Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1913-04-30
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 6892 Nombre total de vues : 6892
Description : 30 avril 1913 30 avril 1913
Description : 1913/04/30 (A13,N142). 1913/04/30 (A13,N142).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6418412h
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 14/02/2013
108 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE NI 142 - AVRIL 1913
C'est pourquoi l'auteur estime qu'une
grande collection de types de plantes de
culture, collectionnées sans tenir compte
de la plus ou moins grande valeur pra-
tique de ces races dans leur pays d'origine,
et tenue dans chaque pays dans un en-
droit central et où les stations expérimen-
tales dans les diverses régions pourraient
se procurer des graines pour comparaisons,
serait d'un intérêt extrême.
M. NILSSON-EHLE, Directeur de la grande
Station agricole suédoise de Svalof, a été
amené à faire des observations expérimen-
tales sur la résistance au froid de diverses
variétés de blé, et sur le caractère de pré-
cocité de diverses variétés d'avoine. Les
croisements entre variétés de résistance ou
de précocité différentes indiquent que les
gradations de ces caractères sont des
combinaisons et l'auteur en tire des aperçus
sur l'acclimatation. On n'a pas encore
constaté de changements spontanés, mais
des combinaisons de facteurs mendéliens
déjà existants.
M. GRIFFON, professeur à Grignon, qui
devait être enlevé à la science quelques
mois après le Congrès, expose les résultats
d'expériences du plus haut intérêt sur le
greffage. Il ne croit pas que l'influence du
sujet sur le greffon puisse aller jusqu'à
amener des variations spécifiques, c'est-
à-dire l'hybridation asexuelle signalée par
M. DANIEL. Les plantes greffées varient
comme le font les races correspondantes
non greffées ; elles se modifient plus ou
moins par suite des changements qui
accompagnent la vie symbiotique du sujet
et du greffon. Mais ce sont là de pures
variations de nutrition.
M. SURFACE, de la Station expérimentale
de l'Illinois, expose les recherches qu'il a
faites pendant dix ans, sur le maïs, dans le
but : 1° d'essayer d'augmenter le contenu
du grain en protéine; 2° d'essayer de dimi-
nuer ce même contenu; 30 d'essayer
d'augmenter laproportiond huile contenue
dans le grain; 4° d'essayer de diminuer
cette même proportion.
La méthode employée était la suivante :
choisir, chaque année, dans un lot donné, les
épis qui montraient la plus grande dévia-
tion dans la direction désirée. C'était, par
suite, une simple expérience de sélection
parmi les variations fluctuantes. Le succès
de ces expériences dans l'obtention du
résultat désiré fut très marqué ; ainsi dans
le lot riche en protéine, la moyenne du
pourcentage de protéine dans la récolte
s'éleva de 10,92 ° 0 en 1896, à 14,26 0/0
en 1906. De l'autre côté, le lot faible en
protéine tomba à 10,92 en 1896 à 8,64 0/0
en 1906.
Certaines lignées originales ont montré
une tendance marquée à produire de préfé-
rence des épis ayant le caractère désiré,
ainsi dans le lot ayant un pourcentage
élevé en protéine, tous les épis plantés
après la neuvième génération sont la
descendance d'un même épi originel.
La communication de M. ORTON, du
Département d'Agriculture des États-Unis,
sur Vobtention de variétés de plantes résis-
tantes aux maladies, présente un intérêt
tout particulier pour l'Agriculture. L'auteur
est arrivé par hybridation a créer un cer-
tain nombre de plantes réfractaires aux
maladies cryptogamiques. Il s'est occupé
notamment du coton, et a cherché des formes
résistantes au champignon Fllsariznn vasin-
fectum Atk. (« wilt » du coton).
Il y a seulement de légères différences
entre les variétés au point de vue de leur
résistance à la maladie. A de rares inter-
valles, quelques plantes se montrent soli-
taires, possédant une résistance naturelle.
Et, en partant de ces plantes auto-fécon-
dées, des « lignes » de plantes résistantes
ont été obtenues et maintenues pendant
plusieurs années. Les qualités commer-
ciales de ces races ont été élevées par sélec-
tion au niveau des meilleures sortes en usage.
Dans la série des Upland, on a notamment
obtenu des formes très méritantes. Dans
la série des Sea-Island, on a obtenu la
variété « Santerville » résistant à la fois au
« coton wilt » et à la maladie bactérienne
causée par le Bacterinm malvacearwn.
L'auteur s'est occupé aussi de trouver
C'est pourquoi l'auteur estime qu'une
grande collection de types de plantes de
culture, collectionnées sans tenir compte
de la plus ou moins grande valeur pra-
tique de ces races dans leur pays d'origine,
et tenue dans chaque pays dans un en-
droit central et où les stations expérimen-
tales dans les diverses régions pourraient
se procurer des graines pour comparaisons,
serait d'un intérêt extrême.
M. NILSSON-EHLE, Directeur de la grande
Station agricole suédoise de Svalof, a été
amené à faire des observations expérimen-
tales sur la résistance au froid de diverses
variétés de blé, et sur le caractère de pré-
cocité de diverses variétés d'avoine. Les
croisements entre variétés de résistance ou
de précocité différentes indiquent que les
gradations de ces caractères sont des
combinaisons et l'auteur en tire des aperçus
sur l'acclimatation. On n'a pas encore
constaté de changements spontanés, mais
des combinaisons de facteurs mendéliens
déjà existants.
M. GRIFFON, professeur à Grignon, qui
devait être enlevé à la science quelques
mois après le Congrès, expose les résultats
d'expériences du plus haut intérêt sur le
greffage. Il ne croit pas que l'influence du
sujet sur le greffon puisse aller jusqu'à
amener des variations spécifiques, c'est-
à-dire l'hybridation asexuelle signalée par
M. DANIEL. Les plantes greffées varient
comme le font les races correspondantes
non greffées ; elles se modifient plus ou
moins par suite des changements qui
accompagnent la vie symbiotique du sujet
et du greffon. Mais ce sont là de pures
variations de nutrition.
M. SURFACE, de la Station expérimentale
de l'Illinois, expose les recherches qu'il a
faites pendant dix ans, sur le maïs, dans le
but : 1° d'essayer d'augmenter le contenu
du grain en protéine; 2° d'essayer de dimi-
nuer ce même contenu; 30 d'essayer
d'augmenter laproportiond huile contenue
dans le grain; 4° d'essayer de diminuer
cette même proportion.
La méthode employée était la suivante :
choisir, chaque année, dans un lot donné, les
épis qui montraient la plus grande dévia-
tion dans la direction désirée. C'était, par
suite, une simple expérience de sélection
parmi les variations fluctuantes. Le succès
de ces expériences dans l'obtention du
résultat désiré fut très marqué ; ainsi dans
le lot riche en protéine, la moyenne du
pourcentage de protéine dans la récolte
s'éleva de 10,92 ° 0 en 1896, à 14,26 0/0
en 1906. De l'autre côté, le lot faible en
protéine tomba à 10,92 en 1896 à 8,64 0/0
en 1906.
Certaines lignées originales ont montré
une tendance marquée à produire de préfé-
rence des épis ayant le caractère désiré,
ainsi dans le lot ayant un pourcentage
élevé en protéine, tous les épis plantés
après la neuvième génération sont la
descendance d'un même épi originel.
La communication de M. ORTON, du
Département d'Agriculture des États-Unis,
sur Vobtention de variétés de plantes résis-
tantes aux maladies, présente un intérêt
tout particulier pour l'Agriculture. L'auteur
est arrivé par hybridation a créer un cer-
tain nombre de plantes réfractaires aux
maladies cryptogamiques. Il s'est occupé
notamment du coton, et a cherché des formes
résistantes au champignon Fllsariznn vasin-
fectum Atk. (« wilt » du coton).
Il y a seulement de légères différences
entre les variétés au point de vue de leur
résistance à la maladie. A de rares inter-
valles, quelques plantes se montrent soli-
taires, possédant une résistance naturelle.
Et, en partant de ces plantes auto-fécon-
dées, des « lignes » de plantes résistantes
ont été obtenues et maintenues pendant
plusieurs années. Les qualités commer-
ciales de ces races ont été élevées par sélec-
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variété « Santerville » résistant à la fois au
« coton wilt » et à la maladie bactérienne
causée par le Bacterinm malvacearwn.
L'auteur s'est occupé aussi de trouver
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