Titre : Revue des cultures coloniales
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1898-03-05
Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5134 Nombre total de vues : 5134
Description : 05 mars 1898 05 mars 1898
Description : 1898/03/05 (A2,N10,T2). 1898/03/05 (A2,N10,T2).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k64196877
Source : CIRAD, 2012-231823
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
84 REVUE DES CULTURES COLONIALES
les trous qui serviront à la nouvelle plantation. Ces travaux mènent générale-
ment le planteur jusqu'à la mi-décembre, dans un cas, en fin juin, dans l'autre.
Les champs libres en décembre reçoivent les malangas, les patates, les
maniocs, ou un peu plus tard les ignames : ceux qui ont été débarrassés en
juin, au contraire, reçoivent une plante à végétation plus rapide, mais pour
grains ou pour fourrage, sorgho, plante à engrais verts.
Les façons culturales. ne sont pas négligées pendant la végétation de ces
plantes, des binages répétés en temps voulu assurent le parfait entretien du
terrain.
D'une façon ou d'une autre, en octobre, les champs qui doivent recevoir les
nouvelles plantations sont généralement débarrassées des récoltes qu'ils portent
de façon à subir les préparations voulues.
Si le terrain avait reçu une culture de plantes destinées à être enfouies en
vert, cplles-ci sont enterrées dès que le cultivateur le juge utile (septembre,
octobre). Ce travail se fait à la main et d'après deux méthodes qne nous allons
exposer.
Fig. 2.
Les plantes, ayant été semées sur les espaces perpendiculaires à ceux sur
lesquels été fait le premier labour, des ouvriers, armés de pioches, enfouissent
ces végétaux en ramenant la terre de droite et de gauche, suivant la direction
des flèches indiquées sur la figure 2, et formant un long billon xx', zz, entre les
lignes de trous faits en juin ou en décembre précédent.
Par un deuxième procédé, on enterre les plantes vertes dans des excavations
qu'on creuse à mesure, spécialement à cet effet. On a recours à deux ouvriers.
Le premier, muni de sa pioche, creuse un trou dans le prolongement de celui
fait en décembre ou en juin, pendant que le deuxième arrache un paquet de
tiges, en forme une botte qui, mise à plat dans l'excavation, est recouverte par
le premier ouvrier, avec la terre qui en est sortie. Puis, à l'aide de la charrue
les trous qui serviront à la nouvelle plantation. Ces travaux mènent générale-
ment le planteur jusqu'à la mi-décembre, dans un cas, en fin juin, dans l'autre.
Les champs libres en décembre reçoivent les malangas, les patates, les
maniocs, ou un peu plus tard les ignames : ceux qui ont été débarrassés en
juin, au contraire, reçoivent une plante à végétation plus rapide, mais pour
grains ou pour fourrage, sorgho, plante à engrais verts.
Les façons culturales. ne sont pas négligées pendant la végétation de ces
plantes, des binages répétés en temps voulu assurent le parfait entretien du
terrain.
D'une façon ou d'une autre, en octobre, les champs qui doivent recevoir les
nouvelles plantations sont généralement débarrassées des récoltes qu'ils portent
de façon à subir les préparations voulues.
Si le terrain avait reçu une culture de plantes destinées à être enfouies en
vert, cplles-ci sont enterrées dès que le cultivateur le juge utile (septembre,
octobre). Ce travail se fait à la main et d'après deux méthodes qne nous allons
exposer.
Fig. 2.
Les plantes, ayant été semées sur les espaces perpendiculaires à ceux sur
lesquels été fait le premier labour, des ouvriers, armés de pioches, enfouissent
ces végétaux en ramenant la terre de droite et de gauche, suivant la direction
des flèches indiquées sur la figure 2, et formant un long billon xx', zz, entre les
lignes de trous faits en juin ou en décembre précédent.
Par un deuxième procédé, on enterre les plantes vertes dans des excavations
qu'on creuse à mesure, spécialement à cet effet. On a recours à deux ouvriers.
Le premier, muni de sa pioche, creuse un trou dans le prolongement de celui
fait en décembre ou en juin, pendant que le deuxième arrache un paquet de
tiges, en forme une botte qui, mise à plat dans l'excavation, est recouverte par
le premier ouvrier, avec la terre qui en est sortie. Puis, à l'aide de la charrue
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