Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1913-04-30
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 6892 Nombre total de vues : 6892
Description : 30 avril 1913 30 avril 1913
Description : 1913/04/30 (A13,N142). 1913/04/30 (A13,N142).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6418412h
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 14/02/2013
TREIZIÈME ANNÉE N° 142 30 AVRIL 1913
- Journal d'Agriculture Tropicale
La préparation mécanique du Coir
Ouverture des noix. — Extraction de la fibre. — Filage.
Par M. F. MAIN.
Nous avons récemment assisté à une
poussée considérable qui s'est produite
dans les milieux coloniaux en faveur du
cocotier, et nous avons eu, en cette occu-
rence, l'occasion de voir reparaître, un peu
partout, des devis d'exploitation du cocotier;
ces devis, tous très favorables en principe,
diffèrent en somme peu les uns des autres,
d'autant plus que, plus l'on va, et plus les
données se tassent, laissant plus de marge
à l'appréciation individuelle de ceux qui
les établissent. Un point commun à tous
ces devis, d'où qu'ils émanent, est le peu
d'importance accordée au coir, que l'on se
borne généralement à indiquer comme
étant un sous-produit fort intéressant,
mais qon ne fait pas entrer dans le devis,
ni en dépense de préparation, ni en recette
pour la vente des filés.
- Cela tient très probablement à ce que si
la préparation du coprah ne nécessite
aucune opération compliquée, un outillage
rudimentaire et le soleil faisant à peu
près tous tes frais de fabrication, on est
beaucoup moins fixé sur la valeur du ma-
tériel nécessaire au filage du coir, et sur la
composition et le mode de travail de ce
matériel. Il est juste d'ajouter, en outre,
que dans bien des régions, la préparation
du coir se fait sans machines, par exemple
sur la côte du Malabar, dont vient une
bonne partie du coir filé à la main, coir
qui réalisait encore, il y a quelques années,
de plus hauts prix que le peu de filés mé-
caniques qui arrivaient sur le marché.
Mais on doit considérer que cette fabrica-
tion est appelée à disparaître, remplacée
par le travail à la machine, évidemment
plus économique et surtout plus régulier.
Or, le coir réprésente une fraction suffi-
samment importante du revenu d'une
plantation pour qu'on se préoccupe des
condition générales de l'installation des
machines à coir. On peut compter, en
effet, que 1.000 noix, donnent environ
90 kg. de fibre, dont 65 en fibre à brosses
(brush fber). A 45 francs les 100 kg., cela
représente un produit brut. de 175 francs,
plus la valeur du mattress fîber, au total
environ 200 francs par hectare. Nous
sommes donc heureux de pouvoir mettre
sous les yeux de nos lecteurs la série des
appareils nécessaires pour la fabrication
du coir, avec des renseignements précis et
des gravures qui nous ont été obligeam-
ment fournis par la Maison LARlVIUTH, qui
s'est spécialisée dans la construction des
machines de corderie.
La première machine, que représente la
figure 2, a pour but l'ouverture des noix,
avant toute autre opération. On sait que
ce travail est généralement fait par les
indigènes, au moyen d'un piquet de fer
enfoncé dans le sol, et sur lequel ils pro-
jettent la noix pour y déterminer une
première fente qui leur permet d'ouvrir la
noix en deux ou trois morceaux en tour-
nant convenablement la noix sur ce
piquet. Dans la machine en question, il y
a trois couteaux dentés, comme on peut le
- Journal d'Agriculture Tropicale
La préparation mécanique du Coir
Ouverture des noix. — Extraction de la fibre. — Filage.
Par M. F. MAIN.
Nous avons récemment assisté à une
poussée considérable qui s'est produite
dans les milieux coloniaux en faveur du
cocotier, et nous avons eu, en cette occu-
rence, l'occasion de voir reparaître, un peu
partout, des devis d'exploitation du cocotier;
ces devis, tous très favorables en principe,
diffèrent en somme peu les uns des autres,
d'autant plus que, plus l'on va, et plus les
données se tassent, laissant plus de marge
à l'appréciation individuelle de ceux qui
les établissent. Un point commun à tous
ces devis, d'où qu'ils émanent, est le peu
d'importance accordée au coir, que l'on se
borne généralement à indiquer comme
étant un sous-produit fort intéressant,
mais qon ne fait pas entrer dans le devis,
ni en dépense de préparation, ni en recette
pour la vente des filés.
- Cela tient très probablement à ce que si
la préparation du coprah ne nécessite
aucune opération compliquée, un outillage
rudimentaire et le soleil faisant à peu
près tous tes frais de fabrication, on est
beaucoup moins fixé sur la valeur du ma-
tériel nécessaire au filage du coir, et sur la
composition et le mode de travail de ce
matériel. Il est juste d'ajouter, en outre,
que dans bien des régions, la préparation
du coir se fait sans machines, par exemple
sur la côte du Malabar, dont vient une
bonne partie du coir filé à la main, coir
qui réalisait encore, il y a quelques années,
de plus hauts prix que le peu de filés mé-
caniques qui arrivaient sur le marché.
Mais on doit considérer que cette fabrica-
tion est appelée à disparaître, remplacée
par le travail à la machine, évidemment
plus économique et surtout plus régulier.
Or, le coir réprésente une fraction suffi-
samment importante du revenu d'une
plantation pour qu'on se préoccupe des
condition générales de l'installation des
machines à coir. On peut compter, en
effet, que 1.000 noix, donnent environ
90 kg. de fibre, dont 65 en fibre à brosses
(brush fber). A 45 francs les 100 kg., cela
représente un produit brut. de 175 francs,
plus la valeur du mattress fîber, au total
environ 200 francs par hectare. Nous
sommes donc heureux de pouvoir mettre
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appareils nécessaires pour la fabrication
du coir, avec des renseignements précis et
des gravures qui nous ont été obligeam-
ment fournis par la Maison LARlVIUTH, qui
s'est spécialisée dans la construction des
machines de corderie.
La première machine, que représente la
figure 2, a pour but l'ouverture des noix,
avant toute autre opération. On sait que
ce travail est généralement fait par les
indigènes, au moyen d'un piquet de fer
enfoncé dans le sol, et sur lequel ils pro-
jettent la noix pour y déterminer une
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noix en deux ou trois morceaux en tour-
nant convenablement la noix sur ce
piquet. Dans la machine en question, il y
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