Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1913-07-31
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 6892 Nombre total de vues : 6892
Description : 31 juillet 1913 31 juillet 1913
Description : 1913/07/31 (A13,N145). 1913/07/31 (A13,N145).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6418415r
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 14/02/2013
- 200 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE N° 145 — JUILLET 1913
Au cours de ses expériences effectuées à
- Bania en janvier 1910, il a obtenu un ren-
dement moyen de 177 grammes de latex
donnant un rendement net en caoutchouc
sec de 38,4 0/0' soit 70 grammes de caout-
- chouc sec par arbre. Ses essais portaient
sur des arbres sauvages âgés de dix à qua-
torze ans croissant dans la zone intermé-
diaire entre la forêt et les savanes souda-
naises.
La Compagnie forestière Sangha-Ouban-
gui a fait effectuer de 1910 à 1912 des re-
cherches intéressantes sur les meilleurs
procédés de récolte et sur les rendements
des FuntunlÍa sauvages vivant dans ses
concessions de Ja Sangha et de l'Ouban-
gui(l).
Elle escompte un rendement de 200 gr.
de caoutchouc par saignée, ce qui nous
paraît fort exagéré. Dans les tableaux inté-
ressants qu'elle a publiés (de la page 57 à la
page 85), les quantités de latex recueillies
sur des arbres vierges sont le plus souvent
comprises entre 100 et 300 centimètres
cubes de latex dont la teneur en caoutchouc
varie entre 35 et 37 "/„ (saignées faites en
décembre et janvier). On a constaté que si
le temps est clair et la pression atmosphé-
rique plus élevée, le rendement en latex
est plus faible. Des arbres vierges ont
donné le matin 222 centimètres cubes de
latex par arbre et des arbres vierges iden-
tiques ont donné seulement 108 centimètres
cubes par arbre le soir. Les arbres adultes
qui avaient été saignés antérieurement par
les indigènes ont donné généralement de
60 à 200 centimètres cubes, très rarement
plus de 300 centimètres cubes. On n'a pu
en préciser l'âge, mais la circonférence du
tronc variait de 60 à 150 centimètres, ce
qui indique des arbres adultes.
Dans ce cas encore il ne semble pas qu'on
puisse obtenir d'arbres complètement déve-
loppés plus de 70 à 100 grammes de caout-
chouc par saignée, soit 150 à 200 grammes
de caoutchouc par an, si on parvient à faire
(1) La Compagnie forestière Sangha-Oubangui, au
- siège de la Société, Paris, 1912.
deux saignées annuelles sans nuire à
l'arbre.
PLANTATION DE LA BOKOUÉ (GABON). — Un.
colon français d'une remarquable activité,
M. STEPHAN, a établi en cette localité située
sur les ri ves du Como une très intéressante
plantation de Funtumia. Elle comprend
30.000 à 35.000 arbres répartis sur environ
40 hectares. En 1903 el 1904, ce colon avait
abattu Ja forêt secondaire qui couvrait le
terrain, et planté des Cacaoyers. En quel-
ques mois la plantation fut détruite par des
maladies. M. STEPHAN ne se découragea pas
et, au lieu d'abandonner le terrain, il dé-
cida de substituer des Funtumia aux Ca-
caoyers, avant que la haute végétation se
fût reconstituée. Les graines furent semées
en pépinière. Trois mois après la germi-
nation, en 1906, les jeunes plants furent
mis en place et plantés exactement sur
l'emplacement des fosses où avaient vécu
les Cacaoyers, fosses profondes de 40 à
80 centimètres et qui avaient été remplies
de bonne terre de surface. Les écarts adop-
tés étaient donc ceux des Cacaoyers. Dans
une grande partie de la plantation ils ont
3m,50 X 3\50 et dans l'autre partie plus
restreinte, 3 m X 2 m. Le premier empla-
cement est celui qui a été le plus favorable ;
les arbres sont plus trapus, moins élancés.
D'après M. STEPHAN il semble qu'ils donnent
aussi plus de latex. Dans les deux cas les
Irehs se sont développés très normalement
comme en forêt.
Nous devons ajouter que le sol est de
qualité très ordinaire. C'est une terre rouge,
argilo-sablonneuse, très perméable, de
bonne qualité physique, mais pauvre en
éléments fertilisants. Ce terrain est enserré
de toutes parts par la forêt. A travers la
plantation ont été ménagés seulement
quelques grands arbres distants de plus de
100 mètres les uns des autres, et au bord de
quelques allées on a planté des rangées
d'Avocatiers, d'ü"vala, etc.
Malgré l'absence d'ombrage, les Fun tumia
ont pris un grand développement en hau-
teur. La plupart des arbres âgés de six ans
mesuraient en 1912 de 10 à 12 mètres de
Au cours de ses expériences effectuées à
- Bania en janvier 1910, il a obtenu un ren-
dement moyen de 177 grammes de latex
donnant un rendement net en caoutchouc
sec de 38,4 0/0' soit 70 grammes de caout-
- chouc sec par arbre. Ses essais portaient
sur des arbres sauvages âgés de dix à qua-
torze ans croissant dans la zone intermé-
diaire entre la forêt et les savanes souda-
naises.
La Compagnie forestière Sangha-Ouban-
gui a fait effectuer de 1910 à 1912 des re-
cherches intéressantes sur les meilleurs
procédés de récolte et sur les rendements
des FuntunlÍa sauvages vivant dans ses
concessions de Ja Sangha et de l'Ouban-
gui(l).
Elle escompte un rendement de 200 gr.
de caoutchouc par saignée, ce qui nous
paraît fort exagéré. Dans les tableaux inté-
ressants qu'elle a publiés (de la page 57 à la
page 85), les quantités de latex recueillies
sur des arbres vierges sont le plus souvent
comprises entre 100 et 300 centimètres
cubes de latex dont la teneur en caoutchouc
varie entre 35 et 37 "/„ (saignées faites en
décembre et janvier). On a constaté que si
le temps est clair et la pression atmosphé-
rique plus élevée, le rendement en latex
est plus faible. Des arbres vierges ont
donné le matin 222 centimètres cubes de
latex par arbre et des arbres vierges iden-
tiques ont donné seulement 108 centimètres
cubes par arbre le soir. Les arbres adultes
qui avaient été saignés antérieurement par
les indigènes ont donné généralement de
60 à 200 centimètres cubes, très rarement
plus de 300 centimètres cubes. On n'a pu
en préciser l'âge, mais la circonférence du
tronc variait de 60 à 150 centimètres, ce
qui indique des arbres adultes.
Dans ce cas encore il ne semble pas qu'on
puisse obtenir d'arbres complètement déve-
loppés plus de 70 à 100 grammes de caout-
chouc par saignée, soit 150 à 200 grammes
de caoutchouc par an, si on parvient à faire
(1) La Compagnie forestière Sangha-Oubangui, au
- siège de la Société, Paris, 1912.
deux saignées annuelles sans nuire à
l'arbre.
PLANTATION DE LA BOKOUÉ (GABON). — Un.
colon français d'une remarquable activité,
M. STEPHAN, a établi en cette localité située
sur les ri ves du Como une très intéressante
plantation de Funtumia. Elle comprend
30.000 à 35.000 arbres répartis sur environ
40 hectares. En 1903 el 1904, ce colon avait
abattu Ja forêt secondaire qui couvrait le
terrain, et planté des Cacaoyers. En quel-
ques mois la plantation fut détruite par des
maladies. M. STEPHAN ne se découragea pas
et, au lieu d'abandonner le terrain, il dé-
cida de substituer des Funtumia aux Ca-
caoyers, avant que la haute végétation se
fût reconstituée. Les graines furent semées
en pépinière. Trois mois après la germi-
nation, en 1906, les jeunes plants furent
mis en place et plantés exactement sur
l'emplacement des fosses où avaient vécu
les Cacaoyers, fosses profondes de 40 à
80 centimètres et qui avaient été remplies
de bonne terre de surface. Les écarts adop-
tés étaient donc ceux des Cacaoyers. Dans
une grande partie de la plantation ils ont
3m,50 X 3\50 et dans l'autre partie plus
restreinte, 3 m X 2 m. Le premier empla-
cement est celui qui a été le plus favorable ;
les arbres sont plus trapus, moins élancés.
D'après M. STEPHAN il semble qu'ils donnent
aussi plus de latex. Dans les deux cas les
Irehs se sont développés très normalement
comme en forêt.
Nous devons ajouter que le sol est de
qualité très ordinaire. C'est une terre rouge,
argilo-sablonneuse, très perméable, de
bonne qualité physique, mais pauvre en
éléments fertilisants. Ce terrain est enserré
de toutes parts par la forêt. A travers la
plantation ont été ménagés seulement
quelques grands arbres distants de plus de
100 mètres les uns des autres, et au bord de
quelques allées on a planté des rangées
d'Avocatiers, d'ü"vala, etc.
Malgré l'absence d'ombrage, les Fun tumia
ont pris un grand développement en hau-
teur. La plupart des arbres âgés de six ans
mesuraient en 1912 de 10 à 12 mètres de
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