Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1913-11-30
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 6892 Nombre total de vues : 6892
Description : 30 novembre 1913 30 novembre 1913
Description : 1913/11/30 (A13,N149). 1913/11/30 (A13,N149).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6418419d
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 14/02/2013
*
350 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE N° 149 — Nov. 1913
quotidiennement, à un chien épuisé,
3 grammes d'extrait alcoolique ou 0 gr. 3
d'Oryzanine, il se remet vivement.
La diffusion de l'Oryzanine dans les
divers aliments est assez grande. Mais, au
Japon, le riz décortiqué forme un aliment
type du peuple, et l'absence d'Oryzanine
peut souvent intervenir, en particulier,
chez certains individus se nourrissant peu
ou mal et sans varier leur alimentation, et
travaillant dans les ateliers, les magasins
ou les prisons.
Ces phénomènes sont-ils dus seulement
à l'absence d'Oryzanine? De nouvelles ex-
périences sont évidemment nécessaires
pour fixer ce point si important; mais on
a remarqué, depuis plusieurs années, en
Extrême-Orient, que le béri-béri atteignait
surtout les hommes se nourrissant exclu-
sivement de riz décortiqué, et la plupart
des médecins locaux attribuent la diffusion
de cette maladie à cette alimentation dé-
fectueuse. En tous cas, les auteurs du tra-
vail que nous signalons ont isolé des
enveloppes du riz une substance intéres-
sante nouvelle, qui, si elle n'a pas le rôle
absolu qu'ils lui attribuent, doit présenter
des propriétés physiologiques spéciales
qu'ils sont actuellement en train d'étudier.
A. HÉBERT.
A propos de la saignée des arbres
à Caoutchouc par l'électricité.
Nous avons déjà signàlé à nos lecteurs
(« J. d'A. T. », n° 142) le procédé de l'ingé-
nieur G. VON HASSEL pour la saignée des
arbres à caoutchouc par l'électricité. Dans
la note que nous lui avons consacrée, nous
disions notamment : « Quel- coagulant em-
ploiera-t-on, qui permette de conserver
intact jusqu'à soixante jours un caout-
chouc qu'on n'aura ni fumé, ni séché ? »
Notre confrère, « Gummi Zeitung » (n°41,
11 juillet 1913) a publié une lettre de l'in-
génieur donnant quelques détails complé-
mentaires, et répondant notamment à la
question que nous venons de rappeler.
Les godets, placés sous chaque couteau,
contiennent comme coagulant de la créo-
sote; chaque .godet est tapissé d'une subs-
tance feutrée, du papier buvard au besoinr
qui absorbe l'eau en excès. Bon antiseptique,
la créosote doit conférer à la gomme une
bonne aptitude à la conservation. Mais il
reste à démontrer que, comme coagulant
dans un pareil système, elle donne une
gomme de qualité égale à la « fine hard
cure ». On peut se demander aussi com-
ment on remplit les godets avec le coagu-
lant : à la main sans doute? Le fait-on
souvent ou tous les deux mois? Dans le
premier cas, c'est la nécessité pour l'ou-
vrier d'accéder souvent à chaque arbre, ce
qui annihile un des avantages du procédé
électrique de saignée à distance ; dans le
second cas, c'est le coagulant lui-même
soumis à des variations qui seront incon-
nues : c'est par suite, comme produit, une
gomme essentiellement variable. Il y a
plus : le latex, arrivant dans un godet au
début et à la fin de l'écoulement d'une inci-
sion, ne renconlrera pas les mêmes condi-
tions de coagulation; car le coagulant doit
se diluer petit à petit, au fur et à mesure
que le latex y coule lentement, se coagule
et abandonne son sérum.
L'auteur ne semble pas d'ailleurs tenir
essentiellement à ce système, car il indique
qu'au lieu de coaguler en godet on peut
badigeonner avec la solution coagulante
l'écorce de l'arbre juste au-dessous de l'in-
cision. C'est là un procédé emprunté à
l'exploitation du Manihot Glaziowii par la
méthode Lewa. Rappelons qu'on ne peut
obtenir ainsi que des « scraps ».
Enfin, l'ingénieur a récemment pris un
brevet pour un dispositif qui permet d'en-
fumer le latex, sans doute dans les godets
de récolte eux-mêmes. La fumée est obtenue
par la combustion de noix de « Chapaja »
pulvérisées : la coagulation demanderait
deux minutes. Nous ne connaissons pas lev
détail de ce dispositif; aussi n'avons-nous
pas idée de la façon dont il peut fonctionner
sans détruire les principaux avantages de
la commande à distance des saignées.
350 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE N° 149 — Nov. 1913
quotidiennement, à un chien épuisé,
3 grammes d'extrait alcoolique ou 0 gr. 3
d'Oryzanine, il se remet vivement.
La diffusion de l'Oryzanine dans les
divers aliments est assez grande. Mais, au
Japon, le riz décortiqué forme un aliment
type du peuple, et l'absence d'Oryzanine
peut souvent intervenir, en particulier,
chez certains individus se nourrissant peu
ou mal et sans varier leur alimentation, et
travaillant dans les ateliers, les magasins
ou les prisons.
Ces phénomènes sont-ils dus seulement
à l'absence d'Oryzanine? De nouvelles ex-
périences sont évidemment nécessaires
pour fixer ce point si important; mais on
a remarqué, depuis plusieurs années, en
Extrême-Orient, que le béri-béri atteignait
surtout les hommes se nourrissant exclu-
sivement de riz décortiqué, et la plupart
des médecins locaux attribuent la diffusion
de cette maladie à cette alimentation dé-
fectueuse. En tous cas, les auteurs du tra-
vail que nous signalons ont isolé des
enveloppes du riz une substance intéres-
sante nouvelle, qui, si elle n'a pas le rôle
absolu qu'ils lui attribuent, doit présenter
des propriétés physiologiques spéciales
qu'ils sont actuellement en train d'étudier.
A. HÉBERT.
A propos de la saignée des arbres
à Caoutchouc par l'électricité.
Nous avons déjà signàlé à nos lecteurs
(« J. d'A. T. », n° 142) le procédé de l'ingé-
nieur G. VON HASSEL pour la saignée des
arbres à caoutchouc par l'électricité. Dans
la note que nous lui avons consacrée, nous
disions notamment : « Quel- coagulant em-
ploiera-t-on, qui permette de conserver
intact jusqu'à soixante jours un caout-
chouc qu'on n'aura ni fumé, ni séché ? »
Notre confrère, « Gummi Zeitung » (n°41,
11 juillet 1913) a publié une lettre de l'in-
génieur donnant quelques détails complé-
mentaires, et répondant notamment à la
question que nous venons de rappeler.
Les godets, placés sous chaque couteau,
contiennent comme coagulant de la créo-
sote; chaque .godet est tapissé d'une subs-
tance feutrée, du papier buvard au besoinr
qui absorbe l'eau en excès. Bon antiseptique,
la créosote doit conférer à la gomme une
bonne aptitude à la conservation. Mais il
reste à démontrer que, comme coagulant
dans un pareil système, elle donne une
gomme de qualité égale à la « fine hard
cure ». On peut se demander aussi com-
ment on remplit les godets avec le coagu-
lant : à la main sans doute? Le fait-on
souvent ou tous les deux mois? Dans le
premier cas, c'est la nécessité pour l'ou-
vrier d'accéder souvent à chaque arbre, ce
qui annihile un des avantages du procédé
électrique de saignée à distance ; dans le
second cas, c'est le coagulant lui-même
soumis à des variations qui seront incon-
nues : c'est par suite, comme produit, une
gomme essentiellement variable. Il y a
plus : le latex, arrivant dans un godet au
début et à la fin de l'écoulement d'une inci-
sion, ne renconlrera pas les mêmes condi-
tions de coagulation; car le coagulant doit
se diluer petit à petit, au fur et à mesure
que le latex y coule lentement, se coagule
et abandonne son sérum.
L'auteur ne semble pas d'ailleurs tenir
essentiellement à ce système, car il indique
qu'au lieu de coaguler en godet on peut
badigeonner avec la solution coagulante
l'écorce de l'arbre juste au-dessous de l'in-
cision. C'est là un procédé emprunté à
l'exploitation du Manihot Glaziowii par la
méthode Lewa. Rappelons qu'on ne peut
obtenir ainsi que des « scraps ».
Enfin, l'ingénieur a récemment pris un
brevet pour un dispositif qui permet d'en-
fumer le latex, sans doute dans les godets
de récolte eux-mêmes. La fumée est obtenue
par la combustion de noix de « Chapaja »
pulvérisées : la coagulation demanderait
deux minutes. Nous ne connaissons pas lev
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la commande à distance des saignées.
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