une
petite hampe florale, qui atteint seulement de 1 à 2 mètres de haut ;
porte quelques fleurs et des bulbilles, ou seulement des bulbilles,
généralement plus petites et moins vigoureuses que celles de la
plante-mère.
La durée de la vie du sisal en Hawaii, suivant les plantes et
selon les conditions Içcales, varie de 7 à 12 ans, bien qu'au Yucatan
il est reconnu que les plantes de cette variété prolongent commu-
nément leur existence jusqu'à 15 et même 20 ans, quelquefois
plus, ce qui est un grand avantage pour le cultivateur,
tandis que partout ailleurs où elles ont été introduites, leur vie
paraît raccourcie. Le Dr. Daniel Morris, dans un intéressant rapport
officiel sur cette culture aux Bahamas « Colonial Reports »,
Miscellaneoùs n° 5, 1896) donne à cet égard l'explication suivante :
« Au Yueatan, les plantations établies le furent presque exclusi-
vement avec des drageons (suckers), rarement avec des bulbilles
(pole-plants), qui y sont relativement peu communs, puisqu'en
général les hampes florales qui les produisent, sont extirpées
aussitôt qu'elles commencent à se manifester ; au contraire, aux
qu'elles laissent sur la tige qui les portait, des bourgeons ou jets
de 4 à 5 feuilles, qui atteignent promptement de 12 à 15 centi-
mètres et émettent en même temps des rudiments de petites
racines ; quelques mois plus tard (de 4 à 8) ces jets « mûrissent »
et tombent à leur tour à terre, où ils ne tardent pas à s'enraciner
et à former autant de plantes nouvelles, parfaites et indépendantes,
dénommées « bulbilles » (en anglais « pole-plants »). Ces jets
sont très nombreux, chaque hampe d'inflorescence en portant de
700 à 1.500, quelquefois jusqu'à 2.500, de sorte qu'un petit nombre
de plantes qu'on laisse arriver à la floraison, et dont on recueille
les bulbilles, suffit pour donner de quoi planter des hectares.
Une fois la floraison terminée, et la croissance des bulbilles
achevée, les feuilles des plantes-mères, ainsi que leur hampe de
floraison, passent au brun-foncé, se fanent, prennent une consis-
tance de cuir et meurent, en laissant une masse considérable .de
débris, dont on se débarasse généralement en les brûlant, en atten-
dant d'avoir découvert quelque moyen de les utiliser. Tous les
rhizomes ou drageons qui existent à cette époque, attenant à la
plante-mère, suivent aussi son exemple, et participent à son évolu-
tion, et, comme elle, meurent après avoir aussi émis une
petite hampe florale, qui atteint seulement de 1 à 2 mètres de haut ;
porte quelques fleurs et des bulbilles, ou seulement des bulbilles,
généralement plus petites et moins vigoureuses que celles de la
plante-mère.
La durée de la vie du sisal en Hawaii, suivant les plantes et
selon les conditions Içcales, varie de 7 à 12 ans, bien qu'au Yucatan
il est reconnu que les plantes de cette variété prolongent commu-
nément leur existence jusqu'à 15 et même 20 ans, quelquefois
plus, ce qui est un grand avantage pour le cultivateur,
tandis que partout ailleurs où elles ont été introduites, leur vie
paraît raccourcie. Le Dr. Daniel Morris, dans un intéressant rapport
officiel sur cette culture aux Bahamas « Colonial Reports »,
Miscellaneoùs n° 5, 1896) donne à cet égard l'explication suivante :
« Au Yueatan, les plantations établies le furent presque exclusi-
vement avec des drageons (suckers), rarement avec des bulbilles
(pole-plants), qui y sont relativement peu communs, puisqu'en
général les hampes florales qui les produisent, sont extirpées
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