Titre : L'Agriculture pratique des pays chauds : bulletin du Jardin colonial et des jardins d'essai des colonies françaises
Auteur : Jardin d'agronomie tropicale (Paris). Auteur du texte
Auteur : France. Inspection générale de l'agriculture coloniale. Auteur du texte
Éditeur : A. Challamel (Paris)
Éditeur : Société d'éditions géographiques, maritimes et colonialesSociété d'éditions géographiques, maritimes et coloniales (Paris)
Date d'édition : 1908-04-01
Contributeur : Perrier, Edmond (1844-1921). Directeur de publication
Contributeur : Wery, Georges Eugène (1861-1936). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34427633b
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 14345 Nombre total de vues : 14345
Description : 01 avril 1908 01 avril 1908
Description : 1908/04/01 (A8,N61)-1908/04/30. 1908/04/01 (A8,N61)-1908/04/30.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6419778m
Source : CIRAD, 2012-231834
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 02/09/2013
LE RARITÉ 271
par une enquête sur place, assurée par M. Vuillet, elle a cherché
successivement à connaître les divers éléments d'une exportation
prochaine.
Au cours de l'année 1905, plusieurs importantes maisons de
commerce françaises achetèrent sur place une certaine quan-
tité de beurre et de noix pour effectuer des essais d'extraction.
Une partie de ces envois restèrent en douane à Bordeaux et se
détériorèrent, par suite de la prétention de ce service, de taxer
exagérément ce produit à l'entrée.
En outre, plusieurs très importantes maisons de Londres et de
Liverpool ont tenté de se mettre en rapport avec les commer-
çants locaux, assurant à cette matière un débouché indéfini.
A ce sujet, la question se posait de savoir s'il était bon de ne
pas ébruiter les recherches et enquêtes faites par l'Administration,
afin de réserver à nos seules usines et manufactures le bénéfice
de l'utilisation de oe produit.
Les usages de la graisse de karité sont connus depuis longtemps,
et à ce point de vue, il eût été puéril de travailler en cachette ; en
outre, cette manière de voir soulève immédiatement deux objec-
tions importantes :
1° Il est peu probable que l'industrie française utilise jamais
tout le karité que peuvent produire le Soudan et le Dahomey ;
entrer dans cette voie nous eût conduit à restreindre notre exploi-
tation au quantum exportable en France.
2° L'importation et le commerce des matières grasses exotiques,
est, en Angleterre, infiniment plus libre que dans notre pays et le
marché anglais est depuis nombre d'années déjà ouvert au karité.
Nous avons donc de ce côté la perspective de transactions faciles
et pouvant devenir considérables ; ce serait un mauvais calcul que
chercher à s'en priver.
Du côté métropolitain, auquel nous devons certainement la pré-
férence, nous n'avons pas de bien sérieux encouragements.
Le régime douanier a fait à tous les produits et denrées exo-
tiques, pouvant concurrencer les similaires nationaux, une situation
difficile. Les matières grasses, huiles et graisses, n'ont pas échappé
à cette règle ; il n'en faut pour confirmation que la législation
draconienne proposée ces temps derniers, qui apporterait à l'intro-
duction et à la circulation des corps gras (l'huile et le beurre de
coco sont particulièrement visés) les plus grosses difficultés.
par une enquête sur place, assurée par M. Vuillet, elle a cherché
successivement à connaître les divers éléments d'une exportation
prochaine.
Au cours de l'année 1905, plusieurs importantes maisons de
commerce françaises achetèrent sur place une certaine quan-
tité de beurre et de noix pour effectuer des essais d'extraction.
Une partie de ces envois restèrent en douane à Bordeaux et se
détériorèrent, par suite de la prétention de ce service, de taxer
exagérément ce produit à l'entrée.
En outre, plusieurs très importantes maisons de Londres et de
Liverpool ont tenté de se mettre en rapport avec les commer-
çants locaux, assurant à cette matière un débouché indéfini.
A ce sujet, la question se posait de savoir s'il était bon de ne
pas ébruiter les recherches et enquêtes faites par l'Administration,
afin de réserver à nos seules usines et manufactures le bénéfice
de l'utilisation de oe produit.
Les usages de la graisse de karité sont connus depuis longtemps,
et à ce point de vue, il eût été puéril de travailler en cachette ; en
outre, cette manière de voir soulève immédiatement deux objec-
tions importantes :
1° Il est peu probable que l'industrie française utilise jamais
tout le karité que peuvent produire le Soudan et le Dahomey ;
entrer dans cette voie nous eût conduit à restreindre notre exploi-
tation au quantum exportable en France.
2° L'importation et le commerce des matières grasses exotiques,
est, en Angleterre, infiniment plus libre que dans notre pays et le
marché anglais est depuis nombre d'années déjà ouvert au karité.
Nous avons donc de ce côté la perspective de transactions faciles
et pouvant devenir considérables ; ce serait un mauvais calcul que
chercher à s'en priver.
Du côté métropolitain, auquel nous devons certainement la pré-
férence, nous n'avons pas de bien sérieux encouragements.
Le régime douanier a fait à tous les produits et denrées exo-
tiques, pouvant concurrencer les similaires nationaux, une situation
difficile. Les matières grasses, huiles et graisses, n'ont pas échappé
à cette règle ; il n'en faut pour confirmation que la législation
draconienne proposée ces temps derniers, qui apporterait à l'intro-
duction et à la circulation des corps gras (l'huile et le beurre de
coco sont particulièrement visés) les plus grosses difficultés.
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