Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1913-12-31
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 6892 Nombre total de vues : 6892
Description : 31 décembre 1913 31 décembre 1913
Description : 1913/12/31 (A13,N150). 1913/12/31 (A13,N150).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k64184202
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 14/02/2013
380 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE N° 150 - Déc. 1913
Pour les rouilles, en particulier, on a
fait intervenir diverses hypothèses, dont la
plus connue est la théorie du mycoplasma
de J. ERlKISON.
M. BEAUVERIE (1) qui, depuis deux ans,
a examiné avec soin un grand nombre de
grains de céréales et de graminées au mo-
ment de leur chute, a pu se rendre compte
que les glumes des grains vêtus, ou le
péricarpe ou enveloppe des grains nus,
entraînaient très fréquemment avec eux
des plages infectées et des sores. contenant
de nombreuses spores. Dans certains cas,
comme celui, par exemple, de l'Orge, les
glumelles, infectées à leur - face interne,
se soudent au fruit par leurs bords et
entraînent ainsi avec lui le germe des ma-
- ladies.
Enfin, ajoutons encore que lorsque le
grain mûr, détaché de la plante, s'est
quelque peu desséché, il est fort difficile,
sinon impossible à l'œil nu, d'y déceler la
trace du champignon.
M. BEAUVERIE attribue à ces grains con-
taminés la cause de la première invasion
des rouilles à la reprise de la végétation.
Ces observations de M. BEAUVERIE aide-
ront, sans aucun doute, à comprendre, et,
par conséquent, à combattre l'invasion de
la rouille dans toutes les cultures de
plantes annuelles, en appelant l'attention
sur l'une des causes probables de dissémi-
nation.
C.-L. GATIN.
c{ g 'Ñ,.!à>
Fourrages d'été dans les régions arides
M. I. BALDRATI a fait des essais d'intro-
duction en Erythrée de plantes fourragères
pérennes, dont nous croyons intéressant
de donner le résultat.
Atriplex semibaccata. - Introduite en
1903. Semée à Asmara à environ 2.350 m.
d'altitude. S'est développée rapidement sur
un terrain rocheux. Produit un fourrage
vert abondant et résistant aux sécheresses
(1) Voir « Comptes Rendus de l'Académie des
Sciences », séince du 3 novembre 1913.
les plus obstinées. N'est pas trop dure et
est mangéé par toute espèce d'animal do-
mestique. Se répand très rapidement et
très abondamment.
A. vesicaria. - Introduite en 1905, après
d'infructueuses tentatives. Vient en droite
ligne de l'Australie. C'est une broussaille
basse, mi-ligneuse, qui dure rarement plus
d'une année. Produit grande quantité de
graines transportées par leventàde grandes
distances, mais ces graines parviennent
rarement à maturité, ce qui fait que la dif-
fusion de A. vesicaria est moins impor-
tante que celle de A. semibaccata.
A. nummularia. - Introduite seulement
en 1908. Fourrage de haute valeur pour
pays secs, mais dont le rendement n'est
pas uniforme.
A. halimus. - Introduite en 1904. Forme
de merveilleux buissons impénétrables de
1 m. 50 de haut et de 2 m. et plus de dia-
mètre. Résiste à la sécheresse de façon
merveilleuse, aussi est très appréciée parle
bétail.
Suit une série de considérations sur la
méthode de culture, sur les exigences de
XAtriplex en ce qui concerne le chlorure de
sodium (les -expériences de M. BALDKATI
ont montré que cette plante pouvait s'en
passer), et sur la méthode de reproduction.
Valeur nutritive respective. — Tout le
bétail domestique (y compris les chevaux)
mange plus volontiers Y A. semibaccata, h.
l'exception de la chèvre et du chameau qui
luiipréfèrent l'A. halimus.
L'auteur termine en donnant quelques
indications sur une limite possible de dif-
fusion de ces plantes en Erythrée.
'N.
Les graines dures
et les moyens de les faire germer.
Un grand nombre de graines, et notam-
ment de graines de légumineuses, offrent
la plus grande résistance à l'imbibition.
Cette résistance est vaincue plus ou moins
vite, de sorte que la germination de. ces
graines est très irrégulière. Il en résulte
Pour les rouilles, en particulier, on a
fait intervenir diverses hypothèses, dont la
plus connue est la théorie du mycoplasma
de J. ERlKISON.
M. BEAUVERIE (1) qui, depuis deux ans,
a examiné avec soin un grand nombre de
grains de céréales et de graminées au mo-
ment de leur chute, a pu se rendre compte
que les glumes des grains vêtus, ou le
péricarpe ou enveloppe des grains nus,
entraînaient très fréquemment avec eux
des plages infectées et des sores. contenant
de nombreuses spores. Dans certains cas,
comme celui, par exemple, de l'Orge, les
glumelles, infectées à leur - face interne,
se soudent au fruit par leurs bords et
entraînent ainsi avec lui le germe des ma-
- ladies.
Enfin, ajoutons encore que lorsque le
grain mûr, détaché de la plante, s'est
quelque peu desséché, il est fort difficile,
sinon impossible à l'œil nu, d'y déceler la
trace du champignon.
M. BEAUVERIE attribue à ces grains con-
taminés la cause de la première invasion
des rouilles à la reprise de la végétation.
Ces observations de M. BEAUVERIE aide-
ront, sans aucun doute, à comprendre, et,
par conséquent, à combattre l'invasion de
la rouille dans toutes les cultures de
plantes annuelles, en appelant l'attention
sur l'une des causes probables de dissémi-
nation.
C.-L. GATIN.
c{ g 'Ñ,.!à>
Fourrages d'été dans les régions arides
M. I. BALDRATI a fait des essais d'intro-
duction en Erythrée de plantes fourragères
pérennes, dont nous croyons intéressant
de donner le résultat.
Atriplex semibaccata. - Introduite en
1903. Semée à Asmara à environ 2.350 m.
d'altitude. S'est développée rapidement sur
un terrain rocheux. Produit un fourrage
vert abondant et résistant aux sécheresses
(1) Voir « Comptes Rendus de l'Académie des
Sciences », séince du 3 novembre 1913.
les plus obstinées. N'est pas trop dure et
est mangéé par toute espèce d'animal do-
mestique. Se répand très rapidement et
très abondamment.
A. vesicaria. - Introduite en 1905, après
d'infructueuses tentatives. Vient en droite
ligne de l'Australie. C'est une broussaille
basse, mi-ligneuse, qui dure rarement plus
d'une année. Produit grande quantité de
graines transportées par leventàde grandes
distances, mais ces graines parviennent
rarement à maturité, ce qui fait que la dif-
fusion de A. vesicaria est moins impor-
tante que celle de A. semibaccata.
A. nummularia. - Introduite seulement
en 1908. Fourrage de haute valeur pour
pays secs, mais dont le rendement n'est
pas uniforme.
A. halimus. - Introduite en 1904. Forme
de merveilleux buissons impénétrables de
1 m. 50 de haut et de 2 m. et plus de dia-
mètre. Résiste à la sécheresse de façon
merveilleuse, aussi est très appréciée parle
bétail.
Suit une série de considérations sur la
méthode de culture, sur les exigences de
XAtriplex en ce qui concerne le chlorure de
sodium (les -expériences de M. BALDKATI
ont montré que cette plante pouvait s'en
passer), et sur la méthode de reproduction.
Valeur nutritive respective. — Tout le
bétail domestique (y compris les chevaux)
mange plus volontiers Y A. semibaccata, h.
l'exception de la chèvre et du chameau qui
luiipréfèrent l'A. halimus.
L'auteur termine en donnant quelques
indications sur une limite possible de dif-
fusion de ces plantes en Erythrée.
'N.
Les graines dures
et les moyens de les faire germer.
Un grand nombre de graines, et notam-
ment de graines de légumineuses, offrent
la plus grande résistance à l'imbibition.
Cette résistance est vaincue plus ou moins
vite, de sorte que la germination de. ces
graines est très irrégulière. Il en résulte
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