Revue des cultures coloniales

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Presse et revues

32 pages

Titre : Revue des cultures coloniales

Éditeur : [s.n.] (Paris)

Date d'édition : 1898-02-05

Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r

Type : texte texte

Type : publication en série imprimée publication en série imprimée

Langue : français

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Description : 05 février 1898 05 février 1898

Description : 1898/02/05 (A2,N9,T2). 1898/02/05 (A2,N9,T2).

Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad

Droits : Consultable en ligne

Identifiant : ark:/12148/bpt6k6419686t

Source : CIRAD, 2012-231823

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 12/08/2013

48 REVUE DES CULTURES COLONIALES

cordages de tous genres qui donnent lieu à une exportation considérable, et les
nattes, les couffins de tous genres, les paniers pour conserver les grains ou pour
transporter les olives, certains objets servant au harnachement des chameaux,
mulets et autres bêtes de somme.

H. TRIDON,
Rédacteur à la Direction du Commerce et de l'agriculture en Tunisie.

VARIÉTÉS

LES PLANTATIONS AU CONGO FRANÇAIS
La Revue a publié, dans les numéros de juillet et d'août, deux études sur les planta-
tions de la Société hollandaise et de la maison Ancel-Seitz au Congo français. On nous
communique aujourd'hui et nous nous empressons de reproduire un très intéressant
rapport concernant les plantations de la Société agricole et commerciale du Bas-
Ogooué, qui a été récemment adressé à l'administration locale de la Colonie par
un spécialiste aussi indépendant qu'autorisé.

La Société du Bas-Ogooué a été créée, il y a trois ans, par M. Jean Dybowski, avec
le concours de personnalités importantes du commerce et de l'industrie, en vue de
développer au Congo françaisia culture du café et du cacao.

Sous la direction de M. Rousselot, régisseur de la Société, les plantations se sont
développées graduellement et sans mécompte; elles sont aujourd'hui les plus impor-
tantes de la colonie au point de vue de la culture du cacaoyer.

Depuis l'envoi du rapport, les travaux de débroussement ont été poussés avec une
grande activité; 16.000 fossés ont été creusés et doivent à cette heure être occupés par
un pareil nombre de nouveaux pieds de caféiers et de cacaoyers.

Les décomptes des frais du premier établissement et d'entretien, et le tableau du ren-
dement annuel des plantations de cacaoyers donnent au travail que nous reproduisons
un intérêt tout à fait exceptionnel. -
RAPPORT SUR LA PLANTATION D'ASCHOUKA

Cette plantation se trouve sur la rive gauche de l'Ogooué à 100 milles environ
de Cap-Lop-ez. Elle a été commencée en 1891 par M. Rousselot et appartient,
depuis le 19 avril 1895, à la Société agricole et commerciale du Bas-Ogooué.

M. Rousselot en a conservé la direction.

La concession, dont une grande partie est en terrain plat, a été accordée en
1890. La superficie est de 1500 hectares sur lesquels 400 seulement sont exploi-
tables ; actuellement 80 hectares sont en exploitation. La forme de cette conces-
sion serait celle d'un triangle comprenant six kilomètres de rive sur cinq de
profondeur.

Nature du sol. — Le sol de la partie exploitable de la concession est d'origine
alluvionnaire ; le sous-sol est de nature argilo-siliceuse.

Nature des plantations. — La plantation a pour objet principal la production
du cacao, puis, en deuxième ligne, celle du café. La culture de la vanille sera
entreprise prochainement.

Disposition générale de la plantation. — La disposition générale de la plan-

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