Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1913-10-31
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 6892 Nombre total de vues : 6892
Description : 31 octobre 1913 31 octobre 1913
Description : 1913/10/31 (A13,N148). 1913/10/31 (A13,N148).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k64184180
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 14/02/2013
N° 148 — OCTOBRE 1913 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE 291 *
néfaste à la plante. L'arrosage sera facilité
en creusant des rigoles d'un trait de
charrue tous les deux rangs, et en alternant
chaque année.
Engrais. — La fumure des terrains à
géranium a été l'objet de nombreuses
expériences. Dès l'abord, avant de planter
les géraniums, il est bon de préparer le sol
en y enfouissant, par un léger labour, des
débris de distillation ou du fumier de ferme.
L'essence du géranium étant formée
d'hydrates de carbone, le sol ne perd pas
d'éléments minéraux si l'on retourne au sol
les résidus de la distillation.
Cependant, il est utile d'enrichir la terre
au moyen de tourteaux ou d'engrais
humains, qui ont depuis longtemps donné
d'excellents résultats
Des essais méthodiques d'engrais chimi-
ques ont été tentés depuis plusieurs années.
Des expériences effectuées par M. V. Bou-
TILLY à La Réunion, il r ssort que l'in-
fluence du superphosphale de chaux est
nettement favorable à la production de
l'essence ; il recommande l'épandage de
1.000 kg. de superphosphates par hectare
dans les plantations de La Réunion.
D'autres essais faits dans le midi de la
France ont amené à la notion de la néces-
- sité, en plus de l'acide phosphorique,- de
, l'azote et de la potasse.
L'azote peut être donné sous forme de
nitrates, que l'on peut très bien remplacer
par du sang desséché ou des tourteaux.
Souvent, on se trouve bien d'utiliser
également des débris végétaux. Il en est
ainsi à la Réunion, où l'on emploie, pour
cet usage, des feuilles de bananiers.
Voici maintenant quelques formules
d'engrais, qui ont été considérées comme
donnant de bons résultats.
Formule de M. BELLE. (Plantations de
M. FAUTON D'AuDON à Biot, Alpep Mari-
times. )
Nitrale de soude. 600 kç.
Superphosphate de chaux. 800 —
Chlorure de potassium. 400 -
par hectare.
On a obtenu ainsi 52.390 kg. de tiges et
feuilles à l'hectare : rendement qui a été
porté à 70.000 kg, en associant le fumier de
ferme aux engrais chimiques.
MM. LECQ et RIVIÈRE, conseillent d'autre
part, la formule suivante :
Répandre et enterrer 30.000 kg. de
fumier par hectare au moment de la plan-
tation et ensuite,, chaque année, répandre
en couverture par hectare :
Sang desséché ou tourteaux. 300 kg.
Superphosphate 400 —
Sulfate de potasse 150 —
Enfin, citons encore la formule suivante,
due à M. JOLIVET ;
Nitrate de soude 200 kg. •
ou Sulfate d'ammoniaque 150 -
Superphosphate ou scories 300 —
Sulfate de potasse.. 150-
Il faut retenir de ceci que les engrais
produisent sur les cultures de géranium
un effet très utile, mais, évidemment, des
études manquent qui soient susceptibles
de nous renseigner sur l'effet utile de
chaque engrais, non seulement sur le
rendement en feuilles et en essence, mais
encore sur la qualité de l'essence obtenue.
Multiplication. — La multiplication de
la plante se fait toujours par boutures, les
graines étant généralement stériles, et les
boutures constituant un moyen éprouvé et
commode de multiplication.
Lorsqu'il s'agira de choisir les boutures à
cultiver, il suffira de couper les meilleurs
rameaux des pieds bien développés ; aucun
autre choix n'est utile, car la plante est
remarquablement peu variable. On aura
- soin de prendre des boutures aussi sem-
blables que possible les unes des autres.
Voici comment se pratique en Algérie
la multiplication du Géranium rosat. On
choisit comme boutures des rameaux prove-
nant de la troisième pousse, de préférence
ceux de l'arrière-saison, à base plus résis- -
tante. La préparation des boutures revient
généralement à 0 fr. 60 le mille, mais peut
montera 1 franc. Une précaution indispen-
sable consiste à rafraîchir avec une lame
tranchante la section inférieure de la bou-
ture, cela évite bien des déboires causés par
néfaste à la plante. L'arrosage sera facilité
en creusant des rigoles d'un trait de
charrue tous les deux rangs, et en alternant
chaque année.
Engrais. — La fumure des terrains à
géranium a été l'objet de nombreuses
expériences. Dès l'abord, avant de planter
les géraniums, il est bon de préparer le sol
en y enfouissant, par un léger labour, des
débris de distillation ou du fumier de ferme.
L'essence du géranium étant formée
d'hydrates de carbone, le sol ne perd pas
d'éléments minéraux si l'on retourne au sol
les résidus de la distillation.
Cependant, il est utile d'enrichir la terre
au moyen de tourteaux ou d'engrais
humains, qui ont depuis longtemps donné
d'excellents résultats
Des essais méthodiques d'engrais chimi-
ques ont été tentés depuis plusieurs années.
Des expériences effectuées par M. V. Bou-
TILLY à La Réunion, il r ssort que l'in-
fluence du superphosphale de chaux est
nettement favorable à la production de
l'essence ; il recommande l'épandage de
1.000 kg. de superphosphates par hectare
dans les plantations de La Réunion.
D'autres essais faits dans le midi de la
France ont amené à la notion de la néces-
- sité, en plus de l'acide phosphorique,- de
, l'azote et de la potasse.
L'azote peut être donné sous forme de
nitrates, que l'on peut très bien remplacer
par du sang desséché ou des tourteaux.
Souvent, on se trouve bien d'utiliser
également des débris végétaux. Il en est
ainsi à la Réunion, où l'on emploie, pour
cet usage, des feuilles de bananiers.
Voici maintenant quelques formules
d'engrais, qui ont été considérées comme
donnant de bons résultats.
Formule de M. BELLE. (Plantations de
M. FAUTON D'AuDON à Biot, Alpep Mari-
times. )
Nitrale de soude. 600 kç.
Superphosphate de chaux. 800 —
Chlorure de potassium. 400 -
par hectare.
On a obtenu ainsi 52.390 kg. de tiges et
feuilles à l'hectare : rendement qui a été
porté à 70.000 kg, en associant le fumier de
ferme aux engrais chimiques.
MM. LECQ et RIVIÈRE, conseillent d'autre
part, la formule suivante :
Répandre et enterrer 30.000 kg. de
fumier par hectare au moment de la plan-
tation et ensuite,, chaque année, répandre
en couverture par hectare :
Sang desséché ou tourteaux. 300 kg.
Superphosphate 400 —
Sulfate de potasse 150 —
Enfin, citons encore la formule suivante,
due à M. JOLIVET ;
Nitrate de soude 200 kg. •
ou Sulfate d'ammoniaque 150 -
Superphosphate ou scories 300 —
Sulfate de potasse.. 150-
Il faut retenir de ceci que les engrais
produisent sur les cultures de géranium
un effet très utile, mais, évidemment, des
études manquent qui soient susceptibles
de nous renseigner sur l'effet utile de
chaque engrais, non seulement sur le
rendement en feuilles et en essence, mais
encore sur la qualité de l'essence obtenue.
Multiplication. — La multiplication de
la plante se fait toujours par boutures, les
graines étant généralement stériles, et les
boutures constituant un moyen éprouvé et
commode de multiplication.
Lorsqu'il s'agira de choisir les boutures à
cultiver, il suffira de couper les meilleurs
rameaux des pieds bien développés ; aucun
autre choix n'est utile, car la plante est
remarquablement peu variable. On aura
- soin de prendre des boutures aussi sem-
blables que possible les unes des autres.
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la multiplication du Géranium rosat. On
choisit comme boutures des rameaux prove-
nant de la troisième pousse, de préférence
ceux de l'arrière-saison, à base plus résis- -
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généralement à 0 fr. 60 le mille, mais peut
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