Titre : Revue internationale des produits coloniaux
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1935-05-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343784169
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 7259 Nombre total de vues : 7259
Description : 01 mai 1935 01 mai 1935
Description : 1935/05/01 (A10,N113)-1935/05/31. 1935/05/01 (A10,N113)-1935/05/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6418444g
Source : CIRAD, 2012-231858
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 11/11/2013
178 REVUE INTERNATIONALE DES PRODUITS COLONIAUX
de la route. On avait ainsi des pentes de un centimètre par mètre latéralement
sur U chaussée et cette pente était encore augmenée sur 50 centimètres de
chaque côté, pour la défense du caniveau.
« La circulation automobile ne saurait s'accommoder ni du bombement qui
doit être réduit au 1/10 (au plus) de ce qu'il était, soit un millimètre par
mètre, ni de la défense du caniveau qui doit être supprimée.
« Dans les virages, la chaussée doit être relevée à l'extérieur de la courbe et
cette disposition doit être d'autant plus accentuée que les véhicules appelés à
y circuler auront une plus grande vitesse.
« Enfin, la chaussée ne devra pas présenter d'ondulations, pour assurer la
circulation rapide et sûre des automobiles. Son revêtement devra pouvoir sup-
porter des poids, chaque jour plus lourds, que doivent transporter les camions.
Il y a 10 ans, une charge de deux tonnes était considérée comme un maximum,
mais maintenant un poids total de 15 tonnes n'a rien d'exagéré et les construc-
teurs ont déjà des études fort poussées pour des camions de 30 tonnes de charge
uti l e.
« Quoi qu'il en soit, l'étude comparative des réseaux routiers de nos colonies
et de ceux des colonies étrangères est tout à l'honneur de notre pays. Nos colo-
nies ont presque toutes un admirable réseau routier que l'on aménage chaque
jour et que r on adopte au trafic. Et ceux qui ont parcouru les colonies voisines
sont obligés de constater l'énorme différence entre les routes de l'étranger et
celles établies dans notre pays, qui sont bien tracées ou améliorées, bien entre-
tenues, et où la circulation assez rapide est presque toujours possible.
« Je tiens à donner ici sur le réseau colonial routier l' opinion d'un grand
journaliste anglais qui était aussi un grand voyageur. Après une randonnée en
Extrême-Orient où il avait successivement parcouru la Perse, TAfganistan,
l'Inde anglaise, la Birmanie, le Siam et notre Indochine, lord Northcliff se
plaisait à dire à ses hôtes de Saïgon : « Vraiment, il n'y a que les Français
qui savent construire et entretenir les routes ».
(t Il ne faudrait pas croire que le réseau colonial français soit la perfection
et qu'il n 'y ait pas d'améliorations très importantes à y apporter. Les moyens
de transports se transforment. Les routes doivent s'adapter aux véhicules chaque
jour plus lourds qui sont appelés à y circuler.
« On pourrait croire que l'augmentation de poids tout au moins nécessite une
refonte complète de la plateforme de la route dont le hérisson de fond de
forme devrait être particulièrement renforcé, cependant que l'épaisseur du revê-
tement de pierraille agglomérée avec du sable argileux sous un arrosage abondant
devrait augmenter l'épaisseur.
« Il n'en est rien cependant, et les travaux du Congrès de la Route qui vient
de se réunir à Munich, en septembre, établissent notamment sur des expériences
américaines que pour assurer la circulation des véhicules les plus lourds circu-
lant à de grandes vitesses, il n'est pas nécessaire que la route soit dure. Une
route souple faite sans hérisson, avec un revêtement léger, mais rigoureusement
plane, assurera beaucoup mieux, sans dommage, la circulation rapide de poids
lourds qu'une route beaucoup plus rigide, mais où on aura laissé subsister des
ondul ations longitudinales.
« Il faut donc des routes rigoureusement planes. Et ces routes planes, seule
l'utilisation d'outils mécaniques, les niveleuses, les planers, comme disent les
de la route. On avait ainsi des pentes de un centimètre par mètre latéralement
sur U chaussée et cette pente était encore augmenée sur 50 centimètres de
chaque côté, pour la défense du caniveau.
« La circulation automobile ne saurait s'accommoder ni du bombement qui
doit être réduit au 1/10 (au plus) de ce qu'il était, soit un millimètre par
mètre, ni de la défense du caniveau qui doit être supprimée.
« Dans les virages, la chaussée doit être relevée à l'extérieur de la courbe et
cette disposition doit être d'autant plus accentuée que les véhicules appelés à
y circuler auront une plus grande vitesse.
« Enfin, la chaussée ne devra pas présenter d'ondulations, pour assurer la
circulation rapide et sûre des automobiles. Son revêtement devra pouvoir sup-
porter des poids, chaque jour plus lourds, que doivent transporter les camions.
Il y a 10 ans, une charge de deux tonnes était considérée comme un maximum,
mais maintenant un poids total de 15 tonnes n'a rien d'exagéré et les construc-
teurs ont déjà des études fort poussées pour des camions de 30 tonnes de charge
uti l e.
« Quoi qu'il en soit, l'étude comparative des réseaux routiers de nos colonies
et de ceux des colonies étrangères est tout à l'honneur de notre pays. Nos colo-
nies ont presque toutes un admirable réseau routier que l'on aménage chaque
jour et que r on adopte au trafic. Et ceux qui ont parcouru les colonies voisines
sont obligés de constater l'énorme différence entre les routes de l'étranger et
celles établies dans notre pays, qui sont bien tracées ou améliorées, bien entre-
tenues, et où la circulation assez rapide est presque toujours possible.
« Je tiens à donner ici sur le réseau colonial routier l' opinion d'un grand
journaliste anglais qui était aussi un grand voyageur. Après une randonnée en
Extrême-Orient où il avait successivement parcouru la Perse, TAfganistan,
l'Inde anglaise, la Birmanie, le Siam et notre Indochine, lord Northcliff se
plaisait à dire à ses hôtes de Saïgon : « Vraiment, il n'y a que les Français
qui savent construire et entretenir les routes ».
(t Il ne faudrait pas croire que le réseau colonial français soit la perfection
et qu'il n 'y ait pas d'améliorations très importantes à y apporter. Les moyens
de transports se transforment. Les routes doivent s'adapter aux véhicules chaque
jour plus lourds qui sont appelés à y circuler.
« On pourrait croire que l'augmentation de poids tout au moins nécessite une
refonte complète de la plateforme de la route dont le hérisson de fond de
forme devrait être particulièrement renforcé, cependant que l'épaisseur du revê-
tement de pierraille agglomérée avec du sable argileux sous un arrosage abondant
devrait augmenter l'épaisseur.
« Il n'en est rien cependant, et les travaux du Congrès de la Route qui vient
de se réunir à Munich, en septembre, établissent notamment sur des expériences
américaines que pour assurer la circulation des véhicules les plus lourds circu-
lant à de grandes vitesses, il n'est pas nécessaire que la route soit dure. Une
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lourds qu'une route beaucoup plus rigide, mais où on aura laissé subsister des
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