Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1913-04-30
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 30 avril 1913 30 avril 1913
Description : 1913/04/30 (A13,N142). 1913/04/30 (A13,N142).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6418412h
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 14/02/2013
100 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE 112 - AVRIL 1913
du grand cylindre. L'action est suffisam-
ment lente pour que toute la fibre puisse
être détachée avant que la noix tombe sous
la machine. On recueille un mélange de
fibres, de parenchyme, de poussière, qu'on
porte tel quel au séparateur, qui donne
d'un côté des fibres, et de l'autre un
mélange de résidus d'utilisation variable.
Les fibres obtenues de cette façon sont
toujours de qualité inférieure à celles pro-
venant des extracteurs ordinaires, et de
noix mûres. -
En sortant du séparateur, dont l'action
est plus ou moins prolongée suivant le
degré de propreté des fibres, qu'on y intro-
duit au moyen d'un système d-'inclinaison
variable, la fibre est mise à sécher, géné-
ralement au soleil, puis on l'emballe lors-
qu'elle ne doit pas être filée sur place, ce
qui est le cas le plus général. L'emballage
a lieu au moyen de presses hydrauliques,
qui donnent des balles pesant une centaine
de kilos, sous un volume de 0-1210 envi-
ron. La fibre courte (mattress) est mise
dans la caisse de la presse sans ordre, régu-
lièrement ou non, pourvu qu'elle soit en
couches sensiblement horizontales, mais
sans qu'on se préoccupe d'en assurer le
parallélisme. Au contraire, pour la fibre
qui ira en filature ou en brosserie, on fait
d'abord un triage en trois longueurs, et on
réunit les fibres en petites bottes, d'un
diamètre de 0m,15 que l'on place soigneu-
sement côte à côte dans la caisse avant de
procéder au pressage. Cette opération est la
seule qui se fasse sur la fibre sèche ; jusque-
là, on opère sans inconvénient sur la fibre
humide; il faut dire d'ailleurs
que le trempage prolongé a eu
pour effet de tellement imbiber
la fibre, qu'il serait difficile et
en tout cas fort long d'en
obtenir le séchage parfait tant
qu'elle est englobée dans une
masse de débris ou de paren-
chyme; au surplus, le travail
de la fibre humide ne présente
aucun inconvénient quant à
ses qualités ultérieures.
Le filage, qui s'est fait long-
temps à la main comme nous
l'avons dit, est maintenant
possible à la machine dans des
conditions de perfection qui
permettent d'obtenir jusqu'à
des aussières de très gros dia-
mètre, d'une grande solidité,
et dont les qualités de légèreté
et d'insensibilité à l'humidité
font aujourd'hui un type de cordages pré-
cieux pour la marine. Préalablement à
cette opération, il faut préparer la fibre
sortant des balles par une sorte de car-
dage, rapidement effectué avec la machine
que représente notre figure 6, et qui
est l'analogue des ouvreuses dans l'indus-
trie cotonnière. Elle se compose d'un
cylindre central monté sur un arbre qui
donne le mouvement à toute la machine,
et portant des dents d'acier. Sur la péri-
phérie du tambour en question se trouvent
d'autres petits cylindres, commandés par
les poulies visibles sur la gravure, et tour-
nant en sens inverse du tambour prin-
cipal. La fibre, plus ou moins agglomérée
au sortir de la presse, est placée sur le
FIG. 6. — Ouvreuse pour la fibre sortant des bal
du grand cylindre. L'action est suffisam-
ment lente pour que toute la fibre puisse
être détachée avant que la noix tombe sous
la machine. On recueille un mélange de
fibres, de parenchyme, de poussière, qu'on
porte tel quel au séparateur, qui donne
d'un côté des fibres, et de l'autre un
mélange de résidus d'utilisation variable.
Les fibres obtenues de cette façon sont
toujours de qualité inférieure à celles pro-
venant des extracteurs ordinaires, et de
noix mûres. -
En sortant du séparateur, dont l'action
est plus ou moins prolongée suivant le
degré de propreté des fibres, qu'on y intro-
duit au moyen d'un système d-'inclinaison
variable, la fibre est mise à sécher, géné-
ralement au soleil, puis on l'emballe lors-
qu'elle ne doit pas être filée sur place, ce
qui est le cas le plus général. L'emballage
a lieu au moyen de presses hydrauliques,
qui donnent des balles pesant une centaine
de kilos, sous un volume de 0-1210 envi-
ron. La fibre courte (mattress) est mise
dans la caisse de la presse sans ordre, régu-
lièrement ou non, pourvu qu'elle soit en
couches sensiblement horizontales, mais
sans qu'on se préoccupe d'en assurer le
parallélisme. Au contraire, pour la fibre
qui ira en filature ou en brosserie, on fait
d'abord un triage en trois longueurs, et on
réunit les fibres en petites bottes, d'un
diamètre de 0m,15 que l'on place soigneu-
sement côte à côte dans la caisse avant de
procéder au pressage. Cette opération est la
seule qui se fasse sur la fibre sèche ; jusque-
là, on opère sans inconvénient sur la fibre
humide; il faut dire d'ailleurs
que le trempage prolongé a eu
pour effet de tellement imbiber
la fibre, qu'il serait difficile et
en tout cas fort long d'en
obtenir le séchage parfait tant
qu'elle est englobée dans une
masse de débris ou de paren-
chyme; au surplus, le travail
de la fibre humide ne présente
aucun inconvénient quant à
ses qualités ultérieures.
Le filage, qui s'est fait long-
temps à la main comme nous
l'avons dit, est maintenant
possible à la machine dans des
conditions de perfection qui
permettent d'obtenir jusqu'à
des aussières de très gros dia-
mètre, d'une grande solidité,
et dont les qualités de légèreté
et d'insensibilité à l'humidité
font aujourd'hui un type de cordages pré-
cieux pour la marine. Préalablement à
cette opération, il faut préparer la fibre
sortant des balles par une sorte de car-
dage, rapidement effectué avec la machine
que représente notre figure 6, et qui
est l'analogue des ouvreuses dans l'indus-
trie cotonnière. Elle se compose d'un
cylindre central monté sur un arbre qui
donne le mouvement à toute la machine,
et portant des dents d'acier. Sur la péri-
phérie du tambour en question se trouvent
d'autres petits cylindres, commandés par
les poulies visibles sur la gravure, et tour-
nant en sens inverse du tambour prin-
cipal. La fibre, plus ou moins agglomérée
au sortir de la presse, est placée sur le
FIG. 6. — Ouvreuse pour la fibre sortant des bal
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