Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1913-06-30
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 6892 Nombre total de vues : 6892
Description : 30 juin 1913 30 juin 1913
Description : 1913/06/30 (A13,N144). 1913/06/30 (A13,N144).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6418414b
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 14/02/2013
168 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE N J44 - JUIN 1913
1° Que Venvahissement des organes blessés
est plus J'apide et plus profond que celui
des organes sains ; 4
20 Que des saprophytes peuvent devenir
sur des cacaoyers déjà malades de véritables
parasites.
H. et R. BULT(1) ont observé plus spécia-
lement ces faits sur les fruits; les récents
travaux de M. ESSED montrent que la ma-
ladie du chancre résulte de l'action de deux
parasites distincts qui, pris séparément,
ne sont que des saprophytes sans impor-
tance.
En présence d'un nombre si considé-
racle d'inconnues, le chapitre des maladies
parasitaires est forcément très bref dans
les traités classiques. Tous ceux qui s'inté-
ressent à la question du cacaoyer ont
cependant tout intérêt à suivre les progrès
de la question, et a connaître les décou-
vertes nouvelles malheureusement éparses
dans les publications coloniales.
Les travaux analogues à celui de
M. F. W. SOUTH B. A. (Cantab) récem-
ment publié dans le « West Indian Bul-
letin », vol. XII, n° 3, p. 277, ont une
utilité incontestable. Nous avons pensé
qu'une Revue de ce genre intéresserait les
lecteurs du « J. d'A. T. », et nous avons
réuni à leur intention les documents les
plus récents sur les ennemis et maladies
du cacaoyer.
*
* *
PARASITES VÉGÉTAUX.
Les parasites végétaux du cacaoyer ap-
partiennent surtout au groupe des cham-
pignons ; mais on a signalé quelques autres
plantes qui vivent à ses dépens. Des Bro-
méliacées du genre Tillandsia, des Aracées
(Antlwrium, Philodendron) des Pipéracées
(Peperomia), des Loranthus voisins de nos
guis et transportés comme eux par les
oiseaux, s'implantent sur leurs branches;
un lichen du genre Strigula et une hépa-
tique vivent sur les feuilles âgées sans
causer de trop grands dommages; deux
(1) « Tropical Life », octobre 1909.
algues, le Cephaloneuros virescens 0. Kunze,
et le Phycopeltis flabelligera (de Toni ',
Hansg, s'établissent dans le parenchyme
foliaire, comme chez le caféier.
Le nombre des champignons signalés est
fort variable. STOKDALE énumère 12 espèces ;
VON FABER en 1909,43; IIART, en 1911, 18;
M. ESSED dans le travail précité en admet
le même nombre. Quelques-uns de ces
parasites peuvent s'attaquer à plusieurs
organes, d'autres se localisent à une seule
partie de l'arbre. Nous diviserons donc
cette étude en deux parties.
A. Maladies non spécialisées. Maladies
des racines. Rétrodessiccation des tiges
(Die-back and Steam disease, Thyridaria
Rot). Rot Brun, Brown rot du fruit
aux Antilles, Mancha (en espagnol : tache).
Toutes ces maladies sont dues à l'envahis-
sement des organes par un champignon
pyrénomycète de la famille des Sphseria-
cées, le Lasio diplodia Theobromæ (Pat),
Griffon, Maubl. 1909. Syn. : Botryodiplodia
Theobromœ Pat. 1892. Macrophoma vestita
Prill. et Del. (1894). Diplodia cacaoicola
Hennings (1895), Lasiodiplodia nigra Appel
et Laub. (1906) Thyridaria tarda Bancroft.
Cette espèce peut vivre en parasite sur
des plantes très diverses : Hevea, Cas-
tilloa, Oranger, Clusia rosea, Canne à sucre,
Manguier, Albizzia moluccana, etc.; son
importance est considérable en raison de
sa grande extension géographique et du
nombre des végétaux sur lesquels elle peut
s'établir. Elle attaque les tiges, les racines
et les fruits du cacaoyer. Elle est répandue
dans tous les pays de culture, elle existe
notamment dans toute l'Afrique continen-
tale, au Lagos, dans l'Achantis, à la Gold
Coast (1909), au Gabon. Nous avons pu
l'observer il y a quelques jours à peine, sur
des racines provenant de la Côte-d'Ivoire;
l'arbre dont elles provenaient mourut après
avoir perdu ses feuilles en trois ou quatre
jours. Aux Antilles, M. O. W. BARRET(I)
lui attribue 80 /0 de la perte des fruits. Les
(1) C. R. Société d'Agriculture de la Triniiad, 1907.
1° Que Venvahissement des organes blessés
est plus J'apide et plus profond que celui
des organes sains ; 4
20 Que des saprophytes peuvent devenir
sur des cacaoyers déjà malades de véritables
parasites.
H. et R. BULT(1) ont observé plus spécia-
lement ces faits sur les fruits; les récents
travaux de M. ESSED montrent que la ma-
ladie du chancre résulte de l'action de deux
parasites distincts qui, pris séparément,
ne sont que des saprophytes sans impor-
tance.
En présence d'un nombre si considé-
racle d'inconnues, le chapitre des maladies
parasitaires est forcément très bref dans
les traités classiques. Tous ceux qui s'inté-
ressent à la question du cacaoyer ont
cependant tout intérêt à suivre les progrès
de la question, et a connaître les décou-
vertes nouvelles malheureusement éparses
dans les publications coloniales.
Les travaux analogues à celui de
M. F. W. SOUTH B. A. (Cantab) récem-
ment publié dans le « West Indian Bul-
letin », vol. XII, n° 3, p. 277, ont une
utilité incontestable. Nous avons pensé
qu'une Revue de ce genre intéresserait les
lecteurs du « J. d'A. T. », et nous avons
réuni à leur intention les documents les
plus récents sur les ennemis et maladies
du cacaoyer.
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PARASITES VÉGÉTAUX.
Les parasites végétaux du cacaoyer ap-
partiennent surtout au groupe des cham-
pignons ; mais on a signalé quelques autres
plantes qui vivent à ses dépens. Des Bro-
méliacées du genre Tillandsia, des Aracées
(Antlwrium, Philodendron) des Pipéracées
(Peperomia), des Loranthus voisins de nos
guis et transportés comme eux par les
oiseaux, s'implantent sur leurs branches;
un lichen du genre Strigula et une hépa-
tique vivent sur les feuilles âgées sans
causer de trop grands dommages; deux
(1) « Tropical Life », octobre 1909.
algues, le Cephaloneuros virescens 0. Kunze,
et le Phycopeltis flabelligera (de Toni ',
Hansg, s'établissent dans le parenchyme
foliaire, comme chez le caféier.
Le nombre des champignons signalés est
fort variable. STOKDALE énumère 12 espèces ;
VON FABER en 1909,43; IIART, en 1911, 18;
M. ESSED dans le travail précité en admet
le même nombre. Quelques-uns de ces
parasites peuvent s'attaquer à plusieurs
organes, d'autres se localisent à une seule
partie de l'arbre. Nous diviserons donc
cette étude en deux parties.
A. Maladies non spécialisées. Maladies
des racines. Rétrodessiccation des tiges
(Die-back and Steam disease, Thyridaria
Rot). Rot Brun, Brown rot du fruit
aux Antilles, Mancha (en espagnol : tache).
Toutes ces maladies sont dues à l'envahis-
sement des organes par un champignon
pyrénomycète de la famille des Sphseria-
cées, le Lasio diplodia Theobromæ (Pat),
Griffon, Maubl. 1909. Syn. : Botryodiplodia
Theobromœ Pat. 1892. Macrophoma vestita
Prill. et Del. (1894). Diplodia cacaoicola
Hennings (1895), Lasiodiplodia nigra Appel
et Laub. (1906) Thyridaria tarda Bancroft.
Cette espèce peut vivre en parasite sur
des plantes très diverses : Hevea, Cas-
tilloa, Oranger, Clusia rosea, Canne à sucre,
Manguier, Albizzia moluccana, etc.; son
importance est considérable en raison de
sa grande extension géographique et du
nombre des végétaux sur lesquels elle peut
s'établir. Elle attaque les tiges, les racines
et les fruits du cacaoyer. Elle est répandue
dans tous les pays de culture, elle existe
notamment dans toute l'Afrique continen-
tale, au Lagos, dans l'Achantis, à la Gold
Coast (1909), au Gabon. Nous avons pu
l'observer il y a quelques jours à peine, sur
des racines provenant de la Côte-d'Ivoire;
l'arbre dont elles provenaient mourut après
avoir perdu ses feuilles en trois ou quatre
jours. Aux Antilles, M. O. W. BARRET(I)
lui attribue 80 /0 de la perte des fruits. Les
(1) C. R. Société d'Agriculture de la Triniiad, 1907.
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