Titre : Revue des cultures coloniales
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1898-08-05
Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5134 Nombre total de vues : 5134
Description : 05 août 1898 05 août 1898
Description : 1898/08/05 (A2,N15,T3). 1898/08/05 (A2,N15,T3).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6419692j
Source : CIRAD, 2012-231823
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
4-2 REVUE DES CULTURES COLONIALES
« Ce réflecteur se compose tout simplement d'une barrique défoncée par un
«. bout et posée horizontalement sur quatre pieux enfoncés en terre et dépassant
« le sol de 1 m. 25 environ ; on place sur une brique, au milieu de la barrique
c une petite lampe à pétrole, et on enduit tout l'intérieur avec de la mélasse
M destinée à retenir englués les papillons qui y pénètrent. Cinq à six litres de
■» mélasse suffisent pour cette opération. On devra chaque soir, avant d'allumer
» la lampe, faire tourner une fois sur elle-même la barrique, de façon que la
« mélasse tombée à la partie inférieure se trouve également répartie et enduise
« entièrement l'intérieur du tonneau; le matin à l'aide d'une raclette, on enlève
« les papillons. »
Le Oemiostoma étant un papillon nocturne, ce procédé sera appliqué avec
grand avantage, d'autant que les Braconides qui les parasitent ont peu de chance
d'être détruits, puisque ce sont des insectes diurnes.
Au Brésil, on allume souvent des feux dans les plantations au moment de la
métamorphose des chrysalides en papillons ; on arrive, ainsi à détruire un grand
nombre de ces derniers.
Pour détruire les larves, on n'a d'autres ressources que la récolte et l'inciné-
ration des feuilles envahies; mais, naturellement, le procédé n'a d'effet utile que
si on le généralise dans une région donnée.
Enfin, la protection attentive des oiseaux insectivores constitue peut-être le
moyen prophylactique le plus efficace. -
Gracilaria colleifoliella Motsch. — Cette teigne particulière au Caféier comme la
précédente n'a été signalée qu'à Ceylan (1). Elle mine également les feuilles
et y forme des taches et des galeries assez semblables, mais blanches. Elle est
d'ailleurs moins répandue et les dégâts qu'elle commet peu marqués. Tout ce
ne nous venons de dire au point de vue de la destruction s'y applique éga-
lement.
Nietner signale encore les larves d'une mouche (Diptère), Anthomyza Coffeœ
Nietner, qui minent les feuilles de Caféier à Ceylan. Elle est peu répandue.
INSECTES XYLOPUAGES. — Ces insectes présentent ce caractère commun que
leurs œufs déposés dans une fissure de la Lige, accidentelle ou déterminée par la
femelle pondeuse, donnent naissance à des larves s'ouvrant un passage au tra-
ders du bois, jusqu'à la partie centrale de la tige ; là, elles se creusent une
galerie de dimension variable, où elles se transforment en chrysalide et d'où elles
sortent à l'état d'insecte parfait.
C'est à cette catégorie d'insectes qu'on applique en anglais le nom de « borer »,
qui se traduit en français par « tarière », étant données les mœurs de la larve.
Il en existe plusieurs espèces appartenant à des familles d'insectes différentes ;
ces insectes sont encore insuffisamment connus et différenciés. Il est, en effet,
probable que les espèces doivent varier suivant les régions, et on a observé leurs
ravages sur toute la côte occidentale d'Afrique, Sierra-Leone, Liberia, Côte d'Or,
aussi bien, qae dans le sud de l'Inde, Ceylan, la Cochinchine, etc.
Xylotrechus quadrupes. — Ce Xylotrechus (Goffee Borer, dans le Sud de l'Inde,
WJâte Boj-er ou" Iudian Borer à Ceylan) est un Coléoptère Longicorne, com-
(1) NIETNEU JOHN, Observations on the Eltemies of the Coffee tree in Ceylon (CeJlon
"TIMES, 1861, P. 32).
« Ce réflecteur se compose tout simplement d'une barrique défoncée par un
«. bout et posée horizontalement sur quatre pieux enfoncés en terre et dépassant
« le sol de 1 m. 25 environ ; on place sur une brique, au milieu de la barrique
c une petite lampe à pétrole, et on enduit tout l'intérieur avec de la mélasse
M destinée à retenir englués les papillons qui y pénètrent. Cinq à six litres de
■» mélasse suffisent pour cette opération. On devra chaque soir, avant d'allumer
» la lampe, faire tourner une fois sur elle-même la barrique, de façon que la
« mélasse tombée à la partie inférieure se trouve également répartie et enduise
« entièrement l'intérieur du tonneau; le matin à l'aide d'une raclette, on enlève
« les papillons. »
Le Oemiostoma étant un papillon nocturne, ce procédé sera appliqué avec
grand avantage, d'autant que les Braconides qui les parasitent ont peu de chance
d'être détruits, puisque ce sont des insectes diurnes.
Au Brésil, on allume souvent des feux dans les plantations au moment de la
métamorphose des chrysalides en papillons ; on arrive, ainsi à détruire un grand
nombre de ces derniers.
Pour détruire les larves, on n'a d'autres ressources que la récolte et l'inciné-
ration des feuilles envahies; mais, naturellement, le procédé n'a d'effet utile que
si on le généralise dans une région donnée.
Enfin, la protection attentive des oiseaux insectivores constitue peut-être le
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Gracilaria colleifoliella Motsch. — Cette teigne particulière au Caféier comme la
précédente n'a été signalée qu'à Ceylan (1). Elle mine également les feuilles
et y forme des taches et des galeries assez semblables, mais blanches. Elle est
d'ailleurs moins répandue et les dégâts qu'elle commet peu marqués. Tout ce
ne nous venons de dire au point de vue de la destruction s'y applique éga-
lement.
Nietner signale encore les larves d'une mouche (Diptère), Anthomyza Coffeœ
Nietner, qui minent les feuilles de Caféier à Ceylan. Elle est peu répandue.
INSECTES XYLOPUAGES. — Ces insectes présentent ce caractère commun que
leurs œufs déposés dans une fissure de la Lige, accidentelle ou déterminée par la
femelle pondeuse, donnent naissance à des larves s'ouvrant un passage au tra-
ders du bois, jusqu'à la partie centrale de la tige ; là, elles se creusent une
galerie de dimension variable, où elles se transforment en chrysalide et d'où elles
sortent à l'état d'insecte parfait.
C'est à cette catégorie d'insectes qu'on applique en anglais le nom de « borer »,
qui se traduit en français par « tarière », étant données les mœurs de la larve.
Il en existe plusieurs espèces appartenant à des familles d'insectes différentes ;
ces insectes sont encore insuffisamment connus et différenciés. Il est, en effet,
probable que les espèces doivent varier suivant les régions, et on a observé leurs
ravages sur toute la côte occidentale d'Afrique, Sierra-Leone, Liberia, Côte d'Or,
aussi bien, qae dans le sud de l'Inde, Ceylan, la Cochinchine, etc.
Xylotrechus quadrupes. — Ce Xylotrechus (Goffee Borer, dans le Sud de l'Inde,
WJâte Boj-er ou" Iudian Borer à Ceylan) est un Coléoptère Longicorne, com-
(1) NIETNEU JOHN, Observations on the Eltemies of the Coffee tree in Ceylon (CeJlon
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