Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1913-06-30
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 6892 Nombre total de vues : 6892
Description : 30 juin 1913 30 juin 1913
Description : 1913/06/30 (A13,N144). 1913/06/30 (A13,N144).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6418414b
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 14/02/2013
190 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE No 144 - J uiN 1913
Le sucre de maïs.
Toujours le sucre de maïs! M. BLACKSHAW
décrit dans le « Rhodesian Agricultural
Journal » d'octobre 1912, quelques expé-
riences qu'il a faites en Rhodésia sur des
maïs dont les épis ont été enlevés. Lorsque
ces épis sont laissés jusqu'à maturité, la
teneur en sucre des tiges est très différente
selon les variétés; mais ces différences sont
réduites lorsqu'on supprime les épis. Le
sucre alors se concentre rapidement dans
les tiges pendant les premières semaines
qui suivent l'ablation, et il atteint sa pro-
portion maximum vers la dixième semaine,
c'est-à-dire vraisemblablement au moment
où les grains eussent dû êlre mûrs.
Dans les tiges dont les épis ont été en-
levés, le pourcentage de saccharose est de
12,5 à 14, et celui de glucose de 0,9 à 1,1 ;
la proportion de substances solides non
sucrées est généralement supérieure à 3 0/0'
Par les moulins on extrait au plus 7 0/0' Si
le Dr LEATHER, à Pusa, en 1911, a obtenu
9 0/0 dans le maïs de l'Inde, c'est qu'il a
opéré par extraction chimique et non par
broyage.
D'une façon générale, on peut admettre
que la rapidité de concentration du sucre
est en parallélisme avec la rapidité de ma-
turation de la variété, puisque c'est au
moment où l'épi aurait mûri que la teneur
en sucre est maximum.
I-l. J. V
.-
La culture du Fraisier en Guinée française
et au Sénégal.
La culture du fraisier dans les pays
tropicaux a fait l'objet d'études et de
notes dans le « J. d'A. T. » de 1904 (voir
n03 37, 38, 39), de 1906 (n° 62), de 1910
(n° 104). Il est bien démontré aujourd'hui
que la culture de certaines variétés peut
réussir dans toutes les régions des pays
chauds qui ont une saison sèche bien
caractérisée et une période de froids noc-
turnes. En Guinée française, les fraisiers
sont cultivés depuis longtemps en divers
postes. Les administrateurs THOREAU-LE-
VARÉ et POBÉGUIN (1) y acclimatèrent les pre-
miers ces plantes, il y a une douzaine
d'années. Le Fraisier quatre saisons végé-
tait mais donnait de faibles rendements.
Puis, peu à peu, des méthodes de culture
appropriées à ce pays ont été dégagées.
Aujourd'hui, dans les parties élevées de la
Guinée, à partir de 500 m. d'altitude, le
fraisier donne des rendements aussi élevés
qu'en Europe et pendant une plus longue
période. Au Jardin de Dalaba, des résul-
tats très remarquables ont été obtenus.
J'apportai en 1907, en cette localité située
à 1.200 m. d'altitude, les premiers plants
provenant du Jardin du Chemin de fer à
Mamou, qui n'est qu'à 650 m. d'altitude
environ. Ces plants, soignés par les indigè-
nes, et abandonnés souvent à eux-mêmes,
se sont remarquablement développés. Par
leurs coulants nombreux, ils ont même
une tendance à l'envahissement. Bien que
n'ayant pas été rajeunis depuis longtemps,
en 1912, ils donnaient déjà une récolte
assez abondante. Les fruits sont plus gros
du tiers ou du double que ceux qu'on récolte
en France et tout aussi parfumés.
M. O. CAILLE nous signale qu'il a semé
en mai 1912 des graines de diverses va-
riétés en mélange provenant de la Maison
VILMORIN-A NDRIECX ET Cie. Les plants ont été
repiqués une première fois en caisses, puis
une deuxième fois en planches. Ils sont
actuellement en pleine fructification, et
une dizaine de variétés ont été obtenues
donnant de gros fruits très parfumés.
Le Jardin de Dalaba se propose de les
répandre dans tous les Jardins de l'Alrique
Occidentale qui en feront la demande. Déjà,
800 plants ont été distribués. Ajoutons que
les fraisiers à gros fruits sont depuis quel-
ques années cultivés avec succès en plu-
sieurs points du Sénégal (Thiés, St-Louis,
Dakar). On trouve même fréquemment des
fraises sur les marchés de ces deux der-
nières villes, surtout de décembre à avril,
et quelques Noirs maraîchers de Dakar en
(1) Voir Agr. Pays chauds, I, p. 431.
Le sucre de maïs.
Toujours le sucre de maïs! M. BLACKSHAW
décrit dans le « Rhodesian Agricultural
Journal » d'octobre 1912, quelques expé-
riences qu'il a faites en Rhodésia sur des
maïs dont les épis ont été enlevés. Lorsque
ces épis sont laissés jusqu'à maturité, la
teneur en sucre des tiges est très différente
selon les variétés; mais ces différences sont
réduites lorsqu'on supprime les épis. Le
sucre alors se concentre rapidement dans
les tiges pendant les premières semaines
qui suivent l'ablation, et il atteint sa pro-
portion maximum vers la dixième semaine,
c'est-à-dire vraisemblablement au moment
où les grains eussent dû êlre mûrs.
Dans les tiges dont les épis ont été en-
levés, le pourcentage de saccharose est de
12,5 à 14, et celui de glucose de 0,9 à 1,1 ;
la proportion de substances solides non
sucrées est généralement supérieure à 3 0/0'
Par les moulins on extrait au plus 7 0/0' Si
le Dr LEATHER, à Pusa, en 1911, a obtenu
9 0/0 dans le maïs de l'Inde, c'est qu'il a
opéré par extraction chimique et non par
broyage.
D'une façon générale, on peut admettre
que la rapidité de concentration du sucre
est en parallélisme avec la rapidité de ma-
turation de la variété, puisque c'est au
moment où l'épi aurait mûri que la teneur
en sucre est maximum.
I-l. J. V
.-
La culture du Fraisier en Guinée française
et au Sénégal.
La culture du fraisier dans les pays
tropicaux a fait l'objet d'études et de
notes dans le « J. d'A. T. » de 1904 (voir
n03 37, 38, 39), de 1906 (n° 62), de 1910
(n° 104). Il est bien démontré aujourd'hui
que la culture de certaines variétés peut
réussir dans toutes les régions des pays
chauds qui ont une saison sèche bien
caractérisée et une période de froids noc-
turnes. En Guinée française, les fraisiers
sont cultivés depuis longtemps en divers
postes. Les administrateurs THOREAU-LE-
VARÉ et POBÉGUIN (1) y acclimatèrent les pre-
miers ces plantes, il y a une douzaine
d'années. Le Fraisier quatre saisons végé-
tait mais donnait de faibles rendements.
Puis, peu à peu, des méthodes de culture
appropriées à ce pays ont été dégagées.
Aujourd'hui, dans les parties élevées de la
Guinée, à partir de 500 m. d'altitude, le
fraisier donne des rendements aussi élevés
qu'en Europe et pendant une plus longue
période. Au Jardin de Dalaba, des résul-
tats très remarquables ont été obtenus.
J'apportai en 1907, en cette localité située
à 1.200 m. d'altitude, les premiers plants
provenant du Jardin du Chemin de fer à
Mamou, qui n'est qu'à 650 m. d'altitude
environ. Ces plants, soignés par les indigè-
nes, et abandonnés souvent à eux-mêmes,
se sont remarquablement développés. Par
leurs coulants nombreux, ils ont même
une tendance à l'envahissement. Bien que
n'ayant pas été rajeunis depuis longtemps,
en 1912, ils donnaient déjà une récolte
assez abondante. Les fruits sont plus gros
du tiers ou du double que ceux qu'on récolte
en France et tout aussi parfumés.
M. O. CAILLE nous signale qu'il a semé
en mai 1912 des graines de diverses va-
riétés en mélange provenant de la Maison
VILMORIN-A NDRIECX ET Cie. Les plants ont été
repiqués une première fois en caisses, puis
une deuxième fois en planches. Ils sont
actuellement en pleine fructification, et
une dizaine de variétés ont été obtenues
donnant de gros fruits très parfumés.
Le Jardin de Dalaba se propose de les
répandre dans tous les Jardins de l'Alrique
Occidentale qui en feront la demande. Déjà,
800 plants ont été distribués. Ajoutons que
les fraisiers à gros fruits sont depuis quel-
ques années cultivés avec succès en plu-
sieurs points du Sénégal (Thiés, St-Louis,
Dakar). On trouve même fréquemment des
fraises sur les marchés de ces deux der-
nières villes, surtout de décembre à avril,
et quelques Noirs maraîchers de Dakar en
(1) Voir Agr. Pays chauds, I, p. 431.
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