Titre : Revue des cultures coloniales
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1898-04-05
Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5134 Nombre total de vues : 5134
Description : 05 avril 1898 05 avril 1898
Description : 1898/04/05 (A2,N11,T2). 1898/04/05 (A2,N11,T2).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6419688n
Source : CIRAD, 2012-231823
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
122 REVUE DES CULTURES COLONIALES
organisme est un champignon parasite, il ne forme pas encore de fructifications.
Durant cette période, il est de toute nécessité de laisser le mal s'accentuer
davantage, ou bien d'envoyer un échantillon dans la mousse sèche, destinée seu-
lement à empêcher une dessiccation complète de la plante, sans favoriser le dé-
veloppement de moisissures.
Quand la plante attaquée est très fortement atteinte, les conditions sont plus
avantageuses. S'il est possible de faire sécher l'échantillon, on peut l'expédier
comme un échantillon d'herbier. Mais il est toujours préférable de le mettre dans
un flacon contenant de l'alcool à 40° ou 600 environ. C'est réellement là le meil-
leur procédé, et celui que nous recommandons le plus instamment.
D'ailleurs on trouve presque toujours simultanément des états plus ou moins
avancés du mal, et l'on peut alors envoyer plusieurs échantillons dans une même
caisse, les uns séchés ou entourés de mousse, les autres dans l'alcool.
Chaque envoi doit être accompagné d'une notice donnant des détails précis
sur la nature du sol, l'humidité, et comprenant toutes les observations que l'on
a pu faire durant la végétation de la plante.
Il arrive fréquemment, en effet, que pour des raisons multiples, et qu'il n'est
pas en général possible de déterminer, les plantes importées, ne rencontrent
pas, dans le nouveau milieu où elles doivent végéter les conditions indispen-
sables à leur existence.
Elles ne peuvent donc s'acclimater, et, sous l'influence de causes qui n'auraient
aucune action nocive sur des plantes à végétation normale, elles dépérissent peu
à peu et disparaissent.
Henri BOCHER,
Ingénieur-agronome,
Chef du service des renseignements de la Revue des Cultures Coloniales.
NOUVELLES ET CORRESPONDANCES
LES LAURÉATS COLONIAUX DU CONCOURS GÉNÉRAL AGRICOLE
DE 1898
La Revue des Cultures coloniales, en publiant la liste des récompenses obtenues
au concours général agricole par les exposants des colonies françaises, adresse
aux lauréats ses plus sincères félicitations et en offre tout particulièrement
l'hommage à son éminent collaborateur : M. Dybowski, directeur de l'agricul-
ture et du commerce de la Régence de Tunis, à qui le jury a décerné une médaille
d'or, grand module, pour les belles collections de céréales, plantes fourragères,
fruits, légumes et produits forestiers, exposées parla Direction de l'agriculture
de Tunis.
Les Lauréats pourront retirer leurs médailles au Ministère de l'agriculture
(service des concours poste n° 7), 78, rue de Varennes à partir du mois de mai.
Concours de plantes et produits de l'agriculture, de l'horticulture, de
l'arboriculture et de la floriculture, procédés d'exploitation du sol et
des eaux de l'Algérie, de la Tunisie et des autres colonies.
EXPOSANTS PRODUCTEURS
po SECTION. — ALGÉRIE.
MÉDAILLES D'OR GRAND MODULE. — Comice agricole d'Alger; MM. Claret (Edouard),
à Chabet-el-Ameur, commune d'Isserville (Alger) : Barbara, à Blidah.
organisme est un champignon parasite, il ne forme pas encore de fructifications.
Durant cette période, il est de toute nécessité de laisser le mal s'accentuer
davantage, ou bien d'envoyer un échantillon dans la mousse sèche, destinée seu-
lement à empêcher une dessiccation complète de la plante, sans favoriser le dé-
veloppement de moisissures.
Quand la plante attaquée est très fortement atteinte, les conditions sont plus
avantageuses. S'il est possible de faire sécher l'échantillon, on peut l'expédier
comme un échantillon d'herbier. Mais il est toujours préférable de le mettre dans
un flacon contenant de l'alcool à 40° ou 600 environ. C'est réellement là le meil-
leur procédé, et celui que nous recommandons le plus instamment.
D'ailleurs on trouve presque toujours simultanément des états plus ou moins
avancés du mal, et l'on peut alors envoyer plusieurs échantillons dans une même
caisse, les uns séchés ou entourés de mousse, les autres dans l'alcool.
Chaque envoi doit être accompagné d'une notice donnant des détails précis
sur la nature du sol, l'humidité, et comprenant toutes les observations que l'on
a pu faire durant la végétation de la plante.
Il arrive fréquemment, en effet, que pour des raisons multiples, et qu'il n'est
pas en général possible de déterminer, les plantes importées, ne rencontrent
pas, dans le nouveau milieu où elles doivent végéter les conditions indispen-
sables à leur existence.
Elles ne peuvent donc s'acclimater, et, sous l'influence de causes qui n'auraient
aucune action nocive sur des plantes à végétation normale, elles dépérissent peu
à peu et disparaissent.
Henri BOCHER,
Ingénieur-agronome,
Chef du service des renseignements de la Revue des Cultures Coloniales.
NOUVELLES ET CORRESPONDANCES
LES LAURÉATS COLONIAUX DU CONCOURS GÉNÉRAL AGRICOLE
DE 1898
La Revue des Cultures coloniales, en publiant la liste des récompenses obtenues
au concours général agricole par les exposants des colonies françaises, adresse
aux lauréats ses plus sincères félicitations et en offre tout particulièrement
l'hommage à son éminent collaborateur : M. Dybowski, directeur de l'agricul-
ture et du commerce de la Régence de Tunis, à qui le jury a décerné une médaille
d'or, grand module, pour les belles collections de céréales, plantes fourragères,
fruits, légumes et produits forestiers, exposées parla Direction de l'agriculture
de Tunis.
Les Lauréats pourront retirer leurs médailles au Ministère de l'agriculture
(service des concours poste n° 7), 78, rue de Varennes à partir du mois de mai.
Concours de plantes et produits de l'agriculture, de l'horticulture, de
l'arboriculture et de la floriculture, procédés d'exploitation du sol et
des eaux de l'Algérie, de la Tunisie et des autres colonies.
EXPOSANTS PRODUCTEURS
po SECTION. — ALGÉRIE.
MÉDAILLES D'OR GRAND MODULE. — Comice agricole d'Alger; MM. Claret (Edouard),
à Chabet-el-Ameur, commune d'Isserville (Alger) : Barbara, à Blidah.
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