Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1913-04-30
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 6892 Nombre total de vues : 6892
Description : 30 avril 1913 30 avril 1913
Description : 1913/04/30 (A13,N142). 1913/04/30 (A13,N142).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6418412h
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 14/02/2013
126 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE N° 142 — AVRIL 1913
la détaxe entière qu'elles demandent, doit
encourager nos colons à s'adonner de plus
en plus à la culture du café puisque, ainsi
que le montrent les échantillons qui sont
envoyés à l'Institut Colonial, ils sont
capables de produire de si beaux grains.
En quelques points, au Tonkin en particu-
lier, il reste à améliorer les procédés de
séchage, mais il n'y a là rien qui paraisse
impossible. i
En ce qui concerne les Thés, c'est l'Indo-
chine qui figure uniquement dans cette
Exposition, et c'est du reste la seule des
possessions françaises qui produise cette
denrée d'une façon quelque peu im por-
tante. t
La part prise dans la consommation
française par cette colonie est déjà très
satisfaisante, puisque sur une importation
totale d'environ 2.000 t. l'Indochine compte
pour environ 600 t., malgré la date récente
de l'introduction de cette culture.
A côté des Thés proprement dits, les
Fleurs de Thé retiennent l'attention des
visiteurs de l'Exposition, et il est malen-
contreux qu'une décision des douanes fran-
çaises, qui a assimilé les fleurs de thé aux
thés, ait arrêté l'essor de ce produit, à qui
son bon marché, joint à ses qualités spécia-
les avait valu une clientèle déjà impor-
tante.
Pour les Cacaos, la production fran-
çaise étant encore à ses débuts, l'Institut
Colonial a réuni, à côté des échantillons
de nos diverses colonies, une série des
principaux types obtenus à l'Etranger. La
comparaison n'est nullementau désavantage
du Cacao français.
L'Exposition est complétée comme à
l'ordinaire par une série de graphiques et
de documents statistiques, -qui viennent
montrer la marche suivie par la production
et la consommation des produits auxquels
l'Exposition est consacrée. i
Nous ne manquerons pas de faire con-
naître dans un prochain numéro l'opinion
des experts qui ont examiné les échantil-
lons exposés, et nous ne pouvons que
féliciter l'Institut Colonial de Marseille du
soin avec lequel il s'efforce de remplir le
programme qu'il s'est tracé.
!à>
Une maladie de la Canne à Sucre à Maurice.
En juillet 1911, le Secrétaire de la Cham-
bre d'Agriculture de Maurice recevait d'un
des propriétaires sucriers du Nord de l'île
quelques scarabées, qui causaient depuis
peu de sérieux ravages sur la canne à
sucre. Le Gouvernement local averti s'in-
téressa immédiatement à la question ; et
deux Comités furent nommés, l'un consul-
tatif et l'autre exécutif. Ce dernier était
chargé d'appliquer les mesures que dicte-
raient les circonstances. Résultat : en mai
1912, l'insecte était déterminé et M. D'EM-
MEREZ DE CHARMOY, Curateur du Muséum de
Maurice, déposait le rapport qui lui avait
été demandé et que nous venons de rece-
voir.
Le scarabée est le Phytalus Smithii
Arrow, espèce nouvelle qui toutefois, entre
temps a été également signalée à la Bar-
bade. Il est vraisemblable du reste que
l'insecte n'est pas plus originaire de la
Barbade que de Maurice ; il a sans doute
été importé de l'Amérique du Sud dans
ces deux îles, et peut-être est-il passé suc-
cessivement à la Barbade, puis, de là, avec
des plants de cannes, à Maurice. En tout
cas, son introduction à Maurice remonte-
rait environ à quatre ans, car déjà en 1908
M. O'CONNOR, chimiste de la plantation
Britannia, l'avait capturé; mais il semblait
avoir disparu lorsque de nouveau se mani-
festèrent en 1911 les dégâts que nous ve-
nons de dire.
La larve du Phytalus s'attaque exclusi-
vement aux racines et aux rhizomes ; il en
résulte que les plants les plus jeunes sont
ceux qui souffrent le plus et qu'il devient
difficile, dans ces conditions, de reconsti-
tuer les plantations. D'autre part, un la-
bourage profond des terres, suivi du ra-
massage des larves, n'est efficace que s'il
est pratiqué sur tout le champ, c'est-à-dire
dans les sols où toutes les cannes ont péri
la détaxe entière qu'elles demandent, doit
encourager nos colons à s'adonner de plus
en plus à la culture du café puisque, ainsi
que le montrent les échantillons qui sont
envoyés à l'Institut Colonial, ils sont
capables de produire de si beaux grains.
En quelques points, au Tonkin en particu-
lier, il reste à améliorer les procédés de
séchage, mais il n'y a là rien qui paraisse
impossible. i
En ce qui concerne les Thés, c'est l'Indo-
chine qui figure uniquement dans cette
Exposition, et c'est du reste la seule des
possessions françaises qui produise cette
denrée d'une façon quelque peu im por-
tante. t
La part prise dans la consommation
française par cette colonie est déjà très
satisfaisante, puisque sur une importation
totale d'environ 2.000 t. l'Indochine compte
pour environ 600 t., malgré la date récente
de l'introduction de cette culture.
A côté des Thés proprement dits, les
Fleurs de Thé retiennent l'attention des
visiteurs de l'Exposition, et il est malen-
contreux qu'une décision des douanes fran-
çaises, qui a assimilé les fleurs de thé aux
thés, ait arrêté l'essor de ce produit, à qui
son bon marché, joint à ses qualités spécia-
les avait valu une clientèle déjà impor-
tante.
Pour les Cacaos, la production fran-
çaise étant encore à ses débuts, l'Institut
Colonial a réuni, à côté des échantillons
de nos diverses colonies, une série des
principaux types obtenus à l'Etranger. La
comparaison n'est nullementau désavantage
du Cacao français.
L'Exposition est complétée comme à
l'ordinaire par une série de graphiques et
de documents statistiques, -qui viennent
montrer la marche suivie par la production
et la consommation des produits auxquels
l'Exposition est consacrée. i
Nous ne manquerons pas de faire con-
naître dans un prochain numéro l'opinion
des experts qui ont examiné les échantil-
lons exposés, et nous ne pouvons que
féliciter l'Institut Colonial de Marseille du
soin avec lequel il s'efforce de remplir le
programme qu'il s'est tracé.
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Une maladie de la Canne à Sucre à Maurice.
En juillet 1911, le Secrétaire de la Cham-
bre d'Agriculture de Maurice recevait d'un
des propriétaires sucriers du Nord de l'île
quelques scarabées, qui causaient depuis
peu de sérieux ravages sur la canne à
sucre. Le Gouvernement local averti s'in-
téressa immédiatement à la question ; et
deux Comités furent nommés, l'un consul-
tatif et l'autre exécutif. Ce dernier était
chargé d'appliquer les mesures que dicte-
raient les circonstances. Résultat : en mai
1912, l'insecte était déterminé et M. D'EM-
MEREZ DE CHARMOY, Curateur du Muséum de
Maurice, déposait le rapport qui lui avait
été demandé et que nous venons de rece-
voir.
Le scarabée est le Phytalus Smithii
Arrow, espèce nouvelle qui toutefois, entre
temps a été également signalée à la Bar-
bade. Il est vraisemblable du reste que
l'insecte n'est pas plus originaire de la
Barbade que de Maurice ; il a sans doute
été importé de l'Amérique du Sud dans
ces deux îles, et peut-être est-il passé suc-
cessivement à la Barbade, puis, de là, avec
des plants de cannes, à Maurice. En tout
cas, son introduction à Maurice remonte-
rait environ à quatre ans, car déjà en 1908
M. O'CONNOR, chimiste de la plantation
Britannia, l'avait capturé; mais il semblait
avoir disparu lorsque de nouveau se mani-
festèrent en 1911 les dégâts que nous ve-
nons de dire.
La larve du Phytalus s'attaque exclusi-
vement aux racines et aux rhizomes ; il en
résulte que les plants les plus jeunes sont
ceux qui souffrent le plus et qu'il devient
difficile, dans ces conditions, de reconsti-
tuer les plantations. D'autre part, un la-
bourage profond des terres, suivi du ra-
massage des larves, n'est efficace que s'il
est pratiqué sur tout le champ, c'est-à-dire
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