Titre : L'Agriculture pratique des pays chauds : bulletin du Jardin colonial et des jardins d'essai des colonies françaises
Auteur : Jardin d'agronomie tropicale (Paris). Auteur du texte
Auteur : France. Inspection générale de l'agriculture coloniale. Auteur du texte
Éditeur : A. Challamel (Paris)
Éditeur : Société d'éditions géographiques, maritimes et colonialesSociété d'éditions géographiques, maritimes et coloniales (Paris)
Date d'édition : 1906-05-01
Contributeur : Perrier, Edmond (1844-1921). Directeur de publication
Contributeur : Wery, Georges Eugène (1861-1936). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34427633b
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 14345 Nombre total de vues : 14345
Description : 01 mai 1906 01 mai 1906
Description : 1906/05/01 (A6,N38)-1906/05/31. 1906/05/01 (A6,N38)-1906/05/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6419683k
Source : CIRAD, 2012-231834
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
L'ARACHIDE 375
sément à cause de ce travail de la séparation des gousses. Pour
surmonter la difficulté, on s'entend avec un chef de village, ou avec
quelques familles, en leur abandonnant une partie de la récolte, le
cinquième généralement. Comme la cueillette des gousses peut
attendre en plein air durant toute la saison sèche, on peut profiter,
pour passer ces marchés, du moment où le noir, ayant épuisé ses
provisions a le moins d'exigences.
On peut séparer par le battage en exposant les plantes alternati-
vement au soleil et à la rosée jusqu'à ce qu'elles deviennent friables.
On bat au fléau ou à la batteuse. Le fourrage est perdu ; perdus
également beaucoup de fruits : des gousses s'ouvrent et laissent
échapper les amandes qui sortent meurtries de l'opération. Le
produit n'a plus d'homogénéité, composé qu'il est de gousses encore
intactes et de graines plus ou moins altérées. Dans certaines circons-
tances cependant le battage peut être avantageux.
Dans les terres compactes, où la récolte est retardée par la force
même des choses, il reste facilement dans le sol 1/4 des gousses.
Si on veut les recueillir, on ne peut le faire qu'à la main. C'est au
cultivateur à juger s'il a intérêt ou non à cette opération. Dans la
culture familiale, cet intérêt existe toujours ; c'est une occupation
pour les enfants.
Lorsque le cultivateur n'enlève pas ces gousses restées dans le
sol, les glaneurs, les singes, les écureuils en font leur profit Enfin,
faut-il le dire, le maître avare, y envoie volontiers ses captifs cher-
cher leur nourriture.
Les gousses, recueillies dans des corbeilles, sont portées
devant les cases et étendues sur le sol durci des lieux de passage,
en couche de 10 à 15 centimètres d'épaisseur. Tous les matins, après
le lever du soleil, on les retourne à la main ou au rateau, pendant 5
à 10 jours, jusqu'à dessiccation. Puis on les emmagasine dans des
boundou comme pour le mil.
MALADIES ET ENNEMIS. L'arachide a ses maladies et ses enne-
mis.
La principale maladie est le pourridié; nous en avons déjà parlé
à propos des terrains humides. On l'observe encore dans les champs
qui n'ont pas subi un labour préparatoire. Les feuilles jaunissent,
se persillent et la plante finit généralement par périr.
Nous avons également dit un mot des déprédations des singes et
sément à cause de ce travail de la séparation des gousses. Pour
surmonter la difficulté, on s'entend avec un chef de village, ou avec
quelques familles, en leur abandonnant une partie de la récolte, le
cinquième généralement. Comme la cueillette des gousses peut
attendre en plein air durant toute la saison sèche, on peut profiter,
pour passer ces marchés, du moment où le noir, ayant épuisé ses
provisions a le moins d'exigences.
On peut séparer par le battage en exposant les plantes alternati-
vement au soleil et à la rosée jusqu'à ce qu'elles deviennent friables.
On bat au fléau ou à la batteuse. Le fourrage est perdu ; perdus
également beaucoup de fruits : des gousses s'ouvrent et laissent
échapper les amandes qui sortent meurtries de l'opération. Le
produit n'a plus d'homogénéité, composé qu'il est de gousses encore
intactes et de graines plus ou moins altérées. Dans certaines circons-
tances cependant le battage peut être avantageux.
Dans les terres compactes, où la récolte est retardée par la force
même des choses, il reste facilement dans le sol 1/4 des gousses.
Si on veut les recueillir, on ne peut le faire qu'à la main. C'est au
cultivateur à juger s'il a intérêt ou non à cette opération. Dans la
culture familiale, cet intérêt existe toujours ; c'est une occupation
pour les enfants.
Lorsque le cultivateur n'enlève pas ces gousses restées dans le
sol, les glaneurs, les singes, les écureuils en font leur profit Enfin,
faut-il le dire, le maître avare, y envoie volontiers ses captifs cher-
cher leur nourriture.
Les gousses, recueillies dans des corbeilles, sont portées
devant les cases et étendues sur le sol durci des lieux de passage,
en couche de 10 à 15 centimètres d'épaisseur. Tous les matins, après
le lever du soleil, on les retourne à la main ou au rateau, pendant 5
à 10 jours, jusqu'à dessiccation. Puis on les emmagasine dans des
boundou comme pour le mil.
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mis.
La principale maladie est le pourridié; nous en avons déjà parlé
à propos des terrains humides. On l'observe encore dans les champs
qui n'ont pas subi un labour préparatoire. Les feuilles jaunissent,
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Nous avons également dit un mot des déprédations des singes et
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