Titre : Revue internationale des produits coloniaux
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1935-06-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343784169
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 7259 Nombre total de vues : 7259
Description : 01 juin 1935 01 juin 1935
Description : 1935/06/01 (A10,N114)-1935/07/31 (A10,N115). 1935/06/01 (A10,N114)-1935/07/31 (A10,N115).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6418445w
Source : CIRAD, 2012-231858
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 11/11/2013
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- Bois Coloniaux. - Huile. - Café
- .......... Page(s) .......... 223
218 REVUE INTERNATIONALE DES PRODUITS COLONIAUX
leurs régimes selon leur habitude, les mettent en stock pendant quelques jours,
puis les secouent et les heurtent pour que les fruits se détachent ; ils sont dans
une demi-fermentation qu'on accentue en les humectant et en les laissant encore
quelques jours en tas. Les fruits dont on a ou non retiré les noyaux, pressés
alors dans n'importe quelle presse, ne donnent que de l'huile très acide.
Méthode perfectionnée. — Les fruits sont détachés des rafles à la machette
et mis dans de vieilles touques à double fond, avec un peu d'eau, en dessous
desquelles on fait du feu. Les enzymes, de cette façon, sont partiellement
détruits et on presse immédiatement, ce qui donne une huile déjà beaucoup
moins acide.
Stérilisateur-dépulpeur Velghe (type 133, photo F). — De tout ce qui pré-
cède, il s'ensuit que pour améliorer les deux facteurs : rendement et qualité,
il faut' traiter les fruits le plus rapidement possible et dans une atmosphère sté-
rilisante. C'est ce qui se passe dans les usines bien installées, mais qui semblait
impossible dans les chefferies et chez les petits colons qui ne disposent ni de
force motrice, ni de vapeur. Les Ateliers Velghe ont résolu cette question en
construisant, sur le principe de leurs grands appareils d'usine, un stérilisateur
ayant les quatre qualités exigées pour l'indigène : robustesse, simplicité, sécurité
bon marché. Voici près de dix ans que les premiers ont été envoyés au Congo
et ils ne sont pas encore démolis.
Ces appareils (photo F) se composent d'une cuve verticale dans laquelle se
trouve un mouvet, dont les palettes tournent entre des palettes fixes. Le fonds
de cette cuve est perforé, c'est par là que s'échappe la vapeur produite par
l'ébullition à l'air libre (donc sous pression et sans plus de danger que celle
se dégageant d'une bouilloire) de l'eau se trouvant dans une seconde cuve placée
sous la première.
Un foyer pour chauffage au bois et aux tourteaux mélangés d'écaillés (sous-
produits de la fabrication) donne lar chaleur nécessaire pour porter l' eau à l'ébul-
lition et dégager la vapeur.
Les fruits frais sont versés dans la cuve supérieure, la vapeur en traverse
la masse à qui les mouvets donnent un mouvement continuel de brassage tant
vertical qu'horizontal.
La vapeur traversant la masse des fruits les stérilise et les gorge de vapeur,
ce qui rendra le travail à la presse plus aisé et augmentera le rendement et la
qualité de l'huile en détruisant les enzymes, source d'acidité. La forme des
palettes en acier spécial et leur disposition sont telles que toutes les fibres qui
constituent le péricarpe sont détachées de la noix, une par une, libérant ainsi
l'huile et effectuant un dépulpage si parfait que, à part le petit plumet se trou-
vant toujours au sommet des noix, celles-ci sortent de l'appareil absolument
lisses, noyées dans la masse des fibres détachées. Mais la vapeur ayant traversé
la masse des fruits pendant ce dupulpage, redescend sous forme de brouillard
d'eau condensée, entraînant une bonne partie de l'huile se trouvant dans les
fruits. En pratique environ 60 de l'huile que contiennent les fruits.
Or l' appareil étant intermittent, c'est-à-dire qu'on le charge de 40 à 60 kgs
de fruits (pour les appareils mus à la main), on brasse dans la vapeur pendant
20 à 30 minutes, puis on ouvre la porte de sortie. La masse (noyaux et pulpe
leurs régimes selon leur habitude, les mettent en stock pendant quelques jours,
puis les secouent et les heurtent pour que les fruits se détachent ; ils sont dans
une demi-fermentation qu'on accentue en les humectant et en les laissant encore
quelques jours en tas. Les fruits dont on a ou non retiré les noyaux, pressés
alors dans n'importe quelle presse, ne donnent que de l'huile très acide.
Méthode perfectionnée. — Les fruits sont détachés des rafles à la machette
et mis dans de vieilles touques à double fond, avec un peu d'eau, en dessous
desquelles on fait du feu. Les enzymes, de cette façon, sont partiellement
détruits et on presse immédiatement, ce qui donne une huile déjà beaucoup
moins acide.
Stérilisateur-dépulpeur Velghe (type 133, photo F). — De tout ce qui pré-
cède, il s'ensuit que pour améliorer les deux facteurs : rendement et qualité,
il faut' traiter les fruits le plus rapidement possible et dans une atmosphère sté-
rilisante. C'est ce qui se passe dans les usines bien installées, mais qui semblait
impossible dans les chefferies et chez les petits colons qui ne disposent ni de
force motrice, ni de vapeur. Les Ateliers Velghe ont résolu cette question en
construisant, sur le principe de leurs grands appareils d'usine, un stérilisateur
ayant les quatre qualités exigées pour l'indigène : robustesse, simplicité, sécurité
bon marché. Voici près de dix ans que les premiers ont été envoyés au Congo
et ils ne sont pas encore démolis.
Ces appareils (photo F) se composent d'une cuve verticale dans laquelle se
trouve un mouvet, dont les palettes tournent entre des palettes fixes. Le fonds
de cette cuve est perforé, c'est par là que s'échappe la vapeur produite par
l'ébullition à l'air libre (donc sous pression et sans plus de danger que celle
se dégageant d'une bouilloire) de l'eau se trouvant dans une seconde cuve placée
sous la première.
Un foyer pour chauffage au bois et aux tourteaux mélangés d'écaillés (sous-
produits de la fabrication) donne lar chaleur nécessaire pour porter l' eau à l'ébul-
lition et dégager la vapeur.
Les fruits frais sont versés dans la cuve supérieure, la vapeur en traverse
la masse à qui les mouvets donnent un mouvement continuel de brassage tant
vertical qu'horizontal.
La vapeur traversant la masse des fruits les stérilise et les gorge de vapeur,
ce qui rendra le travail à la presse plus aisé et augmentera le rendement et la
qualité de l'huile en détruisant les enzymes, source d'acidité. La forme des
palettes en acier spécial et leur disposition sont telles que toutes les fibres qui
constituent le péricarpe sont détachées de la noix, une par une, libérant ainsi
l'huile et effectuant un dépulpage si parfait que, à part le petit plumet se trou-
vant toujours au sommet des noix, celles-ci sortent de l'appareil absolument
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fruits. En pratique environ 60 de l'huile que contiennent les fruits.
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20 à 30 minutes, puis on ouvre la porte de sortie. La masse (noyaux et pulpe
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