Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1913-10-31
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 31 octobre 1913 31 octobre 1913
Description : 1913/10/31 (A13,N148). 1913/10/31 (A13,N148).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k64184180
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 14/02/2013
316 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE No 148 - OCTOBRE 1913
- - En supposant, pour la pose, les fonda-
tions et l'entretien du payé en caoutchouc,
des frais à peu près égaux à ceux de l'as-
phalte ou du bois, il faudrait (dans les con-
ditions indiquées) que le caoutchouc durât
quarante à ci nquante ans pour être aussi
économique. En outre, un certain nombre
de difficultés techniques ne sont pas réso-
lues, dont la principale est le caractère glis-
sant du caoutchouc mouillé (défaut insen-,
sible dans les cours couvertes). Aussi les
conclusions de M. SCHIDROWITZ sont-elles
pessimistes en ce qui concerne l'avenir du
pavage des rues en caoutchouc. Il recon-
naît, cependant, qu'il faut tenir compte de
sa propreté, de l'absence de bruit et de
vibration, de l'influence sur l'usure des
pneumatiques : tout cela doit venir en
déduction de son prix élevé. Restent à -
étudier, en outre, la meilleure méthode de
préparer le sol et de le paver. On voit que
la question n'est pas encore au point :
néanmoins, nous pouvons signaler que,
depuis quelques années, on a pris plusieurs
-brevets pour la fabrication de pavés en
caoutchouc.
V. CAYLA,
Ingénieur agronome.
D'après notre confrère « Le Brésil », du
28 septembre 1913, on procéderait actuel-
lement, à Londres, à une expérience en vue
d'essayer le système DESSAU.
Cette expérience aurait lieu en un point
où le trafic est très intense.
D'ailleurs, d'après notre confrère, ce ne
serait pas la première expérience de ce
'gcnre, car un autre essai, fait à Londres
i( y a vingt-cinq ans, aurait donné ce
résultat qu'au bout de vingt ans l'enduit
de caoutchouc avait encore une certaine
épaisseur.
Nous reviendons sur celle question qui
présenterait, si elle entrait dans le domaine
de la pratique, un double intérêt :
En premier lieu, celui de donner un
débouché nouveau à la production du
caoutchouc.
En second lieu, celui de su pprimer, dans
les voies urbaines, la funeste pratique du
goudronnage qui, de plus en plus, est
combattu par tous ceux qui ont le souci de
conserver, dans nos villes, la beauté des
arbres et des jardins qui avoisinent les
rues et avenues.
Nous pensons pouvoir, prochainement
donner à nos lecteurs de nouveaux docu-
ments sur cette question.
N. D. L. R.
'N,.
Une plante à fécule de Madagascar,
le « Tacca umbrarum » = Tavolo.
L'année dernière, pour la première fois
croyons-nous, il a été offert aux indus-
triels métropolitains de la fécule extraite
des tubercules du l'acca umbrarum, qui
pousse à l'état spontané sur le versant est
et jusque dans le centre de Madagascar.
Les indigènes donnent à cette* plante le
nom de Tavolo, sans doute pour souligner
sa richesse en fécule, car ce nom de Tavolo
sert à désigner les fécules et amidons de
toutes provenances.
Le Tavolo est particulièrement abondant
dans la région de l'est, qui s'étend de Va-
tomandry à Farafangana. Il ne croît tou-
tefois pas dans les sables du littoral, on ne
commence à le rencontrer qu'à 3 ou 4 km.
de la mer, dans les sols latéritiques. Les
tubercules atteignent la grosseur du poings
on en trouve même atteignant le vôlume
d'un œuf d'autruche.
Dans les provinces de Farafangana et de
Mananjary, les indigènes utilisent depuis
très longtemps le Tavala pour leur alimen-
tation. Ils consomment les tubercules cuits,
ou bien ils mangent la fécule après extrac-
tion.
L'arrachage des tubercules est exécuté
dès que les tiges sont fanées. Aussitôt
après avoir été extraits du sol, ils sont por-
tés près d'un ruisseau et lavés soigneuse-
ment. Cette opération a pour but de les
débarrasser non seulement de la terre qui
les entoure, mais encore d'une très fine-
pellicul-e qui se détache avec la plus grande
facilité. Ce lavage est exécuté dans des
paniers profonds, faits de lianes ou tIp.
- - En supposant, pour la pose, les fonda-
tions et l'entretien du payé en caoutchouc,
des frais à peu près égaux à ceux de l'as-
phalte ou du bois, il faudrait (dans les con-
ditions indiquées) que le caoutchouc durât
quarante à ci nquante ans pour être aussi
économique. En outre, un certain nombre
de difficultés techniques ne sont pas réso-
lues, dont la principale est le caractère glis-
sant du caoutchouc mouillé (défaut insen-,
sible dans les cours couvertes). Aussi les
conclusions de M. SCHIDROWITZ sont-elles
pessimistes en ce qui concerne l'avenir du
pavage des rues en caoutchouc. Il recon-
naît, cependant, qu'il faut tenir compte de
sa propreté, de l'absence de bruit et de
vibration, de l'influence sur l'usure des
pneumatiques : tout cela doit venir en
déduction de son prix élevé. Restent à -
étudier, en outre, la meilleure méthode de
préparer le sol et de le paver. On voit que
la question n'est pas encore au point :
néanmoins, nous pouvons signaler que,
depuis quelques années, on a pris plusieurs
-brevets pour la fabrication de pavés en
caoutchouc.
V. CAYLA,
Ingénieur agronome.
D'après notre confrère « Le Brésil », du
28 septembre 1913, on procéderait actuel-
lement, à Londres, à une expérience en vue
d'essayer le système DESSAU.
Cette expérience aurait lieu en un point
où le trafic est très intense.
D'ailleurs, d'après notre confrère, ce ne
serait pas la première expérience de ce
'gcnre, car un autre essai, fait à Londres
i( y a vingt-cinq ans, aurait donné ce
résultat qu'au bout de vingt ans l'enduit
de caoutchouc avait encore une certaine
épaisseur.
Nous reviendons sur celle question qui
présenterait, si elle entrait dans le domaine
de la pratique, un double intérêt :
En premier lieu, celui de donner un
débouché nouveau à la production du
caoutchouc.
En second lieu, celui de su pprimer, dans
les voies urbaines, la funeste pratique du
goudronnage qui, de plus en plus, est
combattu par tous ceux qui ont le souci de
conserver, dans nos villes, la beauté des
arbres et des jardins qui avoisinent les
rues et avenues.
Nous pensons pouvoir, prochainement
donner à nos lecteurs de nouveaux docu-
ments sur cette question.
N. D. L. R.
'N,.
Une plante à fécule de Madagascar,
le « Tacca umbrarum » = Tavolo.
L'année dernière, pour la première fois
croyons-nous, il a été offert aux indus-
triels métropolitains de la fécule extraite
des tubercules du l'acca umbrarum, qui
pousse à l'état spontané sur le versant est
et jusque dans le centre de Madagascar.
Les indigènes donnent à cette* plante le
nom de Tavolo, sans doute pour souligner
sa richesse en fécule, car ce nom de Tavolo
sert à désigner les fécules et amidons de
toutes provenances.
Le Tavolo est particulièrement abondant
dans la région de l'est, qui s'étend de Va-
tomandry à Farafangana. Il ne croît tou-
tefois pas dans les sables du littoral, on ne
commence à le rencontrer qu'à 3 ou 4 km.
de la mer, dans les sols latéritiques. Les
tubercules atteignent la grosseur du poings
on en trouve même atteignant le vôlume
d'un œuf d'autruche.
Dans les provinces de Farafangana et de
Mananjary, les indigènes utilisent depuis
très longtemps le Tavala pour leur alimen-
tation. Ils consomment les tubercules cuits,
ou bien ils mangent la fécule après extrac-
tion.
L'arrachage des tubercules est exécuté
dès que les tiges sont fanées. Aussitôt
après avoir été extraits du sol, ils sont por-
tés près d'un ruisseau et lavés soigneuse-
ment. Cette opération a pour but de les
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