Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
402 ÉTUDES ET MÉMOIRES
sous-sol perméable, et éviter les parties trop humides, les terrains trop bas, de même que les plateaux trop accidentés.
Une bonne précaution consiste à choisir les terrains, propres à la culture du cacaoyer, en saison des pluies, pour être bien certain ou que l'eau ne stagnera pas à la surface, ou ne sera pas retenue à une
faible profondeur, par un sous-sol imperméable, ce qui ferait certai- nement dépérir les cacaoyers, dès que leurs racines principales auraient atteint la couche d'eau retenue dans le sol.
Etant donnée la coupe de terrain ci-dessus, c'èst entre les points A et B que les cacaoyers se comporteront le mieux.
Nous avons vu qu'au Congo, les sols boisés sont les seuls qui puissent convenir à la culture du cacaoyer, les terrains de plaine, étant en général très pauvres. En terminant ce chapitre, nous croyons intéressant de donner, à titre de simple indication seulement, les Tésultats de l'analyse d'un mélange de plusieurs échantillons de terre provenant de l' « Ile aux Perroquets », plantation de cacaoyers dans l'estuaire du Gabon 1.
Analyse chimique Azote. 0.2216 Acide phosphorique 0.272 Chaux. 0.2940 Magnébie 0 1150 Potasse 0.0952 Soude V traces Oxyde de fer. o. 1.30 Acide sulfurique 0.054
Le sol de cette plantation, comme on peut s'en rendre compte par les chiffres de l'analyse physique, est essentiellement sablon- neux ; les cacaoyers s'y comportent bien et fructifient abondamment depuis-huit ans.
1. Ces chiffres nous ont été obligeamment communiqués par M. H. Janselme, pro- priétaire de cette plantation.
[A suivre.)
Ch. CHALOT Ancien Dv du Jardin de Libreville Prof. à l'École suplc d'Agriculture coloniale.
M. Luc Chef du service de UAgriculture du Congo français et Dépendances.
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