Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1913-09-30
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 6892 Nombre total de vues : 6892
Description : 30 septembre 1913 30 septembre 1913
Description : 1913/09/30 (A13,N147). 1913/09/30 (A13,N147).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6418417k
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 14/02/2013
No 147 - SEPT. 1913 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE 285
Nous disons pour bien faire, car le proces-
sus consistant à retarder l'entrée de l'eau
dans l'opération a pour résultat de donner
un produit plus propre, bien que peut-être
un peu moins rapidement.
Le broyagè humide continue donc, et
l'eau, fortement chargée de matières
ligneuses et de matières colorantes, sort
par les orifices de la machine, rassemblée
à la partie inférieure par une enveloppe
en tôle qui enferme tout^l'ap pareil. L'eau
peu à peu s'éclaircit, et, au bout
d'une heure environ, sort de plus
en plus limpide jusqu'à être
complètement claire. A ce mo-
ment, l'opération, qui a duré
environ 1 h. 1/4, peut être arrê-
tée, et le tambour ouvert.
On en retire une masse peu
serrée de caoutchouc absolu-
ment pur, bien aggloméré, et
qu'il ne reste plus qu'à passer
entre des cylindres puissants ou
à soumettre à la presse, pour en
retirer l'eau d'interposition et la
mettre sous une forme mar-
chande, feuilles ou blocs. Nous ne par-
lerons pas des rendements, puisque bien
entendu ils dépendent avant tout de la
liane envisagée. Disons seulement que la
proportion d'impuretés ne dépasse pas
1 ° o du produit. obtenu, et que le caout-
chouc a un très bel aspect. -
Quant à la machine, elle présente le
gros avantage, pour des exploitations en
pays chauds, d'être excessivement simple,
et par conséquent de voir réduits au mini-
mum les risques d'avaries. De plus, elle
est entièrement démontable, la plus lourde
pièce pesant 104 kg. (deux pièces de ce
poids), le reste étant notablement plus léger.
Elle nécessite, comme nous l'avons dit,
3, 5 HP de force, et par opération, 800 1.
d'eau. Mais, en cas de nécessité absolue,
elle peut aussi bien fonctionner à sec, ce
qui n'est pas un de ses moindres avan-
tages.
L'inventeur estime que le rendement est
intéressant à condition d'installer des bat- -
teries de six machines, permettant un tra-
vail continu, cinq machines tournant lors-
que la' sixième est en cours de chargement.
On peut ainsi traiter jusqu'à trois tonnes
d'écorces par jour.
Nous invitons tout particulièrement ceux
qui connaissent les difficultés d'installation
et de fonctionnement des machines dans
les exploitations coloniales, à se rendre
compte des qualités de la machine Valour-
à ce point de vue spécial, sans parler de sa
Fig. 14. - Batterie de six machines « Valour-».
supériorité au point de vue du travail
effectué.
F. M.
Nouvelle plante oléagineuse
de l'Afrique tropicale.
Dans le n° 136 du « J. d'A. T. » M. JUMELLE
a donné la composition de quelques graines
oléagineuses de l'Afrique tropicale que
nous avons rapportées d'un précédent voyage
et que M. HEBERT avait bien voulu étudier
au point de vue chimique. Le Plukenetia
Conophora Mull. Arg. dont des graines
viennent de nous être adressées par le
Frère GILLET, de Kisantu, est une autre
plante oléagineuse qui se rencontre dans les
régions forestières de l'Afrique tropicale,
depuis Sierra-Leone jusqu'au Congo belge.
C'est une liane ligneuse de 3 m. à 7 m. de
haut, appartenant à la famille des euphor-
biacées.
Le fruit qu'elle produit est une grosse
Nous disons pour bien faire, car le proces-
sus consistant à retarder l'entrée de l'eau
dans l'opération a pour résultat de donner
un produit plus propre, bien que peut-être
un peu moins rapidement.
Le broyagè humide continue donc, et
l'eau, fortement chargée de matières
ligneuses et de matières colorantes, sort
par les orifices de la machine, rassemblée
à la partie inférieure par une enveloppe
en tôle qui enferme tout^l'ap pareil. L'eau
peu à peu s'éclaircit, et, au bout
d'une heure environ, sort de plus
en plus limpide jusqu'à être
complètement claire. A ce mo-
ment, l'opération, qui a duré
environ 1 h. 1/4, peut être arrê-
tée, et le tambour ouvert.
On en retire une masse peu
serrée de caoutchouc absolu-
ment pur, bien aggloméré, et
qu'il ne reste plus qu'à passer
entre des cylindres puissants ou
à soumettre à la presse, pour en
retirer l'eau d'interposition et la
mettre sous une forme mar-
chande, feuilles ou blocs. Nous ne par-
lerons pas des rendements, puisque bien
entendu ils dépendent avant tout de la
liane envisagée. Disons seulement que la
proportion d'impuretés ne dépasse pas
1 ° o du produit. obtenu, et que le caout-
chouc a un très bel aspect. -
Quant à la machine, elle présente le
gros avantage, pour des exploitations en
pays chauds, d'être excessivement simple,
et par conséquent de voir réduits au mini-
mum les risques d'avaries. De plus, elle
est entièrement démontable, la plus lourde
pièce pesant 104 kg. (deux pièces de ce
poids), le reste étant notablement plus léger.
Elle nécessite, comme nous l'avons dit,
3, 5 HP de force, et par opération, 800 1.
d'eau. Mais, en cas de nécessité absolue,
elle peut aussi bien fonctionner à sec, ce
qui n'est pas un de ses moindres avan-
tages.
L'inventeur estime que le rendement est
intéressant à condition d'installer des bat- -
teries de six machines, permettant un tra-
vail continu, cinq machines tournant lors-
que la' sixième est en cours de chargement.
On peut ainsi traiter jusqu'à trois tonnes
d'écorces par jour.
Nous invitons tout particulièrement ceux
qui connaissent les difficultés d'installation
et de fonctionnement des machines dans
les exploitations coloniales, à se rendre
compte des qualités de la machine Valour-
à ce point de vue spécial, sans parler de sa
Fig. 14. - Batterie de six machines « Valour-».
supériorité au point de vue du travail
effectué.
F. M.
Nouvelle plante oléagineuse
de l'Afrique tropicale.
Dans le n° 136 du « J. d'A. T. » M. JUMELLE
a donné la composition de quelques graines
oléagineuses de l'Afrique tropicale que
nous avons rapportées d'un précédent voyage
et que M. HEBERT avait bien voulu étudier
au point de vue chimique. Le Plukenetia
Conophora Mull. Arg. dont des graines
viennent de nous être adressées par le
Frère GILLET, de Kisantu, est une autre
plante oléagineuse qui se rencontre dans les
régions forestières de l'Afrique tropicale,
depuis Sierra-Leone jusqu'au Congo belge.
C'est une liane ligneuse de 3 m. à 7 m. de
haut, appartenant à la famille des euphor-
biacées.
Le fruit qu'elle produit est une grosse
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