Titre : L'Agriculture pratique des pays chauds : bulletin du Jardin colonial et des jardins d'essai des colonies françaises
Auteur : Jardin d'agronomie tropicale (Paris). Auteur du texte
Auteur : France. Inspection générale de l'agriculture coloniale. Auteur du texte
Éditeur : A. Challamel (Paris)
Éditeur : Société d'éditions géographiques, maritimes et colonialesSociété d'éditions géographiques, maritimes et coloniales (Paris)
Date d'édition : 1906-04-01
Contributeur : Perrier, Edmond (1844-1921). Directeur de publication
Contributeur : Wery, Georges Eugène (1861-1936). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34427633b
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 14345 Nombre total de vues : 14345
Description : 01 avril 1906 01 avril 1906
Description : 1906/04/01 (A6,N37)-1906/04/30. 1906/04/01 (A6,N37)-1906/04/30.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k64196825
Source : CIRAD, 2012-231834
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
314 ÉTUDES ET MÉMOIRES
sant sur des sables quaternaires s (sables rouges avec concrétions de
grains de quartz agglomérés par un ciment calcaire rougeâtre). Les
petits jardins J, qui renferment ensemble 2.500 palmiers, sont
enfouis les uns à côté des autres dans la plaine à des profon-
deurs variables qui atteignent parfois 4 mètres. On parvient ainsi,
dit M. Ville, ingénieur en chef des Mines 1, en dénudant le
terrain, à planter le palmier dans une nappe d'eau d'infiltration n
qui se trouve à 4m 50 sous le sol naturel x. Des murs de soutène-
ment a et h maintiennent les parois de sables rouges qui encaissent
les jardins J; on voit que les habitants d'El-Hadjira ont créé leur
oasis par un travail opiniâtre et bien capable d'effrayer sous la cha-
leur presque tropicale du Sahara. Les puits u ne sont maçonnés
que dans leur partie haute pour maintenir les sables mouvants et,
dans chaque jardin, on élève les eaux à l'aide d'une guerba en cuir
mue par un homme, système très employé même pour les puits pro-
fonds du pays des Beni-Mzab.
Enfin, sans amener de l'eau sur un sol frais, on peut en laisser à la
disposition des plantes cultivées une plus grande quantité en dimi-
nuant les pertes par évaporation à la surface de la terre, soit par
des hinages, soit en garnissant le sol de paillis confectionnés avec des
débris de divers végétaux, soit même en le recouvrant de matériaux
inertes (gravier, pierres cassées, mâchefer proposé pour nos
vignobles) ; inutile d'insister sur ces divers procédés qui sont
employés dans la culture courante, comme sur les terres qui con-
tiennent une certaine quantité de chlorures (l'évaporation faisant
remonter l'eau qui entraîne le sel des couches inférieures pour cris-
talliser à la surface en la rendant stérile).
Quand on a très peu d'eau à appliquer à de petites surfaces (jar-
dins potagers) il convient d'avoir recours à l'irrigation par asper-
sion, à l'aide d'un arrosoir ou de tout autre récipient, l'eau étant pui-
sée, transportée et distribuée par une opération manuelle comme
dans la plupart de nos jardins maraîchers de France.
Afin de diminuer les transports, il convient de répartir, dans le
jardin, des réservoirs a, a', h, h' (fig. 5) espacés d'une trentaine de
1. M. Ville, Voyage d'exploration dans les hassins du Hodna et du Sahara; Impri-
merie impériale, 1868, p. 468-469.
sant sur des sables quaternaires s (sables rouges avec concrétions de
grains de quartz agglomérés par un ciment calcaire rougeâtre). Les
petits jardins J, qui renferment ensemble 2.500 palmiers, sont
enfouis les uns à côté des autres dans la plaine à des profon-
deurs variables qui atteignent parfois 4 mètres. On parvient ainsi,
dit M. Ville, ingénieur en chef des Mines 1, en dénudant le
terrain, à planter le palmier dans une nappe d'eau d'infiltration n
qui se trouve à 4m 50 sous le sol naturel x. Des murs de soutène-
ment a et h maintiennent les parois de sables rouges qui encaissent
les jardins J; on voit que les habitants d'El-Hadjira ont créé leur
oasis par un travail opiniâtre et bien capable d'effrayer sous la cha-
leur presque tropicale du Sahara. Les puits u ne sont maçonnés
que dans leur partie haute pour maintenir les sables mouvants et,
dans chaque jardin, on élève les eaux à l'aide d'une guerba en cuir
mue par un homme, système très employé même pour les puits pro-
fonds du pays des Beni-Mzab.
Enfin, sans amener de l'eau sur un sol frais, on peut en laisser à la
disposition des plantes cultivées une plus grande quantité en dimi-
nuant les pertes par évaporation à la surface de la terre, soit par
des hinages, soit en garnissant le sol de paillis confectionnés avec des
débris de divers végétaux, soit même en le recouvrant de matériaux
inertes (gravier, pierres cassées, mâchefer proposé pour nos
vignobles) ; inutile d'insister sur ces divers procédés qui sont
employés dans la culture courante, comme sur les terres qui con-
tiennent une certaine quantité de chlorures (l'évaporation faisant
remonter l'eau qui entraîne le sel des couches inférieures pour cris-
talliser à la surface en la rendant stérile).
Quand on a très peu d'eau à appliquer à de petites surfaces (jar-
dins potagers) il convient d'avoir recours à l'irrigation par asper-
sion, à l'aide d'un arrosoir ou de tout autre récipient, l'eau étant pui-
sée, transportée et distribuée par une opération manuelle comme
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