Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1913-05-31
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 31 mai 1913 31 mai 1913
Description : 1913/05/31 (A13,N143). 1913/05/31 (A13,N143).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6418413x
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 14/02/2013
N° 143 MAI 1913 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE
157
attend l'apparition des feuilles por - planter
à demeure. Cette opération "',) f\.L de pré-
férence par un temps humide n. en tout cas
couvert, en ayant grand soin de maintenir
les racines constamment fraîches.
Dans la première année de la plantation,
il faut surtout veiller à ce que les herbes
ne dominent pas le pyrèthre; on peut
cueillir la première floraison, mais les
récoltes abondantes se font les années sui-
vantes, trois fois par semaine environ,
jusqu'à la dixième année ; après ce temps-
là, les plantes périclitent et il y a lieu de
replanter, soit par plantes jeunes, soit en
séparant les touffes, comme cela se pratique
communément pour l'oseille des jardins.
On cueille les fleurs par temps sec; c'est
alors qu'elles contiennent le plus d'huile
essentielle, qui fait toute sa valeur d'insec-
ticide. Il ne faut alors les exposer ni à
l'humidité ni à la chaleur artificielle, car
elles perdraient de leur valeur; on les fait
sécher sous un abri convenable. Lorsque
les fleurs sont bien sèches, on les garde
dans des sacs ou de grandes caisses jusqu'au
jour où on les pulvérise en mélangeant les
meilleures espèces, par moitié environ.
Les poudres de pyrèthre sont souvent
falsifiées avec des fleurs de camomille ou
de matricaire, beaucoup moins actives.
D'après M. DE MORAES, cette culture
pourrait donner de beaux bénéfices à tous
ceux, grands propriétaires ou petits fer-
miers, qui voudraient utiliser quelques
maigres terrains. Il ne semble pas néan-
moins que le marché du pyrèthre prenne
• jamais une extension considérable.
C. G.
Champignons vivant en Saprophytes
sur les branches du Cacaoyer.
Il existe à l'île des Perroquets, dans
l'estuaire du Gabon, une petite plantation
de Cacaoyers appartenant à M. JEANSELME,
entreprise en 1893, qui a commence à
rapporter en J 898 et est depuis 1901 en
pleine production. Bien que ne couvrant
que 18 à 20 ha., elle rapporte au proprié-
taire 25 à 30 t. de cacao par an. L'île est
très accidentée, et dans la partie élevée les -
cacaoyers ont eu beaucoup à souffrir de la
sécheresse pendant l'hivernage 1911-1912.
Au mois d'octobre dernier, époque à
laquelle nous les avons observés, ils pré-
sentaient un grand nombre de branches
mortes. Sur ces branches croissaient en
grande quantité des Champignons appar-
tenant à la famille des Polyporées. Nous
les avons communiqués pour étude à
M. PAUL HARIOT assistant de Cryptogamie
au Muséum d'Histoire naturelle, qui a
reconnu en eux Hexagonia discopoda Pat.
et Hariot, espèce répandue dans toute
l'Afrique tropicale. M. HARIOT ne pense pas
qu'elle soit parasite. Nous préconisons
toutefois de couper ras toutes les branches
mortes, d'enduire la cicatrice de goudron
et de brûler soigneusement les branches et
les brindilles coupées.
D'autre part, M. Y. HENRY a signalé
récemment, dans les cacaoyeres indigènes
de la Gold-Coast, la présence du Marasmius
scandens, qui forme de petits filaments noirs
enveloppant les branches et les troncs dans
les endroits ombragés. On assure que la
présence du Kolatier dans les plantations
serait la cause de cette maladie. Nous pen-
sons plutôt que ce champignon se déve-
loppe dans les plantations trop denses et
mal entretenues. Il vit, en effet, sur les
branches de presque tous les arbres dans
les parties denses de la forêt. Ces filaments
noirs très ténus, ressemblant à des che-
veux, qui courent sur les branches, ne sont
autre chose que des rhizomorphes et peuvent
être enlevés avec la brosse dont on se sert
pour enlever la mousse recouvrant les
troncs de cacaoyers à San Thomé.
A. CH.
« Shui oil »
A plusieurs reprises, l'an dernier, la
revue « Perfumery and essential oil » -
à laquelle nous empruntons les éléments
de cette note a parlé de cette essence qui
157
attend l'apparition des feuilles por - planter
à demeure. Cette opération "',) f\.L de pré-
férence par un temps humide n. en tout cas
couvert, en ayant grand soin de maintenir
les racines constamment fraîches.
Dans la première année de la plantation,
il faut surtout veiller à ce que les herbes
ne dominent pas le pyrèthre; on peut
cueillir la première floraison, mais les
récoltes abondantes se font les années sui-
vantes, trois fois par semaine environ,
jusqu'à la dixième année ; après ce temps-
là, les plantes périclitent et il y a lieu de
replanter, soit par plantes jeunes, soit en
séparant les touffes, comme cela se pratique
communément pour l'oseille des jardins.
On cueille les fleurs par temps sec; c'est
alors qu'elles contiennent le plus d'huile
essentielle, qui fait toute sa valeur d'insec-
ticide. Il ne faut alors les exposer ni à
l'humidité ni à la chaleur artificielle, car
elles perdraient de leur valeur; on les fait
sécher sous un abri convenable. Lorsque
les fleurs sont bien sèches, on les garde
dans des sacs ou de grandes caisses jusqu'au
jour où on les pulvérise en mélangeant les
meilleures espèces, par moitié environ.
Les poudres de pyrèthre sont souvent
falsifiées avec des fleurs de camomille ou
de matricaire, beaucoup moins actives.
D'après M. DE MORAES, cette culture
pourrait donner de beaux bénéfices à tous
ceux, grands propriétaires ou petits fer-
miers, qui voudraient utiliser quelques
maigres terrains. Il ne semble pas néan-
moins que le marché du pyrèthre prenne
• jamais une extension considérable.
C. G.
Champignons vivant en Saprophytes
sur les branches du Cacaoyer.
Il existe à l'île des Perroquets, dans
l'estuaire du Gabon, une petite plantation
de Cacaoyers appartenant à M. JEANSELME,
entreprise en 1893, qui a commence à
rapporter en J 898 et est depuis 1901 en
pleine production. Bien que ne couvrant
que 18 à 20 ha., elle rapporte au proprié-
taire 25 à 30 t. de cacao par an. L'île est
très accidentée, et dans la partie élevée les -
cacaoyers ont eu beaucoup à souffrir de la
sécheresse pendant l'hivernage 1911-1912.
Au mois d'octobre dernier, époque à
laquelle nous les avons observés, ils pré-
sentaient un grand nombre de branches
mortes. Sur ces branches croissaient en
grande quantité des Champignons appar-
tenant à la famille des Polyporées. Nous
les avons communiqués pour étude à
M. PAUL HARIOT assistant de Cryptogamie
au Muséum d'Histoire naturelle, qui a
reconnu en eux Hexagonia discopoda Pat.
et Hariot, espèce répandue dans toute
l'Afrique tropicale. M. HARIOT ne pense pas
qu'elle soit parasite. Nous préconisons
toutefois de couper ras toutes les branches
mortes, d'enduire la cicatrice de goudron
et de brûler soigneusement les branches et
les brindilles coupées.
D'autre part, M. Y. HENRY a signalé
récemment, dans les cacaoyeres indigènes
de la Gold-Coast, la présence du Marasmius
scandens, qui forme de petits filaments noirs
enveloppant les branches et les troncs dans
les endroits ombragés. On assure que la
présence du Kolatier dans les plantations
serait la cause de cette maladie. Nous pen-
sons plutôt que ce champignon se déve-
loppe dans les plantations trop denses et
mal entretenues. Il vit, en effet, sur les
branches de presque tous les arbres dans
les parties denses de la forêt. Ces filaments
noirs très ténus, ressemblant à des che-
veux, qui courent sur les branches, ne sont
autre chose que des rhizomorphes et peuvent
être enlevés avec la brosse dont on se sert
pour enlever la mousse recouvrant les
troncs de cacaoyers à San Thomé.
A. CH.
« Shui oil »
A plusieurs reprises, l'an dernier, la
revue « Perfumery and essential oil » -
à laquelle nous empruntons les éléments
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