Titre : L'Agriculture pratique des pays chauds : bulletin du Jardin colonial et des jardins d'essai des colonies françaises
Auteur : Jardin d'agronomie tropicale (Paris). Auteur du texte
Auteur : France. Inspection générale de l'agriculture coloniale. Auteur du texte
Éditeur : A. Challamel (Paris)
Éditeur : Société d'éditions géographiques, maritimes et colonialesSociété d'éditions géographiques, maritimes et coloniales (Paris)
Date d'édition : 1906-05-01
Contributeur : Perrier, Edmond (1844-1921). Directeur de publication
Contributeur : Wery, Georges Eugène (1861-1936). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34427633b
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 14345 Nombre total de vues : 14345
Description : 01 mai 1906 01 mai 1906
Description : 1906/05/01 (A6,N38)-1906/05/31. 1906/05/01 (A6,N38)-1906/05/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6419683k
Source : CIRAD, 2012-231834
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
CULTURE ET PRÉPARATION DU CAOUTCHOUC 411
culture artificielle des caoutchouquiers. Au prix de grands sacrifices,
et en affrétant même un navire, le gouvernement indien est parvenu
à sauver d'une cargaison de graines, quelques centaines de plants
qui ont été distribués à Ceylan, dans l'Inde et à Singapour. Les
plants de Ceylan et de Singapour ont parfaitement réussi tandis que
les plants de l'Inde n'ont pas trouvé un sol et un climat, surtout un
climat, convenables. J'insiste sur ce fait qui démontre la nécessité
d'envisager les conditions climatériques d'un pays avant d'y intro-
duire une nouvelle plante, et qui fait ressortir également la réussite
des plantes à caoutchouc dans les pays dont le climat et le sol sont
analogues à ceux des Seychelles. L'on a bien dit que les plantes
bien venues à Singapour et à Ceylan ne produiraient pas de caout-
chouc, tout comme j'ai entendu affirmer le fait aux Seychelles. Or,
depuis 5 ans, grâce à l'énergie des directeurs des jardins de Péra-
dényia à Ceylan, et aussi à la bonne volonté de plusieurs voyageurs,
qui avaient traversé les forêts de l'Amérique et qui ont bien voulu
pratiquer des saignées sur les arbres cultivés de Singapour, à l'ins-
tar des procédés employés par les Américains du Sud, l'on est
arrivé, non seulement à produire du caoutchouc analogue au pro-
duit des forêts vierges, mais à l'extraire à meilleur marché et en plus
grande quantité d'arbres encore très jeunes.
La période expérimentale est donc terminée et aujourd'hui ce
n'est pas sur des suppositions que je me baserai pour vous indiquer
sommairement les conditions agricoles et industrielles qui sont
nécessaires à une bonne production de caoutchouc, mais sur des
données rigoureusement contrôlées qui sont fournies par les plan-
teurs de Ceylan, où l'on se pique, avec raison, de la plus grande
correction dans l'interprétation des faits agricoles.
ESPÈCES DE PLANJES QUI PRODUISENT LE CAOUTCHOUC DU COMMERCE
ET QUI ONT ÉTÉ INTRODUITES AUX SEYCHELLES
Le caoutchouc est produit par quatre familles de plantes.
1° Les Euphorbiacées, qui renferment l'Hevea Brasiliensis ou
paoutchouquier de Para ; le Manihot Glaziovii ou caoutchouquier de
Céara. Cette famille est représentée aux Seychelles par le manioc,
le tanghin rouge, le bois jasmin, le castique, etc.
20 Les Moracées, qui fournissent le caoutchouc de Panama (Cas-
tilloa élastica) et le caoutchouc d'Annam (Ficus élastica). Cette
culture artificielle des caoutchouquiers. Au prix de grands sacrifices,
et en affrétant même un navire, le gouvernement indien est parvenu
à sauver d'une cargaison de graines, quelques centaines de plants
qui ont été distribués à Ceylan, dans l'Inde et à Singapour. Les
plants de Ceylan et de Singapour ont parfaitement réussi tandis que
les plants de l'Inde n'ont pas trouvé un sol et un climat, surtout un
climat, convenables. J'insiste sur ce fait qui démontre la nécessité
d'envisager les conditions climatériques d'un pays avant d'y intro-
duire une nouvelle plante, et qui fait ressortir également la réussite
des plantes à caoutchouc dans les pays dont le climat et le sol sont
analogues à ceux des Seychelles. L'on a bien dit que les plantes
bien venues à Singapour et à Ceylan ne produiraient pas de caout-
chouc, tout comme j'ai entendu affirmer le fait aux Seychelles. Or,
depuis 5 ans, grâce à l'énergie des directeurs des jardins de Péra-
dényia à Ceylan, et aussi à la bonne volonté de plusieurs voyageurs,
qui avaient traversé les forêts de l'Amérique et qui ont bien voulu
pratiquer des saignées sur les arbres cultivés de Singapour, à l'ins-
tar des procédés employés par les Américains du Sud, l'on est
arrivé, non seulement à produire du caoutchouc analogue au pro-
duit des forêts vierges, mais à l'extraire à meilleur marché et en plus
grande quantité d'arbres encore très jeunes.
La période expérimentale est donc terminée et aujourd'hui ce
n'est pas sur des suppositions que je me baserai pour vous indiquer
sommairement les conditions agricoles et industrielles qui sont
nécessaires à une bonne production de caoutchouc, mais sur des
données rigoureusement contrôlées qui sont fournies par les plan-
teurs de Ceylan, où l'on se pique, avec raison, de la plus grande
correction dans l'interprétation des faits agricoles.
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ET QUI ONT ÉTÉ INTRODUITES AUX SEYCHELLES
Le caoutchouc est produit par quatre familles de plantes.
1° Les Euphorbiacées, qui renferment l'Hevea Brasiliensis ou
paoutchouquier de Para ; le Manihot Glaziovii ou caoutchouquier de
Céara. Cette famille est représentée aux Seychelles par le manioc,
le tanghin rouge, le bois jasmin, le castique, etc.
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tilloa élastica) et le caoutchouc d'Annam (Ficus élastica). Cette
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