Titre : L'Agriculture pratique des pays chauds : bulletin du Jardin colonial et des jardins d'essai des colonies françaises
Auteur : Jardin d'agronomie tropicale (Paris). Auteur du texte
Auteur : France. Inspection générale de l'agriculture coloniale. Auteur du texte
Éditeur : A. Challamel (Paris)
Éditeur : Société d'éditions géographiques, maritimes et colonialesSociété d'éditions géographiques, maritimes et coloniales (Paris)
Date d'édition : 1908-03-01
Contributeur : Perrier, Edmond (1844-1921). Directeur de publication
Contributeur : Wery, Georges Eugène (1861-1936). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34427633b
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 14345 Nombre total de vues : 14345
Description : 01 mars 1908 01 mars 1908
Description : 1908/03/01 (A8,N60)-1908/03/31. 1908/03/01 (A8,N60)-1908/03/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k64197776
Source : CIRAD, 2012-231834
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 02/09/2013
CULTURE DU SISAL 183
un aliment sain, ressemblant au choux ; d'autre part, la matière
spongieuse contenue dans les tiges d'inflorescence quand elles se
fanent et meurent, fournit une substance, qui, à cause de son
élasticité et de son imperméabilité, peut remplacer le liège pour la
fabrication des bouchons, et qui, coupée en tranches convenables,
est communément employée par les barbiers, à la place du cuir
usité pour donner le fil aux rasoirs, tandis que les tiges elles-
mêmes constituent des poteaux de palissade très légers et d'une
résistance colossale, quoique les extrémités en pourrissent assez
facilement, si elles sont fichées en terre ; enfin, de nos jours
encore, les indigènes mexicains utilisent les agaves, en nature,
dans la construction de leurs huttes : ils en font sécher les feuilles
au feu et les fendent ensuite en lanières plus ou moins étroites,
dont ils se servent en place de clous et de crampons, pour lier les
différentes pièces de bois, et ces liens inusables possèdent une
ténacité de résistance incroyable.
Le Mexique et l'Amérique Centrale paraissent être les régions
où se trouvent agglomérés en plus grand nombre, ces divers
genres de plantes, et les différentes variétés d'agaves, qui y
abondent, y sont généralement confondues sous le nom géné-
rique local de « Maguey » ; et le fait de cette appellation collective
ne laisse pas que d'avoir produit beaucoup de confusion dans les
dénominations des produits fibreux qui en sont extraits, et qui
sont connus populairement sous les noms de Sosquil, Henequen
ou Jenequin et de Pita. Un rapport du département de l'Agricul-
ture des Etats-Unis, en 1869, tenta, sans grand succès, de mettre
un peu d'ordre dans cette confusion, qui existe encore aujourd'hui.
Ainsi, « Pita » désigne indifféremment au Mexique les fibres
d'Agave, de Fourcroya et de Yucca, tandis que ce nom est
réservé, dans l'Amérique Centrale et au Honduras, pour les magni-
fiques et longues fibres soyeuses extraites des grandes variétés
d'ananas, des Bromelia Sylvestris et Bromelia Karatas, — en
anglais « silk-grass », — spécialement estimées pour hamacs et
filets ; d'autre part le nom commercial de « Istle » ou « Tampico
fiber », confond les produits de l'Agave « Ixtli » avec les qualités
inférieures de ces mêmes Bromelia et Fourcroya, ou avec le
« piassava » produit par les palmiers Attalea funifera et Leopoldina
piassaba. Et il n'est pas douteux que même le « henequen », qui
un aliment sain, ressemblant au choux ; d'autre part, la matière
spongieuse contenue dans les tiges d'inflorescence quand elles se
fanent et meurent, fournit une substance, qui, à cause de son
élasticité et de son imperméabilité, peut remplacer le liège pour la
fabrication des bouchons, et qui, coupée en tranches convenables,
est communément employée par les barbiers, à la place du cuir
usité pour donner le fil aux rasoirs, tandis que les tiges elles-
mêmes constituent des poteaux de palissade très légers et d'une
résistance colossale, quoique les extrémités en pourrissent assez
facilement, si elles sont fichées en terre ; enfin, de nos jours
encore, les indigènes mexicains utilisent les agaves, en nature,
dans la construction de leurs huttes : ils en font sécher les feuilles
au feu et les fendent ensuite en lanières plus ou moins étroites,
dont ils se servent en place de clous et de crampons, pour lier les
différentes pièces de bois, et ces liens inusables possèdent une
ténacité de résistance incroyable.
Le Mexique et l'Amérique Centrale paraissent être les régions
où se trouvent agglomérés en plus grand nombre, ces divers
genres de plantes, et les différentes variétés d'agaves, qui y
abondent, y sont généralement confondues sous le nom géné-
rique local de « Maguey » ; et le fait de cette appellation collective
ne laisse pas que d'avoir produit beaucoup de confusion dans les
dénominations des produits fibreux qui en sont extraits, et qui
sont connus populairement sous les noms de Sosquil, Henequen
ou Jenequin et de Pita. Un rapport du département de l'Agricul-
ture des Etats-Unis, en 1869, tenta, sans grand succès, de mettre
un peu d'ordre dans cette confusion, qui existe encore aujourd'hui.
Ainsi, « Pita » désigne indifféremment au Mexique les fibres
d'Agave, de Fourcroya et de Yucca, tandis que ce nom est
réservé, dans l'Amérique Centrale et au Honduras, pour les magni-
fiques et longues fibres soyeuses extraites des grandes variétés
d'ananas, des Bromelia Sylvestris et Bromelia Karatas, — en
anglais « silk-grass », — spécialement estimées pour hamacs et
filets ; d'autre part le nom commercial de « Istle » ou « Tampico
fiber », confond les produits de l'Agave « Ixtli » avec les qualités
inférieures de ces mêmes Bromelia et Fourcroya, ou avec le
« piassava » produit par les palmiers Attalea funifera et Leopoldina
piassaba. Et il n'est pas douteux que même le « henequen », qui
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