Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1913-10-31
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 6892 Nombre total de vues : 6892
Description : 31 octobre 1913 31 octobre 1913
Description : 1913/10/31 (A13,N148). 1913/10/31 (A13,N148).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k64184180
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 14/02/2013
292 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE N- 1-118 - OCTOBRE 1913
l'infection de la base par les moisissures. On
coupe de plus les ramilles secondaires, les
feuilles; l'on ne conserve que quatre ou
cinq bourgeons à la partie supérieure du
rameau, et le bourgeon terminal, si le
rameau ne dépasse pas 25 à 30 cm., lon-
gueur adoptée généralement. En tout cas,
que l'on laisse ou non le bourgeon termi-
nal, il ne faut rien arracher, mais toujours
tout couper avec un couteau, pour éviter
les infections ultérieures. S'il fait très
chaud, il faut supprimer toutes les feuilles,
pour diminuer la surface d'évaporation.
Lorsque le temps le permet, on peut re-
planter directement les boutures; mais il
arrivera toujours que certaines pousses
ne prendront pas; il y aura dans la plan-
tation des vides à combler, pour éviter une
diminution des produits. ;
Il y a tout intérêt à employer des bou-
tures ayant passé quelques jours en pépi-
nières. Dans un terrain léger et meuble, on
dispose les boutures en files, à un ou deux
centimètres l'une de l'autre, un peu obli-
quement ; on tasse de la terre sur leur
base, ce qui assure l'émission rapide et la
régularité des radicelles. Les rangées sui-
vantes seront séparées de la première par
des intervalles de 15 a 20 cm. ;
La mise en place des boutures peut se
faire dès que les radicelles commencent à
se montrer, fin novembre ou en décembre
généralement. Les écartements varient de
70 à 80 cm. entre les rangs et de 30 à
35 cm. entre les plants. Un hectare con-
tient donc de 35 à 50.000 plants.
On enfonce la bouture de 15 à 20 cm.,
Jusqu'aux bourgeons, et, à l'aide du plan-
toir, on tasse bien la terre contre elle, les
vides pouvant amener son dessèchement ou
le développement de moisissures.
Le planteur se guidera, pour décider de
l'écartement des pieds, sur la nature du sol.
Il fera bien, par exemple, d'écarter davan-
tage les pieds dans les terrains frais et bien
irrigués car, si les touffes sont trop rap-
prochées, une partie des feuilles, privées
d'air et de lumière, s'étiolent.
Lorsque la plantation est établie, que
les manquants ou les pieds chétifs ont été
remplacés, il faut procéder à un premier
binage dès que les mauvaises herbes com-
mencent à germer, et que la surface du
sol durcit. Le Géranium craint beaucoup
la présence de mauvaises herbes ; dès la
récolte des premières pousses, il faudra re-
muer le sol avec de petites charrues sans
versoir ou des scarificateurs. Du reste,
chaque coupe doit être suivie d'un binage,
terminé à la main sur les rangs de Géra-
niums, les mauvaises herbes poussant gé-
néralement dans le voisinage immédiat des
pieds de Géranium qui les protègent. On
ne saurait attacher trop d'importance à ces
divers soins culturaux, qui doivent être
donnés avec le plus grand soin.
Ennemis et Maladies. — Le Géranium
Rosat n'a pas de maladie ni de parasite
dangereux en Algérie. On observe cepen-
dant la cuscute, dont on se défend en cou-
pant les pieds atteints, et en désinfectant
les emplacements attaqués avec une solu-
tion de sulfate de fer à 4 ou 5 kg. pour
100 litres d'eau. Les jeunes plants sont
parfois attaqués par les larves ou les insec-
tes adultes. Il est difficile de s'en préserver.
Récolte. - La récolte commence en Al-
gérie dès le printemps pour se terminer
pendant l'automne. A la Réunion, les cou-
pes s'effectuent durant toute l'année. La
pratique a montré que le teneur en essence
est supérieure après quelques jours de beau
temps ; on choisit donc une période sans
pluies. La première coupe a lieu en avril,
la seconde en juin; la troisième, en octo-
bre ou novembre, est quelquefois suppri-
mée. La récolte a lieu plus tard dans les
jeunes plantations. Les tiges sont coupées à
la faucille ou au sécateur. Dans les jeunes
plantations, on doit prendre soin de ne pas
briser ni déraciner les plantes. Il est utile
d'éviter les manipulations superflues, parce
que toute manœuvre inutile au cours de
laquelle on brise ou l'on froisse des feuilles
amène une perte d'essence. M. DDCELLIER
conseille de réunir les branches coupées en
bottes ou de les ramasser dans des cor
beilles, qui sont faciles à vider.
l'infection de la base par les moisissures. On
coupe de plus les ramilles secondaires, les
feuilles; l'on ne conserve que quatre ou
cinq bourgeons à la partie supérieure du
rameau, et le bourgeon terminal, si le
rameau ne dépasse pas 25 à 30 cm., lon-
gueur adoptée généralement. En tout cas,
que l'on laisse ou non le bourgeon termi-
nal, il ne faut rien arracher, mais toujours
tout couper avec un couteau, pour éviter
les infections ultérieures. S'il fait très
chaud, il faut supprimer toutes les feuilles,
pour diminuer la surface d'évaporation.
Lorsque le temps le permet, on peut re-
planter directement les boutures; mais il
arrivera toujours que certaines pousses
ne prendront pas; il y aura dans la plan-
tation des vides à combler, pour éviter une
diminution des produits. ;
Il y a tout intérêt à employer des bou-
tures ayant passé quelques jours en pépi-
nières. Dans un terrain léger et meuble, on
dispose les boutures en files, à un ou deux
centimètres l'une de l'autre, un peu obli-
quement ; on tasse de la terre sur leur
base, ce qui assure l'émission rapide et la
régularité des radicelles. Les rangées sui-
vantes seront séparées de la première par
des intervalles de 15 a 20 cm. ;
La mise en place des boutures peut se
faire dès que les radicelles commencent à
se montrer, fin novembre ou en décembre
généralement. Les écartements varient de
70 à 80 cm. entre les rangs et de 30 à
35 cm. entre les plants. Un hectare con-
tient donc de 35 à 50.000 plants.
On enfonce la bouture de 15 à 20 cm.,
Jusqu'aux bourgeons, et, à l'aide du plan-
toir, on tasse bien la terre contre elle, les
vides pouvant amener son dessèchement ou
le développement de moisissures.
Le planteur se guidera, pour décider de
l'écartement des pieds, sur la nature du sol.
Il fera bien, par exemple, d'écarter davan-
tage les pieds dans les terrains frais et bien
irrigués car, si les touffes sont trop rap-
prochées, une partie des feuilles, privées
d'air et de lumière, s'étiolent.
Lorsque la plantation est établie, que
les manquants ou les pieds chétifs ont été
remplacés, il faut procéder à un premier
binage dès que les mauvaises herbes com-
mencent à germer, et que la surface du
sol durcit. Le Géranium craint beaucoup
la présence de mauvaises herbes ; dès la
récolte des premières pousses, il faudra re-
muer le sol avec de petites charrues sans
versoir ou des scarificateurs. Du reste,
chaque coupe doit être suivie d'un binage,
terminé à la main sur les rangs de Géra-
niums, les mauvaises herbes poussant gé-
néralement dans le voisinage immédiat des
pieds de Géranium qui les protègent. On
ne saurait attacher trop d'importance à ces
divers soins culturaux, qui doivent être
donnés avec le plus grand soin.
Ennemis et Maladies. — Le Géranium
Rosat n'a pas de maladie ni de parasite
dangereux en Algérie. On observe cepen-
dant la cuscute, dont on se défend en cou-
pant les pieds atteints, et en désinfectant
les emplacements attaqués avec une solu-
tion de sulfate de fer à 4 ou 5 kg. pour
100 litres d'eau. Les jeunes plants sont
parfois attaqués par les larves ou les insec-
tes adultes. Il est difficile de s'en préserver.
Récolte. - La récolte commence en Al-
gérie dès le printemps pour se terminer
pendant l'automne. A la Réunion, les cou-
pes s'effectuent durant toute l'année. La
pratique a montré que le teneur en essence
est supérieure après quelques jours de beau
temps ; on choisit donc une période sans
pluies. La première coupe a lieu en avril,
la seconde en juin; la troisième, en octo-
bre ou novembre, est quelquefois suppri-
mée. La récolte a lieu plus tard dans les
jeunes plantations. Les tiges sont coupées à
la faucille ou au sécateur. Dans les jeunes
plantations, on doit prendre soin de ne pas
briser ni déraciner les plantes. Il est utile
d'éviter les manipulations superflues, parce
que toute manœuvre inutile au cours de
laquelle on brise ou l'on froisse des feuilles
amène une perte d'essence. M. DDCELLIER
conseille de réunir les branches coupées en
bottes ou de les ramasser dans des cor
beilles, qui sont faciles à vider.
Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.96%.
En savoir plus sur l'OCR
En savoir plus sur l'OCR
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.96%.
-
-
Page
chiffre de pagination vue 4/32
- Recherche dans le document Recherche dans le document https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/search/ark:/12148/bpt6k64184180/f4.image ×
Recherche dans le document
- Partage et envoi par courriel Partage et envoi par courriel https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/share/ark:/12148/bpt6k64184180/f4.image
- Téléchargement / impression Téléchargement / impression https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/download/ark:/12148/bpt6k64184180/f4.image
- Acheter une reproduction Acheter une reproduction https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/pa-ecommerce/ark:/12148/bpt6k64184180
- Acheter le livre complet Acheter le livre complet https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/indisponible/achat/ark:/12148/bpt6k64184180
Facebook
Twitter