Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 02/09/2013
100 ÉTUDES ET MÉMOIRES
Le Ficus paraît devoir pousser et produire dans toute l'Indo-Chine.
c. — Nous mentionnerons encore YArtocarpus elastica Reinw. (Java, Bornéo) et l'A. integrifolia BI. (Malacca).
3. — Camille des Apocynées. — a. L'Hancomia speciosa Gomez est un petit arbre caoutchoutifère de la région des Tocantins (Brésil), qui peut pousser dans les terrains sablonneux et arides.
b. Genre Funtumia. Le Funtumia elastica Stapf paraît une essence de grand avenir.
c. Au genre Mascarenhasia appartiennent des arbres de tailles diverses que l'on rencontre surtout à Madagascar : M. elastica K. Sch., M. lisian- thiflora D. C., M. anceps Boiv.
d. Les Landolphia sont des lianes à caoutchouc caractéristiques de toute l'Afrique tropicale, y com pris Madagascar.
Les recherches de MM. HUA et CHEVALIER 4 ont montré que les lianes présentant le plus d'intérêt pour l'Afrique occidentale sont le Landolphia Heudelotii) D. C. (liane gohine) et le Landolphia owariensis Pal. de Beauv.
Dans l'immense centre de production que constitue le Soudan, la liane se rencontre presque exclusivement sur les plateaux de formation latéri- tique, en général sur des sols maigres. Ces lianes s'élancent alors à la cime des arbres ; elles sont dans ce cas vigoureuses, supportent la saignée et peuvent donner, comme dans le cas des lianes de Basse-Casamance et de la Côte d'I voire, 400-500 gr. de caoutchouc.
Malheureusement il n'en est plus ainsi dans les vallées étroites.
La règle à suivre pour les peuplements 2 est de les constituer sous cou- vert et d'utiliser tous les arbres comme soutiens.
En forêt (Casamanceet Côte d'I voire) une liane est normalement exploi- table vers la 8e année et peut donner 200 gr. de caoutchouc par an (HENRY).
Les lianes végétant sous un climat sec et dans des terrains peu fertiles (Soudan) donnent au maximun 50 gr. de caoutchouc par an (CHEVALIER et VUILLET).
Une étude approfondie de la question des peuplements d'essences à caoutchouc a conduit M. HENRY à conclure qu'il y a intérêt à utiliser, chaque - fois qu'il est possible de le faire, les arbres de préférence aux lianes.
En dehors des deux Landolphia mentionnés, il en est d'autres qui
1. HUA et CHEVALIER, Les Landolphiées du Sénégal, < ù o an et de la Guinée fran- çais • fi' V \Yi«\
2. Yves HESRY, Le caoutchouc dans l'Afrique occidentale française.
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