Titre : L'Agriculture pratique des pays chauds : bulletin du Jardin colonial et des jardins d'essai des colonies françaises
Auteur : Jardin d'agronomie tropicale (Paris). Auteur du texte
Auteur : France. Inspection générale de l'agriculture coloniale. Auteur du texte
Éditeur : A. Challamel (Paris)
Éditeur : Société d'éditions géographiques, maritimes et colonialesSociété d'éditions géographiques, maritimes et coloniales (Paris)
Date d'édition : 1906-06-01
Contributeur : Perrier, Edmond (1844-1921). Directeur de publication
Contributeur : Wery, Georges Eugène (1861-1936). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34427633b
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 14345 Nombre total de vues : 14345
Description : 01 juin 1906 01 juin 1906
Description : 1906/06/01 (A6,N39)-1906/06/30. 1906/06/01 (A6,N39)-1906/06/30.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k64196840
Source : CIRAD, 2012-231834
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
LA PATHOLOGIE VÉTÉRINAIRE AUX COLONIES 471
des cas de Texas fever ; de temps en temps, les routes, les villes et
tout le pays a été peu à peu et graduellement infecté et, comme la
tique (Rhipicephalus Decoloratus), (qui est le véhicule germe de la
maladie), se trouve en grand nombre dans ce pays, tout a été réuni
pour disséminer l'infection.
Il est probable que l'infection a été apportée par les bêtes servant
aux transports et venant du Natal et du Transvaal où la maladie
existe depuis longtemps.
Les ravages de la malaria bovine furent retardés en Rhodésie par
ce fait qu'une grande partie du bétail a été décimée depuis 1894 par
la rinderpest, les tiques ne trouvant plus ou presque plus de bétail,
ne pouvaient s'infecter ni infecter de nouvelles bêtes, par consé-
quent. L'attention des éleveurs a été surtout attirée sur les dangers
de cette épizootie par ce fait que, en 1901, sur plus de 800 bêtes
importées d'Australie pour repeupler le pays des animaux que la
peste bovine avait fait mourir, trois seulement étaient vivantes au
bout de quelques semaines. Cette mortalité énorme fut suivie d'une
véritable épidémie l'an d'après sur le bétail.
Cette piroplasmose bovine peut revêtir une forme maligne et une
forme bénigne. Dans la première, les animaux présentent brusque-
ment une fièvre intense, 40 - 410, suivie plus ou moins vite d'abat-
tement et d'inappétence ; bientôt on constate de l'hémoglobinurie
très fréquente et la couleur rouillée des excréments qui sont sou-
vent diarrhéiques au début, puis très durs après, si le malade résiste
un peu. La destruction des globules sanguins par le Piroplasma
marche parfois avec une incroyable rapidité et l'urine paraît bientôt
noire ; quelquefois, au contraire, la perte des hématies reste limitée
et ce n'est guère que le dernier jour de la vie que l'urine rouge
apparaît.
Parfois même, ce dernier symptôme fait défaut. Pendant toute la
crise aiguë, la température reste élevée. Quand il se présente des
phénomènes nerveux, on croirait les animaux enragés.
La mort survient en trois à cinq jours, rarement huit à 10 jours;
dans ce dernier cas, l'ictère se montre fréquemment. Si l'animal
résiste, il peut aller rapidement vers la guérison ; ou bien il reste
extrêmement anémié, faible et amaigri pendant des semaines ; c'est
cette forme qui mériterait le nom de chronique ; elle peut se termi-
ner aussi par la mort des sujets qui se trouvent alors dans un véri-
table marasme.
des cas de Texas fever ; de temps en temps, les routes, les villes et
tout le pays a été peu à peu et graduellement infecté et, comme la
tique (Rhipicephalus Decoloratus), (qui est le véhicule germe de la
maladie), se trouve en grand nombre dans ce pays, tout a été réuni
pour disséminer l'infection.
Il est probable que l'infection a été apportée par les bêtes servant
aux transports et venant du Natal et du Transvaal où la maladie
existe depuis longtemps.
Les ravages de la malaria bovine furent retardés en Rhodésie par
ce fait qu'une grande partie du bétail a été décimée depuis 1894 par
la rinderpest, les tiques ne trouvant plus ou presque plus de bétail,
ne pouvaient s'infecter ni infecter de nouvelles bêtes, par consé-
quent. L'attention des éleveurs a été surtout attirée sur les dangers
de cette épizootie par ce fait que, en 1901, sur plus de 800 bêtes
importées d'Australie pour repeupler le pays des animaux que la
peste bovine avait fait mourir, trois seulement étaient vivantes au
bout de quelques semaines. Cette mortalité énorme fut suivie d'une
véritable épidémie l'an d'après sur le bétail.
Cette piroplasmose bovine peut revêtir une forme maligne et une
forme bénigne. Dans la première, les animaux présentent brusque-
ment une fièvre intense, 40 - 410, suivie plus ou moins vite d'abat-
tement et d'inappétence ; bientôt on constate de l'hémoglobinurie
très fréquente et la couleur rouillée des excréments qui sont sou-
vent diarrhéiques au début, puis très durs après, si le malade résiste
un peu. La destruction des globules sanguins par le Piroplasma
marche parfois avec une incroyable rapidité et l'urine paraît bientôt
noire ; quelquefois, au contraire, la perte des hématies reste limitée
et ce n'est guère que le dernier jour de la vie que l'urine rouge
apparaît.
Parfois même, ce dernier symptôme fait défaut. Pendant toute la
crise aiguë, la température reste élevée. Quand il se présente des
phénomènes nerveux, on croirait les animaux enragés.
La mort survient en trois à cinq jours, rarement huit à 10 jours;
dans ce dernier cas, l'ictère se montre fréquemment. Si l'animal
résiste, il peut aller rapidement vers la guérison ; ou bien il reste
extrêmement anémié, faible et amaigri pendant des semaines ; c'est
cette forme qui mériterait le nom de chronique ; elle peut se termi-
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