Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1913-03-31
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 6892 Nombre total de vues : 6892
Description : 31 mars 1913 31 mars 1913
Description : 1913/03/31 (A13,N141). 1913/03/31 (A13,N141).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k64184113
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 14/02/2013
NO 141 — MARS 1913 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE 93 :
articulata de la Guyane, produit dénommé
balata blanche.
- - V. CAYLA.
L'ecorce de Mimosa (Wattle Bark)
Le numéro de novembre 1912 du « South
African Agricultural Journal » donne des
indications précieuses sur l'origine des
écorces de Mimosa en Afrique du Sud et
en Australie et les rendements fournis
par cette exploitation, qui doit retenir l'at-
tention de tous les pays possédant un cli-
mat similaire et en particulier de notre
Soudan Français.
Ce serait un nommé JOHN V ANTERPLANK
qui aurait fait, sur un bateau lui apparte-
nant, le premier transport d'écorces de
Mimosas d'Australie en Angleterre, il y a
environ soixante-dix ans. Il aurait vendu
cette écorce 15 liv. st. la tonne et avec le
bénéfice ainsi réalisé il acheta un autre
navire. En reconnaissance de services qu'il
avait rendus en effectuant des transports
pour les hollandais du Cap, on lui aurait
accordé des concessions dans le district de
Camperdown. Il aurait alors attiré un
de ses frères, CHARLES, Australien comme
lui, en Afrique du Sud, et celui-ci aurait
apporté les premières graines de Mimosa
en 1864.
Les graines de ces arbres retinrent l'at-
tention des boers, et furent distribuées
dans tout le Natal et l'Etat libre d'Orange.
Cependant,. les Mimosa ne furent utilisés
au début que comme bois de chauffage
ou d'abri. Ce fut SIR GEORGE SUTTON qui,
dans une brochure publiée il y a vingt ans
- et intitulée « Wattle Bark, a paying indus-
try», en préconisa l'exploitation. Trois ans
plus lard, M. ANGUS, de Noodsberg, expé-
dia la première cargaison d'environ 10 t.
En 1911, l'exportation a été de 55.000 t.
représentant une valeur d'environ 7 mil-
lions de francs.
Les variétés qui ont été reconnues les
meilleures en Afrique du Sud au point de
vue des écorces à tan sont les suivantes:
Acacia deçurrens, var mollis (black wat-
tle ).
Acacia deçurrens, var. normalis (green
wattle).
Acacia pycnanthan (golden wattle).
L'écorce produite par les deux premières
variétés contient un pourcentage analogue
de tanin, mais l'A. deçurrens, \ar. mollis
donnerait un rendement plus élevé à l'hec-
tare. D'autre part, la variété normalis (mi-
mosa vert ou green wattle) serait beaucoup
plus résistante que le mimosa noir, en
particulier au point de vue des gelées. Le
mimosa doré (golden wattle) ne donne de
résultats satisfaisants que dans certaines
parties de la colonie du Cap, et n'est pas
acclimaté dans le Transwaal. Le mimosa
noir (black wattle) demande une quantité
de pluie assez abondante, ainsi qu'un sol
profond en même temps que léger. -
- Il est avantageux 4e créer des plantations
dans le voisinage des voies ferrées ou des
rivières pour économiser les frais de tran-
sport et pour pouvoir disposer du bois
comme bois de chauffage.
D'après la brochure de SUTTON, il con-
viendrait de placer 500 arbres par acre.
Un arbre rendrait 30 livres d'écorces ver-
tes, ce qui représente environ 10.000 livres
d'écorces par acre, ce qui au prix de
6 liv. st. par tonne donnerait un produit
de 24 liv. st. par acre. Le Service de l'Agri-
culture de l'Australie estimerait que ce
rendement peut atteindre de 35 à 45 liy. st.
par acre. -
SOTTON admet que le coût de la planta-
tion de 100 acres de mimosa est d'environ
4.750 fr. A la fin de la dixième année les
écorces vaudraient 62.500 fr. à 87.500 fr.
Il serait désirable de savoir si les prix
réalisés et les rendements obtenus par les
planteurs actuels correspondent à ceux de
SUTTON. Dans tous les cas, cette exploitation
paraît une de celles qui sont les plus avan-
tageuses en Australie et en Afrique du Sud.
E. B.
articulata de la Guyane, produit dénommé
balata blanche.
- - V. CAYLA.
L'ecorce de Mimosa (Wattle Bark)
Le numéro de novembre 1912 du « South
African Agricultural Journal » donne des
indications précieuses sur l'origine des
écorces de Mimosa en Afrique du Sud et
en Australie et les rendements fournis
par cette exploitation, qui doit retenir l'at-
tention de tous les pays possédant un cli-
mat similaire et en particulier de notre
Soudan Français.
Ce serait un nommé JOHN V ANTERPLANK
qui aurait fait, sur un bateau lui apparte-
nant, le premier transport d'écorces de
Mimosas d'Australie en Angleterre, il y a
environ soixante-dix ans. Il aurait vendu
cette écorce 15 liv. st. la tonne et avec le
bénéfice ainsi réalisé il acheta un autre
navire. En reconnaissance de services qu'il
avait rendus en effectuant des transports
pour les hollandais du Cap, on lui aurait
accordé des concessions dans le district de
Camperdown. Il aurait alors attiré un
de ses frères, CHARLES, Australien comme
lui, en Afrique du Sud, et celui-ci aurait
apporté les premières graines de Mimosa
en 1864.
Les graines de ces arbres retinrent l'at-
tention des boers, et furent distribuées
dans tout le Natal et l'Etat libre d'Orange.
Cependant,. les Mimosa ne furent utilisés
au début que comme bois de chauffage
ou d'abri. Ce fut SIR GEORGE SUTTON qui,
dans une brochure publiée il y a vingt ans
- et intitulée « Wattle Bark, a paying indus-
try», en préconisa l'exploitation. Trois ans
plus lard, M. ANGUS, de Noodsberg, expé-
dia la première cargaison d'environ 10 t.
En 1911, l'exportation a été de 55.000 t.
représentant une valeur d'environ 7 mil-
lions de francs.
Les variétés qui ont été reconnues les
meilleures en Afrique du Sud au point de
vue des écorces à tan sont les suivantes:
Acacia deçurrens, var mollis (black wat-
tle ).
Acacia deçurrens, var. normalis (green
wattle).
Acacia pycnanthan (golden wattle).
L'écorce produite par les deux premières
variétés contient un pourcentage analogue
de tanin, mais l'A. deçurrens, \ar. mollis
donnerait un rendement plus élevé à l'hec-
tare. D'autre part, la variété normalis (mi-
mosa vert ou green wattle) serait beaucoup
plus résistante que le mimosa noir, en
particulier au point de vue des gelées. Le
mimosa doré (golden wattle) ne donne de
résultats satisfaisants que dans certaines
parties de la colonie du Cap, et n'est pas
acclimaté dans le Transwaal. Le mimosa
noir (black wattle) demande une quantité
de pluie assez abondante, ainsi qu'un sol
profond en même temps que léger. -
- Il est avantageux 4e créer des plantations
dans le voisinage des voies ferrées ou des
rivières pour économiser les frais de tran-
sport et pour pouvoir disposer du bois
comme bois de chauffage.
D'après la brochure de SUTTON, il con-
viendrait de placer 500 arbres par acre.
Un arbre rendrait 30 livres d'écorces ver-
tes, ce qui représente environ 10.000 livres
d'écorces par acre, ce qui au prix de
6 liv. st. par tonne donnerait un produit
de 24 liv. st. par acre. Le Service de l'Agri-
culture de l'Australie estimerait que ce
rendement peut atteindre de 35 à 45 liy. st.
par acre. -
SOTTON admet que le coût de la planta-
tion de 100 acres de mimosa est d'environ
4.750 fr. A la fin de la dixième année les
écorces vaudraient 62.500 fr. à 87.500 fr.
Il serait désirable de savoir si les prix
réalisés et les rendements obtenus par les
planteurs actuels correspondent à ceux de
SUTTON. Dans tous les cas, cette exploitation
paraît une de celles qui sont les plus avan-
tageuses en Australie et en Afrique du Sud.
E. B.
Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.96%.
En savoir plus sur l'OCR
En savoir plus sur l'OCR
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.96%.
-
-
Page
chiffre de pagination vue 29/32
- Recherche dans le document Recherche dans le document https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/search/ark:/12148/bpt6k64184113/f29.image ×
Recherche dans le document
- Partage et envoi par courriel Partage et envoi par courriel https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/share/ark:/12148/bpt6k64184113/f29.image
- Téléchargement / impression Téléchargement / impression https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/download/ark:/12148/bpt6k64184113/f29.image
- Acheter une reproduction Acheter une reproduction https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/pa-ecommerce/ark:/12148/bpt6k64184113
- Acheter le livre complet Acheter le livre complet https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/indisponible/achat/ark:/12148/bpt6k64184113