Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1913-07-31
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 31 juillet 1913 31 juillet 1913
Description : 1913/07/31 (A13,N145). 1913/07/31 (A13,N145).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6418415r
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 14/02/2013
NI, 145 - JL-ILLET 1913 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE 219
besoin de rappeler que les progrès sont en
grande partie dus au labeur de notre colla-
borateur et ami M. Em. BAILLAUD, Secré-
taire Général de cet Institut.
F. M.
c<ë'B~~§~
Le Gingembre au Mexique.
Originaire- de l'Inde et de la Malaisie,
le gingembre semble avoir été introduit au
Mexique dans les temps les plus reculés,
bien avant la découverte du Nouveau-
Monde; et il est probable qu'il fut importé
par les pirates chinois qui faisaient, à ces
époques anciennes, de fréquentes incur-
sions sur les côtes du Pacifique du Conti-
nent Américain: En tout cas, la plante est
aujourd'hui naturalisée dans beaucoup des
forêts humides où croît à l'état sauvage le
vanillier. Se basant sur ce fait, M. DAVID
- THOMATHIS conseille sa culture' aux Mexi-
cains de la zone chaude. Ce pourrait être,
dit-il, une sorte de culture familiale qui
serait faite concurremment à celles du
cotonnier et du vanillier. Et" l'airteur pré-
cise : chaque cultivateur pourrait avoir
2 hectares de cotonnier, 1 hectare de
vanillier et un demi-hectare de gingembre.
-Pour urne petite entreprise de ce genre,
point n'est besoin d'un outillage spécial,
non plus que d'une grosse mise de fonds;
ce seraient donc des bénéfices assurés, en
mIl temps que, au point de vue général,
un accroissement sérieux des exportations
du pays
Sur la culture du gingembre M. THillIA-
THIS donne des renseignements qui eon-
co-rdent avec ceux qu'a déjà fournis copieu-
sement autrefois dans ce journal notre
regretté collaborateur LANDES.
M. TBOMATHIS admet un espacement, en
lignes droites, de 50 centimètres; et il
calcule que chaque fragment de rhizome
planté — soit donc 40.000 par hectare —
donnera 400 grammes de gingembre frais,
se réduisant, après dessiccation, à 80 gram-
mes, et, après lavage et épluchage, à
60 grammes. On voit que, d'après cette
estimation, la perte définitive, pour la
préparation du gingembre blanc, représen-
terait (en eau et en pellicule superficielle) ,
Hi- 0/ Notons que M. LANDES n'indique
que 70 0/0; le rendement total de l'hec-
tare est ainsi notablement plus faible que
celui ordinairement admis.
A propos de la préparation, nous rele-
vons quelques particularités dans la des-
cription de M. THOMATHIS. Pour obtenir le
gingembre noir, dit l'auteur, on plonge les
rhizomes pendant une minute dans l'eau
bouillante, puis oai les expose au soleil et
à l'air jusqu'à ce qu'ils soient suflisam-
ment secs. De même, pour préparer le
gingembre blanc, les rhizomes qui ont été
pelés sont, non pas toujours mais. parfois,
soumis à l'action de la vapeur d'eau bouil-
lante pendant ce même court temps d'une
minute. Si nous nous en rapportons à
diverses notes parues à plusieurs reprises
-dans le « Bulletin of the Botanical De-
partment» de la Jamaïque, ce ne serait
point là exactement les méthodes usines
dans l'île anglaise. En premier lieu, un
traiterait bien par l'eau bouillante les
gingembres noirs, mais non les gingembres
blancs. En second lieu, ce traitement par
l'eau chaude ne serait pas seulement d'une
minute, mais d'un quart d'heure.
Comme formes de conserve du gin-
gembre, M. THOMATHIS cite les conserves à
sec (ou gingembre confit) et les conserv-es en
liquide. Les premières sont simplement
obtenues en plaçant les plus petites mains
.de gingembre pelé dans des hoîtes en bois
semblables à celles pour vanille; et on sau-
poudre de sucre. Pour préparer les con-
serves en liquide, on soumet les mains à
la vapeur pendant environ dix minutes, et
on les entasse dans de petits vases où on
ajoute de la mélasse purifiée, aromatisée
avec des clous de girofle.
- Nous croyons intéressant ici encore, de
rappeler le procédé un peu différent qui
serait employé à la Jamaïque pour ces
conserves. On échaude de jeunes rhizomes,
puis on les lave à Teau froide et on les
pèle. On les recouvre ensuite d'un sirop
besoin de rappeler que les progrès sont en
grande partie dus au labeur de notre colla-
borateur et ami M. Em. BAILLAUD, Secré-
taire Général de cet Institut.
F. M.
c<ë'B~~§~
Le Gingembre au Mexique.
Originaire- de l'Inde et de la Malaisie,
le gingembre semble avoir été introduit au
Mexique dans les temps les plus reculés,
bien avant la découverte du Nouveau-
Monde; et il est probable qu'il fut importé
par les pirates chinois qui faisaient, à ces
époques anciennes, de fréquentes incur-
sions sur les côtes du Pacifique du Conti-
nent Américain: En tout cas, la plante est
aujourd'hui naturalisée dans beaucoup des
forêts humides où croît à l'état sauvage le
vanillier. Se basant sur ce fait, M. DAVID
- THOMATHIS conseille sa culture' aux Mexi-
cains de la zone chaude. Ce pourrait être,
dit-il, une sorte de culture familiale qui
serait faite concurremment à celles du
cotonnier et du vanillier. Et" l'airteur pré-
cise : chaque cultivateur pourrait avoir
2 hectares de cotonnier, 1 hectare de
vanillier et un demi-hectare de gingembre.
-Pour urne petite entreprise de ce genre,
point n'est besoin d'un outillage spécial,
non plus que d'une grosse mise de fonds;
ce seraient donc des bénéfices assurés, en
mIl temps que, au point de vue général,
un accroissement sérieux des exportations
du pays
Sur la culture du gingembre M. THillIA-
THIS donne des renseignements qui eon-
co-rdent avec ceux qu'a déjà fournis copieu-
sement autrefois dans ce journal notre
regretté collaborateur LANDES.
M. TBOMATHIS admet un espacement, en
lignes droites, de 50 centimètres; et il
calcule que chaque fragment de rhizome
planté — soit donc 40.000 par hectare —
donnera 400 grammes de gingembre frais,
se réduisant, après dessiccation, à 80 gram-
mes, et, après lavage et épluchage, à
60 grammes. On voit que, d'après cette
estimation, la perte définitive, pour la
préparation du gingembre blanc, représen-
terait (en eau et en pellicule superficielle) ,
Hi- 0/ Notons que M. LANDES n'indique
que 70 0/0; le rendement total de l'hec-
tare est ainsi notablement plus faible que
celui ordinairement admis.
A propos de la préparation, nous rele-
vons quelques particularités dans la des-
cription de M. THOMATHIS. Pour obtenir le
gingembre noir, dit l'auteur, on plonge les
rhizomes pendant une minute dans l'eau
bouillante, puis oai les expose au soleil et
à l'air jusqu'à ce qu'ils soient suflisam-
ment secs. De même, pour préparer le
gingembre blanc, les rhizomes qui ont été
pelés sont, non pas toujours mais. parfois,
soumis à l'action de la vapeur d'eau bouil-
lante pendant ce même court temps d'une
minute. Si nous nous en rapportons à
diverses notes parues à plusieurs reprises
-dans le « Bulletin of the Botanical De-
partment» de la Jamaïque, ce ne serait
point là exactement les méthodes usines
dans l'île anglaise. En premier lieu, un
traiterait bien par l'eau bouillante les
gingembres noirs, mais non les gingembres
blancs. En second lieu, ce traitement par
l'eau chaude ne serait pas seulement d'une
minute, mais d'un quart d'heure.
Comme formes de conserve du gin-
gembre, M. THOMATHIS cite les conserves à
sec (ou gingembre confit) et les conserv-es en
liquide. Les premières sont simplement
obtenues en plaçant les plus petites mains
.de gingembre pelé dans des hoîtes en bois
semblables à celles pour vanille; et on sau-
poudre de sucre. Pour préparer les con-
serves en liquide, on soumet les mains à
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on les entasse dans de petits vases où on
ajoute de la mélasse purifiée, aromatisée
avec des clous de girofle.
- Nous croyons intéressant ici encore, de
rappeler le procédé un peu différent qui
serait employé à la Jamaïque pour ces
conserves. On échaude de jeunes rhizomes,
puis on les lave à Teau froide et on les
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