Titre : L'Agriculture pratique des pays chauds : bulletin du Jardin colonial et des jardins d'essai des colonies françaises
Auteur : Jardin d'agronomie tropicale (Paris). Auteur du texte
Auteur : France. Inspection générale de l'agriculture coloniale. Auteur du texte
Éditeur : A. Challamel (Paris)
Éditeur : Société d'éditions géographiques, maritimes et colonialesSociété d'éditions géographiques, maritimes et coloniales (Paris)
Date d'édition : 1908-03-01
Contributeur : Perrier, Edmond (1844-1921). Directeur de publication
Contributeur : Wery, Georges Eugène (1861-1936). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34427633b
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 14345 Nombre total de vues : 14345
Description : 01 mars 1908 01 mars 1908
Description : 1908/03/01 (A8,N60)-1908/03/31. 1908/03/01 (A8,N60)-1908/03/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k64197776
Source : CIRAD, 2012-231834
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 02/09/2013
188 ÉTUDES ET MÉMOIRES
prodigieuse faite, par les États-Unis, de fibres à cordage ; mais., en
ce qui concerne le Manilla-Hemp, il paraît d'après les récents rap-
ports consulaires français de Manille, que la production de ce pro-
duit, qui est le concurrent le plus sérieux du sisal, tend à dimi-
nuer depuis l'annexion des Philippines, par suite de la perturba-
tion générale causée par cette annexion, et, « en même temps que
la production et les superficies cultivées y deviennent moindres,
la qualité de ce produit devient de plus en plus inférieure, pen-
dant que les prétentions des producteurs se font plus élevées ».
D'autre part, d'après les derniers rapports, la province du
Yucatan a atteint l'apogée de sa production en fibre de sisal, et
traverse en outre une crise financière assez grave. Sa production
va donc devenir de plus en plus insuffisante pour les besoins sans
cesse plus grands des États-Unis. Mais on s'est aperçu que les
terrains de l'Etat de Sinaloa, sur la côte ouest du Mexique, sont,
de tout le Mexique, ceux où le sisal fleurit avec le plus de succès,
et presque aussi bien qu'au Yucatan. à cause du climat chaud et
humide qui y résulte de la protection des montagnes centrales.
Aussi des capitalistes américains sont-ils en train d'y acheter
d'immenses étendues, pour les consacrer à cette culture. Ainsi,
pour n'en citer que deux, une compagnie possède déjà, près du
magnifique port de Topolobampo, un « champ » de trente mille
acres, acheté à vil prix, tandis qu'une autre compagnie plante
cinq mille acres. De cette façon, d'ici trois ou quatre ans, l'Etat de
Sinaola, et d'autres portions de la côte ouest du Mexique pourront
aider à l'approvisionnement des États américains de l'ouest, tandis
que le Yucatan continuera à pourvoir aux besoins des États de
l'Est.
On voit donc que les temps sont éminemment favorables à l'ex-
tension de la culture du sisal ; et d'ores et déjà, on peut comprendre
tout l'intérêt qui s'attache au développement de l'exploitation des
plantes de cette nature dans les pays qui, comme Hawaii, se
trouvent par leur position même, en mesure, — modestement et
sans prétendre faire concurrence au Mexique, — d'aider les Etats-
Unis à se procurer les quantités sans cesse croissantes qui lui sont
indispensables, mais qu'ils ne peuvent produire eux-mêmes, pour
la raison, qu'en dehors de la mince étendue de la Florida, les
agaves textiles ne peuvent pas être cultivés économiquement, puis-
qu'ils ne résistent pas aux gelées qui visitent régulièrement les
prodigieuse faite, par les États-Unis, de fibres à cordage ; mais., en
ce qui concerne le Manilla-Hemp, il paraît d'après les récents rap-
ports consulaires français de Manille, que la production de ce pro-
duit, qui est le concurrent le plus sérieux du sisal, tend à dimi-
nuer depuis l'annexion des Philippines, par suite de la perturba-
tion générale causée par cette annexion, et, « en même temps que
la production et les superficies cultivées y deviennent moindres,
la qualité de ce produit devient de plus en plus inférieure, pen-
dant que les prétentions des producteurs se font plus élevées ».
D'autre part, d'après les derniers rapports, la province du
Yucatan a atteint l'apogée de sa production en fibre de sisal, et
traverse en outre une crise financière assez grave. Sa production
va donc devenir de plus en plus insuffisante pour les besoins sans
cesse plus grands des États-Unis. Mais on s'est aperçu que les
terrains de l'Etat de Sinaloa, sur la côte ouest du Mexique, sont,
de tout le Mexique, ceux où le sisal fleurit avec le plus de succès,
et presque aussi bien qu'au Yucatan. à cause du climat chaud et
humide qui y résulte de la protection des montagnes centrales.
Aussi des capitalistes américains sont-ils en train d'y acheter
d'immenses étendues, pour les consacrer à cette culture. Ainsi,
pour n'en citer que deux, une compagnie possède déjà, près du
magnifique port de Topolobampo, un « champ » de trente mille
acres, acheté à vil prix, tandis qu'une autre compagnie plante
cinq mille acres. De cette façon, d'ici trois ou quatre ans, l'Etat de
Sinaola, et d'autres portions de la côte ouest du Mexique pourront
aider à l'approvisionnement des États américains de l'ouest, tandis
que le Yucatan continuera à pourvoir aux besoins des États de
l'Est.
On voit donc que les temps sont éminemment favorables à l'ex-
tension de la culture du sisal ; et d'ores et déjà, on peut comprendre
tout l'intérêt qui s'attache au développement de l'exploitation des
plantes de cette nature dans les pays qui, comme Hawaii, se
trouvent par leur position même, en mesure, — modestement et
sans prétendre faire concurrence au Mexique, — d'aider les Etats-
Unis à se procurer les quantités sans cesse croissantes qui lui sont
indispensables, mais qu'ils ne peuvent produire eux-mêmes, pour
la raison, qu'en dehors de la mince étendue de la Florida, les
agaves textiles ne peuvent pas être cultivés économiquement, puis-
qu'ils ne résistent pas aux gelées qui visitent régulièrement les
Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.96%.
En savoir plus sur l'OCR
En savoir plus sur l'OCR
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.96%.
- Auteurs similaires Madagascar Madagascar /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=(dc.creator adj "Madagascar" or dc.contributor adj "Madagascar")
-
-
Page
chiffre de pagination vue 12/88
- Recherche dans le document Recherche dans le document https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/search/ark:/12148/bpt6k64197776/f12.image ×
Recherche dans le document
- Partage et envoi par courriel Partage et envoi par courriel https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/share/ark:/12148/bpt6k64197776/f12.image
- Téléchargement / impression Téléchargement / impression https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/download/ark:/12148/bpt6k64197776/f12.image
- Acheter une reproduction Acheter une reproduction https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/pa-ecommerce/ark:/12148/bpt6k64197776
- Acheter le livre complet Acheter le livre complet https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/indisponible/achat/ark:/12148/bpt6k64197776
Facebook
Twitter