Titre : Revue des cultures coloniales
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1898-05-05
Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5134 Nombre total de vues : 5134
Description : 05 mai 1898 05 mai 1898
Description : 1898/05/05 (A2,N12,T2). 1898/05/05 (A2,N12,T2).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k64196892
Source : CIRAD, 2012-231823
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
148 REVUE DES CULTURES COLONIALES
,obtenu au bout de la septième DU de la huitième année. En douze ans la valeur
de la récolte serait doublée 1 »
Ces citations démontrent que, de-toutes parts, gouvernements et particuliers entre-
voient nettement les profits considérables réservés aux clairvoyants, qui auront
entrepris, en temps opportun, la culture des essences à caoutchouc, que les procédés
barbares d'exploitation détruisent de plus en plus dans les pays producteurs. Or nous
possédons à Madagascar et dans presque toute l'Afrique occidentale'd'immenses régions
éminemment propices à cette culture. Nous devons nous efforcer d'en tirer parti et de
ne pas nous laisser devancer dans cette voie par des rivaux plus prévoyants.
La Revue s'attachera activement à encourager et à faciliter ce mouvement : d'une
part, en renseignant ses lecteurs le plus diligemment et le plus complètement possible
sur les procédés de culture et les résultats obtenus; en leur signalant, d'autre part, les
moyetas de se procurer de bonnes semences, dont la pénurie actuelle est un obstacle à
l'extension rapide de la culture du caoutchouc.
LE CAFÉ DE LIBERIA
Nous continuons la publication, commencée dans le dernier numéro de la Revue, des
informations et documents recueillis au cours de l'enquête que nous poursuivons sur
la question, si importante pour nos planteurs, de la culture et de l'avenir commercial
du café de Libéria.
En premier lieu, nous reproduisons les indications très utiles, fournies par un intel-
ligent planteur de la Cochinchine, M. Reilhac. -
Mode de préparation du café de Liberia.
- Au moment où les bruits les plus alarmants nous parviennent d'Europe sur
l'avenir du café libériet, le seul, hélas! dont la culture soit possible en Cochin-
chine, il n'est pas hors de propos de rechercher attentivement les causes qui
déprécient cette denrée.
Un planteur de la colonie, récemment arrivé de France, m'a affirmé que la
libèria n'était plus coté sur les marchés de la métropole et que des stocks considé-
rables encombraient les entrepôts de nos grandes places commerciales sans pou-
voir trouver leur écoulement.
Tout en faisant la.part de l'exagération dans cette nouvelle pessimiste, il faut
cependant bien reconnaître que la qualité du café libèria, celui récolté en Cochin-
chine du moins, est telle que la répugnance du consommateur s'explique aisé-
ment.
Les expériences réitérées auxquelles je me suis livré à ce sujet me permettent
d'affimer que l'infériorité du café libèria récolté en Cochinchine est due unique-
ment à une décortication défectueuse.
*
Deux moyens sont ordinairement employés par les producteurs de la colonie
pour dépouiller le café de son péricarpe et de la pellicule cornée qui recouvre la
semence.
La première manipulation consiste à metlre le fruit à l'état de cerise, dans
l'eau et à l'y laisser macérer jusqu'à ce que 1 état,, de fermentation soit assez
avancé pour permettre au péricarpe, sous la pression d'un pied nu de se séparer
,obtenu au bout de la septième DU de la huitième année. En douze ans la valeur
de la récolte serait doublée 1 »
Ces citations démontrent que, de-toutes parts, gouvernements et particuliers entre-
voient nettement les profits considérables réservés aux clairvoyants, qui auront
entrepris, en temps opportun, la culture des essences à caoutchouc, que les procédés
barbares d'exploitation détruisent de plus en plus dans les pays producteurs. Or nous
possédons à Madagascar et dans presque toute l'Afrique occidentale'd'immenses régions
éminemment propices à cette culture. Nous devons nous efforcer d'en tirer parti et de
ne pas nous laisser devancer dans cette voie par des rivaux plus prévoyants.
La Revue s'attachera activement à encourager et à faciliter ce mouvement : d'une
part, en renseignant ses lecteurs le plus diligemment et le plus complètement possible
sur les procédés de culture et les résultats obtenus; en leur signalant, d'autre part, les
moyetas de se procurer de bonnes semences, dont la pénurie actuelle est un obstacle à
l'extension rapide de la culture du caoutchouc.
LE CAFÉ DE LIBERIA
Nous continuons la publication, commencée dans le dernier numéro de la Revue, des
informations et documents recueillis au cours de l'enquête que nous poursuivons sur
la question, si importante pour nos planteurs, de la culture et de l'avenir commercial
du café de Libéria.
En premier lieu, nous reproduisons les indications très utiles, fournies par un intel-
ligent planteur de la Cochinchine, M. Reilhac. -
Mode de préparation du café de Liberia.
- Au moment où les bruits les plus alarmants nous parviennent d'Europe sur
l'avenir du café libériet, le seul, hélas! dont la culture soit possible en Cochin-
chine, il n'est pas hors de propos de rechercher attentivement les causes qui
déprécient cette denrée.
Un planteur de la colonie, récemment arrivé de France, m'a affirmé que la
libèria n'était plus coté sur les marchés de la métropole et que des stocks considé-
rables encombraient les entrepôts de nos grandes places commerciales sans pou-
voir trouver leur écoulement.
Tout en faisant la.part de l'exagération dans cette nouvelle pessimiste, il faut
cependant bien reconnaître que la qualité du café libèria, celui récolté en Cochin-
chine du moins, est telle que la répugnance du consommateur s'explique aisé-
ment.
Les expériences réitérées auxquelles je me suis livré à ce sujet me permettent
d'affimer que l'infériorité du café libèria récolté en Cochinchine est due unique-
ment à une décortication défectueuse.
*
Deux moyens sont ordinairement employés par les producteurs de la colonie
pour dépouiller le café de son péricarpe et de la pellicule cornée qui recouvre la
semence.
La première manipulation consiste à metlre le fruit à l'état de cerise, dans
l'eau et à l'y laisser macérer jusqu'à ce que 1 état,, de fermentation soit assez
avancé pour permettre au péricarpe, sous la pression d'un pied nu de se séparer
Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.96%.
En savoir plus sur l'OCR
En savoir plus sur l'OCR
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.96%.
-
-
Page
chiffre de pagination vue 22/34
- Recherche dans le document Recherche dans le document https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/search/ark:/12148/bpt6k64196892/f22.image ×
Recherche dans le document
- Partage et envoi par courriel Partage et envoi par courriel https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/share/ark:/12148/bpt6k64196892/f22.image
- Téléchargement / impression Téléchargement / impression https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/download/ark:/12148/bpt6k64196892/f22.image
- Acheter une reproduction Acheter une reproduction https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/pa-ecommerce/ark:/12148/bpt6k64196892
- Acheter le livre complet Acheter le livre complet https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/indisponible/achat/ark:/12148/bpt6k64196892
Facebook
Twitter