Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1913-11-30
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 30 novembre 1913 30 novembre 1913
Description : 1913/11/30 (A13,N149). 1913/11/30 (A13,N149).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6418419d
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 14/02/2013
348 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE NI 149 - Nov. 1913
ionnées. Tous les types de caoutchouc du
Brésil sont représentés, et il en est de
même pour le cacao, le tabac, le coton.
La salle des produits agricoles contient
quantité d'échantillons de riz, blé, maïs,
manioc, haricots, piment, les diverses
farines, etc., les graines oléagineuses, ré-
sines, cires végétales, les fruits divers, de-
puis l' « abacaxi » (var. d'ananas) et la man-
gue, jusqu'au raisin de table qu'on cultive
près des grandes villes du Sud. Trois salles
encore sont réservées aux plantes médici-
nales (salsepareille, ipéca', jaborandi, etc.),
aux plantes à fibres et à une remarquable
exposition de bois de toutes natures (palis-
sandre, bois de rose, etc.). Dans la salle
de travail se trouve une fort belle collec-
tion d'insectes et d'animaux aquatiques :
nous signalerons particulièrement les co-
cons de vers-à-soie, et les fameuses grosses
crevettes roses, les « camaroes », dont les
plus réputées sont pêchées à Maranhao.
Enfin, c'est une collection imposante de
minéraux les plus divers et de pierres pré-
cieuses. C'est dire quelle excellente docu-
mentation fournit cette exposition avec
ses notices explicatives, ses cartes, dia-
grammes, tableaux et collections de pho-
tographies, documentation que complète
une bibliothèque contenant 9.000 ouvrages
ou documents sur le Brésil.
Tous ceux qui ont vu, au Brésil même,
quelles extraordinaires richesses peut
fournir son sol, retrouvent avec plaisir les
produits si variés de l'immense République ;
et ceux qui ne le connaissent que par les
livres et les expositions internationales,
ont été émerveillés par la diversité des res-
sources, qui permet de faire voisiner dans
cette exposition le cacao et le blé, le caout-
chouc d'Hévéa et le maté. -
Paris possède donc maintenant, grâce
au Gouvernement Brésilien, un nouveau
Musée hautement instructif, qui ne le cède
en rien, pour la richesse et l' heureuse dis-
position des collections, au Musée com-
mercial de Rio de Janeiro. Chacun peut
aller s'y documenter : la bibliothèque per-
met à quiconque de compléter l'enseigne-
ment du Musée. On est assuré d'être ac-
cueilli dans cette dépendance du Ministère
de l'Agriculture de la Fédération, suivant
cette légendaire hospitalité brésilienne,
qui est faite d'exquise courtoisie et de char-
mante cordialité (1).
Y. C.
Germination des graines
d' « Elaeis guineensis ».
On sait que, parmi les nombreuses diffi-
cultés que présente la multiplication par
semis du palmier à huile, l'une des prin-
ci pales réside dans l'irrégularité de la
germination des graines.
Le « Pflanzer » (n° 17, 1912) recom-
mande le procédé suivant pour régulariser
la germination de ces semences :
On place les fruits dans une caisse ou
dans un sac et on les y laisse séjourner une
semaine. IJ se produit de suite une éléva-
tion de température et une fermentation.
Ces graines germent alors très régulière-
ment.
Ce résultat est attribué, d'une part à la
disparition de l'huile, ce qui faciliterait
l'entrée de l'eau nécessaire à l'imbibition
de la graine et, d'autre part, à l'élévation de
la température, qui exercerait une action
stimulante sur la germination.
Ce procédé, qui rendrait de grands ser-
vices si son efficacité était reconnue, ga-
gnerait évidemment à être expérimenté
d'une manière quelque peu scientifique.
C. G.
La désinfection des graines de Coton
en Algérie.
Un arrêté paru au « Journal Officiel de
l'Algérie», au mois de janvier dernier, porte
interdiction de l'importation des graines
de coton, de toute provenance, encore
pourvues de bourre. De plus, les graines
(1) Le Musée est ouvert au public, dès maintenant,
tous les jours, sauf les dimanches et fêtes, au Bureau
de Renseignements du Brésil à Pari?, 191, rue Saint-
Honoré.
ionnées. Tous les types de caoutchouc du
Brésil sont représentés, et il en est de
même pour le cacao, le tabac, le coton.
La salle des produits agricoles contient
quantité d'échantillons de riz, blé, maïs,
manioc, haricots, piment, les diverses
farines, etc., les graines oléagineuses, ré-
sines, cires végétales, les fruits divers, de-
puis l' « abacaxi » (var. d'ananas) et la man-
gue, jusqu'au raisin de table qu'on cultive
près des grandes villes du Sud. Trois salles
encore sont réservées aux plantes médici-
nales (salsepareille, ipéca', jaborandi, etc.),
aux plantes à fibres et à une remarquable
exposition de bois de toutes natures (palis-
sandre, bois de rose, etc.). Dans la salle
de travail se trouve une fort belle collec-
tion d'insectes et d'animaux aquatiques :
nous signalerons particulièrement les co-
cons de vers-à-soie, et les fameuses grosses
crevettes roses, les « camaroes », dont les
plus réputées sont pêchées à Maranhao.
Enfin, c'est une collection imposante de
minéraux les plus divers et de pierres pré-
cieuses. C'est dire quelle excellente docu-
mentation fournit cette exposition avec
ses notices explicatives, ses cartes, dia-
grammes, tableaux et collections de pho-
tographies, documentation que complète
une bibliothèque contenant 9.000 ouvrages
ou documents sur le Brésil.
Tous ceux qui ont vu, au Brésil même,
quelles extraordinaires richesses peut
fournir son sol, retrouvent avec plaisir les
produits si variés de l'immense République ;
et ceux qui ne le connaissent que par les
livres et les expositions internationales,
ont été émerveillés par la diversité des res-
sources, qui permet de faire voisiner dans
cette exposition le cacao et le blé, le caout-
chouc d'Hévéa et le maté. -
Paris possède donc maintenant, grâce
au Gouvernement Brésilien, un nouveau
Musée hautement instructif, qui ne le cède
en rien, pour la richesse et l' heureuse dis-
position des collections, au Musée com-
mercial de Rio de Janeiro. Chacun peut
aller s'y documenter : la bibliothèque per-
met à quiconque de compléter l'enseigne-
ment du Musée. On est assuré d'être ac-
cueilli dans cette dépendance du Ministère
de l'Agriculture de la Fédération, suivant
cette légendaire hospitalité brésilienne,
qui est faite d'exquise courtoisie et de char-
mante cordialité (1).
Y. C.
Germination des graines
d' « Elaeis guineensis ».
On sait que, parmi les nombreuses diffi-
cultés que présente la multiplication par
semis du palmier à huile, l'une des prin-
ci pales réside dans l'irrégularité de la
germination des graines.
Le « Pflanzer » (n° 17, 1912) recom-
mande le procédé suivant pour régulariser
la germination de ces semences :
On place les fruits dans une caisse ou
dans un sac et on les y laisse séjourner une
semaine. IJ se produit de suite une éléva-
tion de température et une fermentation.
Ces graines germent alors très régulière-
ment.
Ce résultat est attribué, d'une part à la
disparition de l'huile, ce qui faciliterait
l'entrée de l'eau nécessaire à l'imbibition
de la graine et, d'autre part, à l'élévation de
la température, qui exercerait une action
stimulante sur la germination.
Ce procédé, qui rendrait de grands ser-
vices si son efficacité était reconnue, ga-
gnerait évidemment à être expérimenté
d'une manière quelque peu scientifique.
C. G.
La désinfection des graines de Coton
en Algérie.
Un arrêté paru au « Journal Officiel de
l'Algérie», au mois de janvier dernier, porte
interdiction de l'importation des graines
de coton, de toute provenance, encore
pourvues de bourre. De plus, les graines
(1) Le Musée est ouvert au public, dès maintenant,
tous les jours, sauf les dimanches et fêtes, au Bureau
de Renseignements du Brésil à Pari?, 191, rue Saint-
Honoré.
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