Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1913-07-31
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 6892 Nombre total de vues : 6892
Description : 31 juillet 1913 31 juillet 1913
Description : 1913/07/31 (A13,N145). 1913/07/31 (A13,N145).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6418415r
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 14/02/2013
N" 145 - JUILLET 1913 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE 195-
crevasses de l'écorce des parties plus âgées
et y trouve un abri suffisant pour sa con-
servation. On a décrit des maladies analo-
gues sur le Caféier, le Théier, le Muscadier,
le Camphrier, le Manguier. C'est le Pelli-
cularia Koleroga qui attaque le Caféier;
le Stylbium nanum qui envahit le Théier
dans l'Inde, tandis qu'à Java la maladie
serait due au Corticium Theœ Bern. ; mais
jusqu'ici on ignore l'espèce à laquelle ap-
partient le mycélium de la rouille filamen-
teuse du cacaoyer.
La maladie de la crinière (Horse Hair
Blight) caractérisée par ce fait- que les
filaments mycéliens peuvent être appliqués
contre l'écorce, ou libres et pendants, paraît
être une simple forme de la précédente;
elle apparaît aussi sur des espèces diffé-
rentes (Cacaoyer, Théier, Muscadier); on-
l'attribue à certains Màrasmius (M. equi-
crinis Mull. aux Antilles, M. sarmentosus
Berk. aux Indes, M. bolalis à Ceylan).
Une surveillance active des-plantations -
et la destruction par le feu de toutes les
parties atteintes restent la meilleure ma-
nière d'enrayer le mal.
Maladies des jeunes plants (Seddling
Disease). — On a observé au Jardin bota-
nique de Sainte-Lucie aux Antilles une
moisissure blanche qui attaque les jeunes
semis du Cacaoyer et les tue. La même
maladie a été vue à Kew sur des semis
provenant de graines expédiées des An-
tilles; elle a été décrite par MASSÉE (1); on
l'a signalée enfindansFAfriqueoccidentale ;
elle est due à une Mucédinée, le Rammu-
laria necator.
Cette maladie est difficile à enrayer;
néanmoins les pulvérisations à la bouillie
bordelaise paraissent gêner son développe-
ment.
D'autres maladies cryptogamiques des
organes végétatifs externes ont été signalées
çà et là; elles sont moins connues encore
que les précédentes.
MASSÉE a vu à la Trinidad sur le troirc
(1) Bull. of Miscellaneous Information. Kew, 1907,
p. 2i3-2«8.
et sur les branches du Cacaoyer des-nodales
durs provoquant la rupture de l'écorce ;
il attribue la maladie à un parasite de
blessure, l'Eutypia erumpens, qui vit encore
sur les Figuiers et - sur les Bananiers; il
se propage lentement et tue rarement
l'arbre qu'il a attaqué.
L'avortement partiel des organes floraux
et la production de cacaos mâles a été
attribuée sans preuve certaine à quelques
espèces de champignon, Colletotrichum,
Calonectria ou autres. -
La cause qui provoque la coloration
rouge de l'écorce signalée à-la DomiiŒîque
et à Saint-Vincent est inconnue.
Maladiesdes racines. —Nos connaissances
sur-les maladies des racines du Cacaoyer
sont notoirement insuffisantes.
La Pourridié des Racines peut devenir
très grave ; il paraît être causé par plusieurs
espèces de champignons. A Samoa, on
l'attribue à YHymenochœle leonina, Berck
et Kurt qui s'attaque aussi au Manguier
etcnu Caféier. PREUSS eir a observéau Came-
roun quelques cas relativement bénins ;
mais onignore le parasite qui les provoque.
BUSSE pense qu'il doit être produit par
un champignon voisin de notre Almil-
laria (1).
La maladie blanche (Wlfite root disease1;
Chancre des racines à la Grenade) décrite
par HOWARD sur les Cacaoyers et les- Mus
cadiers, se montre aussi sur le Caféier et
sur l'arbre à pain.
La maladie est révélée par la chute des
feuilles et la mort rapide de l'arbre ; à l'ar-
rachage, on trouve sur le bois de la racine
des plaques mycéliennes de forme étoilée
qui atteignent un pouce de diamètre ;
l'écorce soulevée se détache complètement
du corps ligneux et se désagrège.
Le sulfate de fer se montre parfois effi-
cace dans les premiers stades, mais le meil-
leur moyen d'enrayer le mal consiste à
isoler les arbres malades par un fossé pro-
fond, les arracher aussitôt qu'ils se dessè-
(1) Tropenpûanzer, 1907. p. 709.
crevasses de l'écorce des parties plus âgées
et y trouve un abri suffisant pour sa con-
servation. On a décrit des maladies analo-
gues sur le Caféier, le Théier, le Muscadier,
le Camphrier, le Manguier. C'est le Pelli-
cularia Koleroga qui attaque le Caféier;
le Stylbium nanum qui envahit le Théier
dans l'Inde, tandis qu'à Java la maladie
serait due au Corticium Theœ Bern. ; mais
jusqu'ici on ignore l'espèce à laquelle ap-
partient le mycélium de la rouille filamen-
teuse du cacaoyer.
La maladie de la crinière (Horse Hair
Blight) caractérisée par ce fait- que les
filaments mycéliens peuvent être appliqués
contre l'écorce, ou libres et pendants, paraît
être une simple forme de la précédente;
elle apparaît aussi sur des espèces diffé-
rentes (Cacaoyer, Théier, Muscadier); on-
l'attribue à certains Màrasmius (M. equi-
crinis Mull. aux Antilles, M. sarmentosus
Berk. aux Indes, M. bolalis à Ceylan).
Une surveillance active des-plantations -
et la destruction par le feu de toutes les
parties atteintes restent la meilleure ma-
nière d'enrayer le mal.
Maladies des jeunes plants (Seddling
Disease). — On a observé au Jardin bota-
nique de Sainte-Lucie aux Antilles une
moisissure blanche qui attaque les jeunes
semis du Cacaoyer et les tue. La même
maladie a été vue à Kew sur des semis
provenant de graines expédiées des An-
tilles; elle a été décrite par MASSÉE (1); on
l'a signalée enfindansFAfriqueoccidentale ;
elle est due à une Mucédinée, le Rammu-
laria necator.
Cette maladie est difficile à enrayer;
néanmoins les pulvérisations à la bouillie
bordelaise paraissent gêner son développe-
ment.
D'autres maladies cryptogamiques des
organes végétatifs externes ont été signalées
çà et là; elles sont moins connues encore
que les précédentes.
MASSÉE a vu à la Trinidad sur le troirc
(1) Bull. of Miscellaneous Information. Kew, 1907,
p. 2i3-2«8.
et sur les branches du Cacaoyer des-nodales
durs provoquant la rupture de l'écorce ;
il attribue la maladie à un parasite de
blessure, l'Eutypia erumpens, qui vit encore
sur les Figuiers et - sur les Bananiers; il
se propage lentement et tue rarement
l'arbre qu'il a attaqué.
L'avortement partiel des organes floraux
et la production de cacaos mâles a été
attribuée sans preuve certaine à quelques
espèces de champignon, Colletotrichum,
Calonectria ou autres. -
La cause qui provoque la coloration
rouge de l'écorce signalée à-la DomiiŒîque
et à Saint-Vincent est inconnue.
Maladiesdes racines. —Nos connaissances
sur-les maladies des racines du Cacaoyer
sont notoirement insuffisantes.
La Pourridié des Racines peut devenir
très grave ; il paraît être causé par plusieurs
espèces de champignons. A Samoa, on
l'attribue à YHymenochœle leonina, Berck
et Kurt qui s'attaque aussi au Manguier
etcnu Caféier. PREUSS eir a observéau Came-
roun quelques cas relativement bénins ;
mais onignore le parasite qui les provoque.
BUSSE pense qu'il doit être produit par
un champignon voisin de notre Almil-
laria (1).
La maladie blanche (Wlfite root disease1;
Chancre des racines à la Grenade) décrite
par HOWARD sur les Cacaoyers et les- Mus
cadiers, se montre aussi sur le Caféier et
sur l'arbre à pain.
La maladie est révélée par la chute des
feuilles et la mort rapide de l'arbre ; à l'ar-
rachage, on trouve sur le bois de la racine
des plaques mycéliennes de forme étoilée
qui atteignent un pouce de diamètre ;
l'écorce soulevée se détache complètement
du corps ligneux et se désagrège.
Le sulfate de fer se montre parfois effi-
cace dans les premiers stades, mais le meil-
leur moyen d'enrayer le mal consiste à
isoler les arbres malades par un fossé pro-
fond, les arracher aussitôt qu'ils se dessè-
(1) Tropenpûanzer, 1907. p. 709.
Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.77%.
En savoir plus sur l'OCR
En savoir plus sur l'OCR
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.77%.
-
-
Page
chiffre de pagination vue 3/32
- Recherche dans le document Recherche dans le document https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/search/ark:/12148/bpt6k6418415r/f3.image ×
Recherche dans le document
- Partage et envoi par courriel Partage et envoi par courriel https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/share/ark:/12148/bpt6k6418415r/f3.image
- Téléchargement / impression Téléchargement / impression https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/download/ark:/12148/bpt6k6418415r/f3.image
- Acheter une reproduction Acheter une reproduction https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/pa-ecommerce/ark:/12148/bpt6k6418415r
- Acheter le livre complet Acheter le livre complet https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/indisponible/achat/ark:/12148/bpt6k6418415r
Facebook
Twitter