Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch

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32 pages

Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch

Éditeur : [s.n.] (Paris)

Date d'édition : 1913-11-30

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789

Type : texte texte

Type : publication en série imprimée publication en série imprimée

Langue : français

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Description : 30 novembre 1913 30 novembre 1913

Description : 1913/11/30 (A13,N149). 1913/11/30 (A13,N149).

Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad

Droits : Consultable en ligne

Identifiant : ark:/12148/bpt6k6418419d

Source : CIRAD, 2012-235759

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 14/02/2013

No 149 - Nov. 1913 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE 3M

M. VON HASSEL indique qu'avec ce dispo-
sitif l'appareil est un peu plus compliqué,
ce qui, à notre avis, n'est pas un avan-
tage. Pour toutes ces zones d'exploitation
forestière, il faut faire simple et robuste;
simple, pour ne pas dérouter et rebuter les
ouvriers, robuste; pour avoir un fonction-
nement régulier qui n'exige pas la pré-
sence continuelle de techniciens chargés
des réparations. L'ingénieur affirme en
outre que la qualité de la gomme amazo-
nienne n'est pas due à la « defûmaçao »,
ce qui, on le sait, va à l'encontre d'expé-
riences récentes.

Nous écrivions aussi : «. Nous n'avons
trouvé aucun renseignement sur l'outil de
saignée. » M. VON HASSEL indique qu'on
peut utiliser un couteau de saignée quel-
conque, celui qu'on préférera.

Pour nous résumer, nous disons que la
conception d'actionner en même temps
des milliers de couteaux sur des-centaines
d'arbres, en opérant d'une usine centrale,
est intéressante. En parvenant àla réaliser,
M. VON HASSEL a obtenu un résultat méri-
toire : c'est là, comme il l'indique, le point
capital de son invention. Mais,les rensei-
gnements parus jusqu'à ce jour nous lais-
sent entrevoir que beaucoup de questions
"de détail sont insuffisamment au point et
peuvent venir, dans la pratique, détruire
les principaux avantages économiques de
la saignée en masse par. l'électricité.

V. C.

¡j3J

Les commandements du Planteur
de Cocotier.

M. LEO A. WALES a publié dans- « The
Journal o f the Jamaïca Agricul tural Society »
une série d'articles sur la culture du Coco-
tier. Nous comptons revenir prochainement
sur cette importante question, toute
d'actualité, en raison de la valeur de plus
en plus considérable prise par les matières
grasses, et aussi des nombreuses maladies
qui désolent actuellement les plantations
de Cocotiers.

En attendant, nous croyons intéress-aut
de mettre sous les yeux de nos lecteurs la
conclusion des articles de M. WALES, qui
constitue ce que l'on pourrait appeler les
« Commandements » du planteur de Coco-

tier. Ces remarques ont trait à un certain
nombre de points qui, trop souvent, sont
considérés comme-sans importance par les
planteurs.

Ne pas:
1. Considérer toute chose comme bien
assez bonne pour le Cocotier.

2. Se contenter de n'importe quelle noix
prise au hasard dans les champs pour
effectuer un semis.

3. Planter les plants trop près l'un de
l'autre (9 à 12 mètres est bien), ni trop pro-
fondément, surtout dans les terrains argi-
leux. "-
4. Creuser un trou pour y enfoncer la
plant ule dans l'espoir de la voir croître plus
vite.

5. Planter sur des sols-fortement argileux,
ni très marneux, ni à de hautes altitudes.

6. Nourrir le bétail avec de jeunes coco-
tiers : c'est de la folie.

7. Permettre à quiconque de couper de
jeunes feuilles, ni de faire des entailles
dans les troncs, cela amène des maladies.

8. Etre long à reconnaître les symptômes
des maladies et à appliquer les remèdes,
une maille faite à temps en sauve neuf.

9. Récolter des- noix non mûres pour le
marché.

10 Etre effrayé des nouvelles idées, ni
rejeter une théorie comme pas pratique
avant de l'avoir essayée.

Avoir soin de :
1. Se souvenir que le Cocotier répond
étonnamment aux soins qu'on lui donne et
à la culture.

2. Apporter la plus grande attention à
une sélection soignée et scientifique des
graines, et les prendre dans une bonne pé-
pinière.

3. Donner aux plantules une bonne fosse
bien large, avec un lit très doux pour les
y déposer.

4. Examiner avec soin fes sols et les

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