Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1913-06-30
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 6892 Nombre total de vues : 6892
Description : 30 juin 1913 30 juin 1913
Description : 1913/06/30 (A13,N144). 1913/06/30 (A13,N144).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6418414b
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 14/02/2013
No 144 - JUIN 1913 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE 167
Maladies et ennemis du Cacaoyer
Parasites végétaux. Maladies non spécialisées : Maladies des racines ; Rétrodessiccation des tiges;
Le chancre; Balais de soicière; Durcissement du fruit. Maladies propres à la tige :
Maladie rosée; R"uill filamenteuse; Maladie de la Crinière; Maladifs df's jeunes plants.
Maladies propres à la racine : Pourridié; Maladie blanche ou chancre des racines;
Maladie noire ; Maladie brune des racines. Maladies spéciales au fruit
Antrachnose ; Noircissements des graines. Ennemis et parasites animaux :
Borers Thrips, Termites ; Puceron.
Par M. le Dr L. BEILLE.
A de nombreuses reprises, le « J. d'A. T. » s'est
occupé des maladies du cacaoyer, et les travaux
les plus importants parus sur cette question ont
fait l'objet d'études, d'actualités, et d'analyses
bibli graphiques, que l'on trouvera d 1 ns les nos93,
95, 99, 102, 110, 115 du tournai. Dppuis, de nou-
velles recherches ont établi nombre de faits nou-
veaux et "nt modifié les idées que l'on pouvait se
faire sur le traitement de certaines des maladies
du cacaoyer. Nous avons la bonne fortune de com-
mencer aujourd'hui la publication d'une étude de
M. le professeur BEILLE, qui constitue une mise au
point très complète de l'état actuel de la ques-
tion. - [N. D. L. fi.]
L'histoire des maladies du cacaoyer est
encore très incomplète et paraît avoir, pen-
dant longtem ps, attiré fort peu l'attention
des planteurs et des savants. En 1892,
HART JOHN IIINCHLEY, Superintendant du
Jardin Botanique de la Trinidad, disait :
« Fort heureusement pour le planteur, les
maladies sérieuses du cacaoyer sont peu
nombreuses, peut-être la plus commune
est-elle le Chancre » (1).
Depuis que la culture du cacaoyer a pris
uno importance de premier ordre, l'atten-
tion s'est portée sur les parasites et sur les
ennemis qui peuvent la compromettre; les
travaux se sont multipliés. Parmi les au-
teurs qui ont écrit sur ces intérpssantes
questions, nous citerons plus spécialement :
MM. BARRET, FREDHOM, HART, HOWARD,
MASSÉE, RORER, STOCKDALE, aux Antilles;
MM. VAN HALL et DROST à Surinam ; BER-
NARD, GALLAGHER, RIDLEY, ZENTNER aux Indes
néerlandaises; CARRUTHERS et PETCH àCey-
lan ; BUSSE, VON FAIŒR dans les colonies
allemandes africaines, et des phytopatho-
(1) HART. « Le Cacao », p. 76.
logistes, tels que PRILLEUX, DELACROIX,
GRIFFON et MAURLANC en France.
La nature même des tissus du cacaoyer
et la nécessité de le cultiver à l'abri d'autres
arbres, augmentent singulièrement ses
chances d'infection; la facilité avec la-
quelle cet arbre peut contracter les mala-
dies qui atteignent d'autres plantes impose
au planteur l'obligation d'éloigner des ca-
caoyères quelques espèces telles que l'Arbre
à pain et le Poirier des Antilles, le Man-
guier, l'Avocatier, l'Hévéa, dont le voisi-
nage est particulièrement dangereux. Par-
tout on constate combien l'humidilé et la
pauvreté du sol favorisent l'envahissement
des parasites, et on admet que le traite-
ment des maladies du cacaoyer doit être
non seulement curatif mais préventif.
La liste des ennemis et des parasites
animaux ou végétaux est loin d'être défi-
nitive ; toutes celles qui ont été données
jusqu'ici ne peuvent être considérées que
comme des documents provisoires (1).
Non seulement la synonymie des espèces
incriminées demande à être revue avec
soin, mais encore il faut reprendre à peu
près complètement l'histoire biologique
des saprophytes qui se transforment en -
parasites vrais au niveau des blessures.
Nous touchons en effet ici aux associations
parasitaires qui ne peuvent être étudiées
que par les méthodes expérimentales, et
toutes les observations qui ont été faites à
ce sujet montrent :
(1) STOKDALE. « West Tnrlian Bulletin » 9, 1908; VON
FABHR ::;underabdr. a. d. Arbeit de K. Biol. Anstalt,
Bd. 7, 1909, p. 193; HARI, « Cacao », p. 80 et 106,
Londou, 1911.
Maladies et ennemis du Cacaoyer
Parasites végétaux. Maladies non spécialisées : Maladies des racines ; Rétrodessiccation des tiges;
Le chancre; Balais de soicière; Durcissement du fruit. Maladies propres à la tige :
Maladie rosée; R"uill filamenteuse; Maladie de la Crinière; Maladifs df's jeunes plants.
Maladies propres à la racine : Pourridié; Maladie blanche ou chancre des racines;
Maladie noire ; Maladie brune des racines. Maladies spéciales au fruit
Antrachnose ; Noircissements des graines. Ennemis et parasites animaux :
Borers Thrips, Termites ; Puceron.
Par M. le Dr L. BEILLE.
A de nombreuses reprises, le « J. d'A. T. » s'est
occupé des maladies du cacaoyer, et les travaux
les plus importants parus sur cette question ont
fait l'objet d'études, d'actualités, et d'analyses
bibli graphiques, que l'on trouvera d 1 ns les nos93,
95, 99, 102, 110, 115 du tournai. Dppuis, de nou-
velles recherches ont établi nombre de faits nou-
veaux et "nt modifié les idées que l'on pouvait se
faire sur le traitement de certaines des maladies
du cacaoyer. Nous avons la bonne fortune de com-
mencer aujourd'hui la publication d'une étude de
M. le professeur BEILLE, qui constitue une mise au
point très complète de l'état actuel de la ques-
tion. - [N. D. L. fi.]
L'histoire des maladies du cacaoyer est
encore très incomplète et paraît avoir, pen-
dant longtem ps, attiré fort peu l'attention
des planteurs et des savants. En 1892,
HART JOHN IIINCHLEY, Superintendant du
Jardin Botanique de la Trinidad, disait :
« Fort heureusement pour le planteur, les
maladies sérieuses du cacaoyer sont peu
nombreuses, peut-être la plus commune
est-elle le Chancre » (1).
Depuis que la culture du cacaoyer a pris
uno importance de premier ordre, l'atten-
tion s'est portée sur les parasites et sur les
ennemis qui peuvent la compromettre; les
travaux se sont multipliés. Parmi les au-
teurs qui ont écrit sur ces intérpssantes
questions, nous citerons plus spécialement :
MM. BARRET, FREDHOM, HART, HOWARD,
MASSÉE, RORER, STOCKDALE, aux Antilles;
MM. VAN HALL et DROST à Surinam ; BER-
NARD, GALLAGHER, RIDLEY, ZENTNER aux Indes
néerlandaises; CARRUTHERS et PETCH àCey-
lan ; BUSSE, VON FAIŒR dans les colonies
allemandes africaines, et des phytopatho-
(1) HART. « Le Cacao », p. 76.
logistes, tels que PRILLEUX, DELACROIX,
GRIFFON et MAURLANC en France.
La nature même des tissus du cacaoyer
et la nécessité de le cultiver à l'abri d'autres
arbres, augmentent singulièrement ses
chances d'infection; la facilité avec la-
quelle cet arbre peut contracter les mala-
dies qui atteignent d'autres plantes impose
au planteur l'obligation d'éloigner des ca-
caoyères quelques espèces telles que l'Arbre
à pain et le Poirier des Antilles, le Man-
guier, l'Avocatier, l'Hévéa, dont le voisi-
nage est particulièrement dangereux. Par-
tout on constate combien l'humidilé et la
pauvreté du sol favorisent l'envahissement
des parasites, et on admet que le traite-
ment des maladies du cacaoyer doit être
non seulement curatif mais préventif.
La liste des ennemis et des parasites
animaux ou végétaux est loin d'être défi-
nitive ; toutes celles qui ont été données
jusqu'ici ne peuvent être considérées que
comme des documents provisoires (1).
Non seulement la synonymie des espèces
incriminées demande à être revue avec
soin, mais encore il faut reprendre à peu
près complètement l'histoire biologique
des saprophytes qui se transforment en -
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parasitaires qui ne peuvent être étudiées
que par les méthodes expérimentales, et
toutes les observations qui ont été faites à
ce sujet montrent :
(1) STOKDALE. « West Tnrlian Bulletin » 9, 1908; VON
FABHR ::;underabdr. a. d. Arbeit de K. Biol. Anstalt,
Bd. 7, 1909, p. 193; HARI, « Cacao », p. 80 et 106,
Londou, 1911.
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