Presse et revues
32 pages
Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1913-02-28
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 6892 Nombre total de vues : 6892
Description : 28 février 1913 28 février 1913
Description : 1913/02/28 (A13,N140). 1913/02/28 (A13,N140).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6418410p
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 14/02/2013
No 140 - FÉVRIER 1913 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE 61
et a obtenu des jeunes plants dont les
branches se bouturent facilement.
En octobre 1912, il existait à Kisantu
une pépinière d'Aphloia cultivés à un écart
de 3 m. les uns des autres. Ils forment des
buissons hauts de 1 m. à lm,50 rameux
dès la base, à branches étalées. Ils étaient
sur le point de fleurir et le F. GILLET se
proposait d'employer les graines qui en
proviendront à la propagation de l'espèce
en Afrique tropicale.
A. -CH.
t~&.~se~
Essence de » Backhousia citriodora »
F. Muller.
Dans un de ses derniers numéros, la
revue londonienne « The perfumery and
essential oil record » attire l'attention sur
l'essence de cette origine. Rappelons briève-
ment qu'il s'agit d'une Myrtacée austra-
lienne dont les feuilles et la tige sont
utilisées pour l'extraction de l'essence.
L'analyse de cette dernière, faite par
T « Impérial Institute» (1), a montré qu'elle
était constituée, da-ns la proportion de 94 à
95 0/0' d'aldéhydes, dont principalement
le citral, aldéhyde terpénique de formule
CloH 160. Le citral est très employé en
parfumerie et en savonnerie; il entre en
particulier dans la préparation de l'eau de
Cologne, de l'eau des Carmes, de parfums
divers. La source de choix du citral est,
comme on sait, l'essence de citron, produite
par l'écorce des fruits du Citrus medica
limonum. Mais les prix dé cette essence
sont élevés et doivent se maintenir quelque
temps encore; cela - se produit malgré
l'extension des cultures de « lemon-grass »
(Cymbopogon citratus Stapf.) — surtout
dans l'Ouganda et les Indes Occidentales-
et de la production d'essence, dont la
meilleure sorte contient normalement 750/0
de citral. Cette essence se vend, elle aussi,
assez cher pour que, dit la revue anglaise,
le moment soit très favorable à un notable
développement de production pour l'essence
i. Chemist and druggist, 12 mai 1906.
«
de Backhousia du Queensland qui a déjà,
récemment, accru son importance sur le
marché.
La difficulté est que le citral extrait dfe
ces deux dernières essences est difficile à
purifier, que des corps accessoires lui
donnent souvent une odeur déplaisante. Il
est donc nécessaire pour l'eau de Cologne,
les parfums fins, d'employer le citral de
l'essence de citron, l'autre citral servant
surtout à parfumer les savons. « The per-
fumery record » affirme que, si on peut
produire l'essence de Backhousia avec
profit aux environs de 8 sh. par lb., elle
trouvera un marché facile : les premiers-
envois, alors qu'on produisait peu cfe cette
essence,, ont été achetés à raison de 1A sh.
6 d. à 12 sh. par lb.
V. CAYLÀ,
Ingénieur agronome. ,
'cttJ'Na "':I!I:P
La culture du Palmier-Dattier
au Queensland.
Après un voyage au Queensland, M. A.-J.
BOYD pense que ce pays pourrait avanta-
geusement cultiver le dattier. -
Les spécimens qu'il a vus sont de - bonne
tenue, et la réussite continuelle de la fécon-
dation naturelle y assurerait un rendement
régulier et sans difficultés. Dans toutes les
régions où on cultive le Dattier au con-
traire, la fécondation artificielle est néces-
saire. Dans le « Queensland Agricultural
Journal » de février 1912, M. BOYD rap-
porte qu'au Queensland un acre planté
de 500 arbres rapporte 5 à 6.000 fr. Mais
on sait que ces arbres donnent peu d'om-
brage, et que les cultures intercalaires
sont possibles; au Queensland, on fait
venir du coton, des pastèques et d'autres
plantes utiles. Les facteurs climatériques
y sont particulièrement favorables. Le
Queensland est à la même latitude que
Biskra et que le Souf, il y tombe de 15 à
70 cm d'eau. Le pays, d'une altitude
moyenne de 600 pieds, est bordé au Nord
et à l'Est par une montagne atteignant
1.400 mètres. Le sol est du terrain secon-
et a obtenu des jeunes plants dont les
branches se bouturent facilement.
En octobre 1912, il existait à Kisantu
une pépinière d'Aphloia cultivés à un écart
de 3 m. les uns des autres. Ils forment des
buissons hauts de 1 m. à lm,50 rameux
dès la base, à branches étalées. Ils étaient
sur le point de fleurir et le F. GILLET se
proposait d'employer les graines qui en
proviendront à la propagation de l'espèce
en Afrique tropicale.
A. -CH.
t~&.~se~
Essence de » Backhousia citriodora »
F. Muller.
Dans un de ses derniers numéros, la
revue londonienne « The perfumery and
essential oil record » attire l'attention sur
l'essence de cette origine. Rappelons briève-
ment qu'il s'agit d'une Myrtacée austra-
lienne dont les feuilles et la tige sont
utilisées pour l'extraction de l'essence.
L'analyse de cette dernière, faite par
T « Impérial Institute» (1), a montré qu'elle
était constituée, da-ns la proportion de 94 à
95 0/0' d'aldéhydes, dont principalement
le citral, aldéhyde terpénique de formule
CloH 160. Le citral est très employé en
parfumerie et en savonnerie; il entre en
particulier dans la préparation de l'eau de
Cologne, de l'eau des Carmes, de parfums
divers. La source de choix du citral est,
comme on sait, l'essence de citron, produite
par l'écorce des fruits du Citrus medica
limonum. Mais les prix dé cette essence
sont élevés et doivent se maintenir quelque
temps encore; cela - se produit malgré
l'extension des cultures de « lemon-grass »
(Cymbopogon citratus Stapf.) — surtout
dans l'Ouganda et les Indes Occidentales-
et de la production d'essence, dont la
meilleure sorte contient normalement 750/0
de citral. Cette essence se vend, elle aussi,
assez cher pour que, dit la revue anglaise,
le moment soit très favorable à un notable
développement de production pour l'essence
i. Chemist and druggist, 12 mai 1906.
«
de Backhousia du Queensland qui a déjà,
récemment, accru son importance sur le
marché.
La difficulté est que le citral extrait dfe
ces deux dernières essences est difficile à
purifier, que des corps accessoires lui
donnent souvent une odeur déplaisante. Il
est donc nécessaire pour l'eau de Cologne,
les parfums fins, d'employer le citral de
l'essence de citron, l'autre citral servant
surtout à parfumer les savons. « The per-
fumery record » affirme que, si on peut
produire l'essence de Backhousia avec
profit aux environs de 8 sh. par lb., elle
trouvera un marché facile : les premiers-
envois, alors qu'on produisait peu cfe cette
essence,, ont été achetés à raison de 1A sh.
6 d. à 12 sh. par lb.
V. CAYLÀ,
Ingénieur agronome. ,
'cttJ'Na "':I!I:P
La culture du Palmier-Dattier
au Queensland.
Après un voyage au Queensland, M. A.-J.
BOYD pense que ce pays pourrait avanta-
geusement cultiver le dattier. -
Les spécimens qu'il a vus sont de - bonne
tenue, et la réussite continuelle de la fécon-
dation naturelle y assurerait un rendement
régulier et sans difficultés. Dans toutes les
régions où on cultive le Dattier au con-
traire, la fécondation artificielle est néces-
saire. Dans le « Queensland Agricultural
Journal » de février 1912, M. BOYD rap-
porte qu'au Queensland un acre planté
de 500 arbres rapporte 5 à 6.000 fr. Mais
on sait que ces arbres donnent peu d'om-
brage, et que les cultures intercalaires
sont possibles; au Queensland, on fait
venir du coton, des pastèques et d'autres
plantes utiles. Les facteurs climatériques
y sont particulièrement favorables. Le
Queensland est à la même latitude que
Biskra et que le Souf, il y tombe de 15 à
70 cm d'eau. Le pays, d'une altitude
moyenne de 600 pieds, est bordé au Nord
et à l'Est par une montagne atteignant
1.400 mètres. Le sol est du terrain secon-
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