Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1913-04-30
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 6892 Nombre total de vues : 6892
Description : 30 avril 1913 30 avril 1913
Description : 1913/04/30 (A13,N142). 1913/04/30 (A13,N142).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6418412h
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 14/02/2013
No 1112 - AVETIL 1913 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE 103
peut, inversement, exprimer à la presse
une petite quantité d'huile des arachides
d'Espagne, avant de les broyer. Dans les
deux variétés, on n'emploie pour la fabri-
cation que les fruits entiers ou ceux séparés
en deux cotylédons; les débris plus petits
sont rigoureusement éliminés.
La première opération consiste dans un
grillage des arachides, quelquefois en
gousses, mais plus généralement décorti-
quées. Les torréfacteurs sont généralement
chauffés au gaz, naturel ou artificiel, quel-
quefois au coke. La température la plus
favorable au grillage semble être voisine
de 160° C. ; quant à la durée du grillage,
elle est variable, et dépend un peu du goût
final qu'on veut obtenir. Alors que certains
consommateurs préfèrent des beurres
obtenus avec des fruits très fortement
grillés, d'autres sont, au contraire, partisans
d'un rôtissage léger. La torréfaction a pour
but en-effet un changement dans la saveur
du produit, qui, sans cette opération, serait
un peu plate, sans parler d'une moins
bonne conservation et d'un défaut appré-
1 - ciable de couleur.
Il faut ensuite enlever la pellicule jaune
ou rougeâtre qui entoure l'amande. C'est
le blanchiment, qui s'opère par le passage
1 dans des cylindres où une brosse rotative
débarrasse les amandes de cette pellicule,
par friction contre une plaque métallique à
surface rugueuse. De puissants ventilateurs
placés dans la machine même, au sortir des
cylindres, et au-dessous de tamis cribleurs
sur lesquels tombe le mélange, entraînent
dans une cham bre à poussières à la fois
pellicules et germes.
Avant de passer au broyage, nous avons
à décrire une double opération, le triage
ou nettoyage à la main et l'épierrage, pour
laquelle les dispositifs usités sont de ceux
qui intéressent toutes les entre prises travail-
lant les arachides, en gousses ou non. Le
triage à la main se fait sur des toiles sans
fin que nous avons déjà signalées il y a fort
longtemps, sans avoir sur leurs dimensions
-de données précises. Une photographie de
la brochure de M. BEATTIE montre que leur
largeur atteint environ lm,20, ce qui per-
met à deux ouvrières, placées face_à face,
de ne laisser passer aucun fruit défectueux
et ce sans avoir à beaucoup remuer les
avant-bras, -placés perpendiculairement au
corps, le coude étant à peu près au bord de
la toile, de façon à couvrir chacun environ
0m,60. La longueur de la toile n'est guère
que de lm,50, depuis le distributeur
placé à la suite des cribles jusqu'à la
chute dans un récipient alimentant les
broyeurs. Pendant ce court passage, les
ouvrières arrivent à nettoyer complètement
les fruits, et à en retirer une proportion
qui peut atteindre en poids 1 1/2 °/o de la
totalité des fruits soumis à ce nettoyage. ,
Dans certains cas, on passe à l'épierreur
qui mérite également une mention. Les
appareils les plus courants sont basés sur
la gravitation. Dans un tube vertical d'assez
grand diamètre débouchent généralement
deux conduits obliques, amenant les fruits
des deux variétés à mélanger, qui tombent
en quantité plus ou moins grande, suivant
la proportion adoptée, par le jeu de deux
trappes placées au fond des trémies respec-
tives, A la partie inférieure du tube verti-
cal se trouve une boîte métallique dans
laquetle pénètre un violent courant d'air
qui remonte dans le tube en question et y
rencontre les fruits dans leur chute. Il les
arrête, tandis qu'il n'a pas la force néces-
saire pour prévenir la chute des pierres,
qui tombent dans la boîte métallique ; les
fruits, convoyés par le courant d'air, remon-
tent jusqu'à une chambre d'expansion qui
termine la partie supérieure du tube, et
dans laquelle ils se déposent en attendant
leur passage au broyeur. Il est à remar-
quer que ce procédé d'épierrage donne en
même temps un mélange aussi parfait que
possible des deux variétés employées.
Le broyage, qui est en fait la partie
fondamentale de l'opération, constitue
un travail fort simple, beaucoup moins
compliqué que les opérations accessoires
qui le précèdent. Il s'effectue dans une -
machine à cylindres, dont le seul perfec-
tionnement notable est le revêtement des
peut, inversement, exprimer à la presse
une petite quantité d'huile des arachides
d'Espagne, avant de les broyer. Dans les
deux variétés, on n'emploie pour la fabri-
cation que les fruits entiers ou ceux séparés
en deux cotylédons; les débris plus petits
sont rigoureusement éliminés.
La première opération consiste dans un
grillage des arachides, quelquefois en
gousses, mais plus généralement décorti-
quées. Les torréfacteurs sont généralement
chauffés au gaz, naturel ou artificiel, quel-
quefois au coke. La température la plus
favorable au grillage semble être voisine
de 160° C. ; quant à la durée du grillage,
elle est variable, et dépend un peu du goût
final qu'on veut obtenir. Alors que certains
consommateurs préfèrent des beurres
obtenus avec des fruits très fortement
grillés, d'autres sont, au contraire, partisans
d'un rôtissage léger. La torréfaction a pour
but en-effet un changement dans la saveur
du produit, qui, sans cette opération, serait
un peu plate, sans parler d'une moins
bonne conservation et d'un défaut appré-
1 - ciable de couleur.
Il faut ensuite enlever la pellicule jaune
ou rougeâtre qui entoure l'amande. C'est
le blanchiment, qui s'opère par le passage
1 dans des cylindres où une brosse rotative
débarrasse les amandes de cette pellicule,
par friction contre une plaque métallique à
surface rugueuse. De puissants ventilateurs
placés dans la machine même, au sortir des
cylindres, et au-dessous de tamis cribleurs
sur lesquels tombe le mélange, entraînent
dans une cham bre à poussières à la fois
pellicules et germes.
Avant de passer au broyage, nous avons
à décrire une double opération, le triage
ou nettoyage à la main et l'épierrage, pour
laquelle les dispositifs usités sont de ceux
qui intéressent toutes les entre prises travail-
lant les arachides, en gousses ou non. Le
triage à la main se fait sur des toiles sans
fin que nous avons déjà signalées il y a fort
longtemps, sans avoir sur leurs dimensions
-de données précises. Une photographie de
la brochure de M. BEATTIE montre que leur
largeur atteint environ lm,20, ce qui per-
met à deux ouvrières, placées face_à face,
de ne laisser passer aucun fruit défectueux
et ce sans avoir à beaucoup remuer les
avant-bras, -placés perpendiculairement au
corps, le coude étant à peu près au bord de
la toile, de façon à couvrir chacun environ
0m,60. La longueur de la toile n'est guère
que de lm,50, depuis le distributeur
placé à la suite des cribles jusqu'à la
chute dans un récipient alimentant les
broyeurs. Pendant ce court passage, les
ouvrières arrivent à nettoyer complètement
les fruits, et à en retirer une proportion
qui peut atteindre en poids 1 1/2 °/o de la
totalité des fruits soumis à ce nettoyage. ,
Dans certains cas, on passe à l'épierreur
qui mérite également une mention. Les
appareils les plus courants sont basés sur
la gravitation. Dans un tube vertical d'assez
grand diamètre débouchent généralement
deux conduits obliques, amenant les fruits
des deux variétés à mélanger, qui tombent
en quantité plus ou moins grande, suivant
la proportion adoptée, par le jeu de deux
trappes placées au fond des trémies respec-
tives, A la partie inférieure du tube verti-
cal se trouve une boîte métallique dans
laquetle pénètre un violent courant d'air
qui remonte dans le tube en question et y
rencontre les fruits dans leur chute. Il les
arrête, tandis qu'il n'a pas la force néces-
saire pour prévenir la chute des pierres,
qui tombent dans la boîte métallique ; les
fruits, convoyés par le courant d'air, remon-
tent jusqu'à une chambre d'expansion qui
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dans laquelle ils se déposent en attendant
leur passage au broyeur. Il est à remar-
quer que ce procédé d'épierrage donne en
même temps un mélange aussi parfait que
possible des deux variétés employées.
Le broyage, qui est en fait la partie
fondamentale de l'opération, constitue
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compliqué que les opérations accessoires
qui le précèdent. Il s'effectue dans une -
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