Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch

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Presse et revues

228 pages

Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch

Éditeur : [s.n.] (Paris)

Date d'édition : 1913-12-31

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789

Type : texte texte

Type : publication en série imprimée publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 6892 Nombre total de vues : 6892

Description : 31 décembre 1913 31 décembre 1913

Description : 1913/12/31 (A13,N150). 1913/12/31 (A13,N150).

Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad

Droits : Consultable en ligne

Identifiant : ark:/12148/bpt6k64184202

Source : CIRAD, 2012-235759

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 14/02/2013

382 - JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE N° 150 — Dec. 1913

pendant l'hiver, et que des maladies vien-
nent les altérer.

Enfin M. BORZI propose encore de multi-
plier le Ph. meianocarpa Naud. de Nice,
ou d'hybrider le Ph. dactylifera avec le ca-
nariensis plus résistant et plus précoce que
son congénère.

De toutes ces, méthodes, la première
semble seule pouvoir donner des résultats
appréciables, et les deux autres nécessite-
raient évidemment des études expérimen-
tales préalables. C. G.

ct{j

L'Arachide comme plante améliorante
dans fa culture du Maïs.

On propose actuellement en Afrique du
Sud (1) de remplacer dans la culture du
maïs les engrais verts par un système de
rotation, comprenant l'arachide en alter-
nance avoc le maïs
En Afrique du Sud, cette plante ne pré-
sente pas un marché très étendu, mais
celui-ci est cependant assez important pour
la rendre' intéressante, les prix, sur le
marché atteignant actuellement 9 sh. pour
100 livres anglaises.

ctt!"N1

Transport des graines d'Hévéa.

Cette question perd de son importance
du fait quer d'une part, il va y avoir un
arrêt dans l'extension des. cultures, et qu'ac-
tuellement,. d'autre part, presque tous les
pays où se cultive l'Hévéa trouvent ou
vont trouver sur place les graines dont ils
peuvent avoir besoin. Elle présente, néan-
moins, toujours de l'intérèt, car, lorsqu'on
aura sélectionné des types, les planteurs
chercheront, sans doute, à se procurer,
même fort loin, des graines de ces types
sélectionnés.

MM. J. B. HARRISON,. F. A. STOCK DALE
et S. H. BATLET ont donné, à ce sujet,
d'intéressants renseignements, lors de la

(1) Agr. Journal of the Union of South Afriea.

Vol. VI, no 3r sept. 1913.

conférence agricole, tenue en 1912, à Tri-
nidad. Les services agricoles de la Guyane
britannique ont reçu presque toutes leurs
graines d'Hévéa des Jardins botaniques de
Ceylan et de Singapore, et du Départe-
ment forestier de Pérak. Ce sont les envois
du Jardin botanique de Singapore qui don-
nèrent les meilleurs résultats. La formule
définitivement adoptée est la suivante : les
graines sont emballées dans des cendres
de balle de riz, en caisses bien ajustées,
mais non hermétiquement closes. Il faut
mettre de 500 à 600 graines au plus par
caisse et faire l'envoi par colis postal. Un
envoi de Ceylan, à raison de 900 graines
par caisse, ne donna que 6,7 °/o de ger-
minations. Un autre envoi de Pérak (plus
de 200.000 graines), en boîtes hermétique-
ment closes, ne donna même pas 2 0/0 de
germinations : l'insuffisance d'aération
avait dû occasionner des fermentations,
qui avaient détruit leur pouvoir germi-
natif.

A noter que, l'emballage étant le même,
les graines de la récolte d'automne donnent
un meilleur pourcentage de germinations
et des jeunes plants plus vigoureux que la
récolte de printemps. Un envoi du Jardin
botanique de Singapore, préparé comme
nous l'avons indiqué ci-dessus, a même
donné, avec des graines d'automne, une
germination de 86,3 °/0 (sw50.000 gJaines).

Nouvelles plantes à Caoutchouc d'Indochine.

Deux mémoires récents de MM. DLBARD
et PH. EnERHARDT (1) ont donné, outre la
description de nouvelles espèces caout-
choutifères, d'intéressants détails sur le
caoutchouc qu'elles produisent.

Des espèces de G. Tabernœmo?itana, sus-
ceptibles de fournir du caoutchouc, ont
déjà été signalées en Afrique (Sao. Thomé,

(1) I. A propos des caoutchoucs de Tabernœ montana
8 p. Tiré à part des « Annales de la Science agrono-
mique Il. Berger-Levrault, 1913. II. Sur deux Pltmba-
rium indocbraois et leurs produits.

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