Presse et revues
32 pages
Titre : Revue des cultures coloniales
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1898-04-05
Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5134 Nombre total de vues : 5134
Description : 05 avril 1898 05 avril 1898
Description : 1898/04/05 (A2,N11,T2). 1898/04/05 (A2,N11,T2).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6419688n
Source : CIRAD, 2012-231823
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
118 - REVUE DES CULTURES COLONIALES
toujours avec la baisse : celle-ci a été considérable depuis 1896. Le Liberica se
vendait alors 63 roupies le quintal de 50 kil. 75; en 1897, 40 et en ce moment
environ 34, le café Arabica première qualité valant 70 R, (valeur anormale due à
la production annuellement plus restreinte et à sa bonne réputation acquise).
On ne mélange pas les deux variétés, leur apparence étant très différente.
La production générale du Liberica est déjà considérable; on le cultive presque
exclusivement dans les possessions anglaises de la péninsule malaise, à Bornéo,
à Sumatra etàJava, la culture s'en étend considérablement. Dans tout l'ouest de
l'île, en Amérique et en Afrique, côte ouestplus particulièrement, les plantations
s'accroissent.
Il est certain que l'augmentation constante dans la production du Liberica,
concurremment avec l'Arabica, accentuera la baissé des prix.
Le Liberica, dans des conditions favorables de sol et d'humidité, à l'abri des
maladies, donne ses premières cerises à trois ans (depuis la mise en terre, de la
graine).
Un rendement de 1.200 kilos de café du commerce à l'hectare est considéré
comme très satisfaisant dans la péninsule malaise. Ce rendement pour continuer
a besoin d'engrais. La qualité ne s'améliore ni se détériore avec l'âge : je parle
d'expérience, ayant ici des arbres de vingt ans d'âge.
L'on a fait des essais de greffage qui ont réussi; mais, des résultats que l'on
avait prônés, l'on n'en a plus entendu parler.
La main-d'œuvre dans les pays tropicaux n'est pas assez soigneuse d'ailleurs
pour rendre pratiques des travaux d'arboriculture aussi délicats.
La Revue-continuera de publier les renseignements et appréciations qu'elle recevra
sur ce sujet d'un si grand intérêt.
Elle vient d'obtenir, pour lapoursuite de l'enquête entreprise, la précieuse assistance
de la Société nalionalè cl'Acclimatation de France, qui-a bien voulu porter à'la connaissance
de ses membres le questionnaire élaboré par la Direction de la Revue, que nous repro-
duisons, ci-après. La Revue sera reconnaissante à ses lecteurs de s'associer à cette en-
quête, eu lui faisant parvenir les observations que ce questionnaire pourrait leur sug-
gérer :
QUESTIONNAIRE SUR LE CAFÉ DE LIBERIA
Pays de production. - 1° Quelle est votre opinion sur l'avenir de la culture du
Café de Liberia dans votre région? — 2° Quelle est l'importance actuelle des
plantations, leur âge? modes de culture, frais d'exploitation, rendement moyen?
- 3° La qualité des produits obtenus s'am éliore-t-el le avec l'âge des Caféiers ?
4° Quels sont les prix de vente obtenus?— 5° A-t-on greffé sur le Liberia;
quelles variétés? par quel mode de greffage, à quel âge ? Quels résultats ont été
obtenus? Quel esLle prix de revient de [cette méthode? Quelle a été l'influence
du greffage sur le rendement, la qualité, la résistance à la maladie? — 6° A-t-on
tenté d'obtenir des hybrides? Avec quelles variétés? Quelle est la manière d'o-
pérer, quels ont été les résultats?
Marches de vente. — 7° Le Café de Liberia est-il connu sur le marché ? —8°Dann
quelle catégorie est-il classé? — 9° Quand il se vend pur, combien se vend-il?
— 10° Quand on le mélange, est-ce pour bonifier sa qualité ou pour bonifier la
qualité de l'autre Café mélangé ? — 11° Quel est le cours de ces mélanges ? —
12° La vente du Café de Liberia vous paraît-elle pouvoir prendre une extension
indéfinie ?
toujours avec la baisse : celle-ci a été considérable depuis 1896. Le Liberica se
vendait alors 63 roupies le quintal de 50 kil. 75; en 1897, 40 et en ce moment
environ 34, le café Arabica première qualité valant 70 R, (valeur anormale due à
la production annuellement plus restreinte et à sa bonne réputation acquise).
On ne mélange pas les deux variétés, leur apparence étant très différente.
La production générale du Liberica est déjà considérable; on le cultive presque
exclusivement dans les possessions anglaises de la péninsule malaise, à Bornéo,
à Sumatra etàJava, la culture s'en étend considérablement. Dans tout l'ouest de
l'île, en Amérique et en Afrique, côte ouestplus particulièrement, les plantations
s'accroissent.
Il est certain que l'augmentation constante dans la production du Liberica,
concurremment avec l'Arabica, accentuera la baissé des prix.
Le Liberica, dans des conditions favorables de sol et d'humidité, à l'abri des
maladies, donne ses premières cerises à trois ans (depuis la mise en terre, de la
graine).
Un rendement de 1.200 kilos de café du commerce à l'hectare est considéré
comme très satisfaisant dans la péninsule malaise. Ce rendement pour continuer
a besoin d'engrais. La qualité ne s'améliore ni se détériore avec l'âge : je parle
d'expérience, ayant ici des arbres de vingt ans d'âge.
L'on a fait des essais de greffage qui ont réussi; mais, des résultats que l'on
avait prônés, l'on n'en a plus entendu parler.
La main-d'œuvre dans les pays tropicaux n'est pas assez soigneuse d'ailleurs
pour rendre pratiques des travaux d'arboriculture aussi délicats.
La Revue-continuera de publier les renseignements et appréciations qu'elle recevra
sur ce sujet d'un si grand intérêt.
Elle vient d'obtenir, pour lapoursuite de l'enquête entreprise, la précieuse assistance
de la Société nalionalè cl'Acclimatation de France, qui-a bien voulu porter à'la connaissance
de ses membres le questionnaire élaboré par la Direction de la Revue, que nous repro-
duisons, ci-après. La Revue sera reconnaissante à ses lecteurs de s'associer à cette en-
quête, eu lui faisant parvenir les observations que ce questionnaire pourrait leur sug-
gérer :
QUESTIONNAIRE SUR LE CAFÉ DE LIBERIA
Pays de production. - 1° Quelle est votre opinion sur l'avenir de la culture du
Café de Liberia dans votre région? — 2° Quelle est l'importance actuelle des
plantations, leur âge? modes de culture, frais d'exploitation, rendement moyen?
- 3° La qualité des produits obtenus s'am éliore-t-el le avec l'âge des Caféiers ?
4° Quels sont les prix de vente obtenus?— 5° A-t-on greffé sur le Liberia;
quelles variétés? par quel mode de greffage, à quel âge ? Quels résultats ont été
obtenus? Quel esLle prix de revient de [cette méthode? Quelle a été l'influence
du greffage sur le rendement, la qualité, la résistance à la maladie? — 6° A-t-on
tenté d'obtenir des hybrides? Avec quelles variétés? Quelle est la manière d'o-
pérer, quels ont été les résultats?
Marches de vente. — 7° Le Café de Liberia est-il connu sur le marché ? —8°Dann
quelle catégorie est-il classé? — 9° Quand il se vend pur, combien se vend-il?
— 10° Quand on le mélange, est-ce pour bonifier sa qualité ou pour bonifier la
qualité de l'autre Café mélangé ? — 11° Quel est le cours de ces mélanges ? —
12° La vente du Café de Liberia vous paraît-elle pouvoir prendre une extension
indéfinie ?
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