Titre : Revue des cultures coloniales
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1899-09-20
Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5134 Nombre total de vues : 5134
Description : 20 septembre 1899 20 septembre 1899
Description : 1899/09/20 (A3,N37,T5). 1899/09/20 (A3,N37,T5).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6418304m
Source : CIRAD, 2012-231823
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
NOTE SUR QUELQUES ENNEMIS DU CAFÉIER 177
La fumagine est un enduit noir que l'on rencontre principalement à la face
supérieure des feuilles ainsi qu'à tous les points où tombe la miellée. A l'appa-
rition de miellée succède la fumagine qui est la conséquence du développement
de champignons dans le bouillon de culture que produisent les parasites.
Au Congo, où la chaleur est toujours combinée à l'humidité, la fumagine trouve
les conditions favorables à son développement; ainsi la tige, la feuille, les fleurs,
les fruits en sont recouverts. Sur un caféier la fumagine ne s'observe qu'aux en-
droits situés en dessous des parasites, c'est-à-dire aux points où tombe la
miellée.
La fumagine ne forme qu'un enduit noir qui, au bout de quelque temps, amène
la mort de la feuille, la fleur coule, le fruit se dessèche ou s'atrophie.
La fumagine étant une conséquence de la sécrétion de l'insecte, pour la sup-
primer, la destruction de la cause qui la produit s'impose, destruction difficile
tout aussi bien pour les Dactylopius que pour les Lecanium.
Une décoction de 250 grammes de tabac dans un litre d'eau détruit une grande
partie des Dactylopius; quoique m'étant servi d'un vaporisateur et ayant répété
l'opération plusieurs fois, il m'a été impossible de détruire toutes les cochenilles
qui, au bout de quelques jours, réapparaissaient sur toutes les parties de la
plante; la difficulté vient de ce qu'elles se trouvent à la face inférieure des feuilles;
pour la destruction complète chacune d'elles doit être recouverte de jus de tabac.
Pour détruire les larves et les œufs, j'avais, au préalable, vaporisé sur la plante
une dissolution de 10 d'alcool devant dissoudre la substance cireuse qui en-
toure les œufs et les insectes adultes.
L'enveloppe consistante qui entoure le corps des espèces du genre Lecanium
doit être dissoute par un dissolvant, l'alcool; la dissolution employée étant de
25 à 30 ne m'a donné que de médiocres résultats; la dissolution de tabac ne
m'a détruit qu'une petite quantité de Lecanium, quoique l'opération ait été
répétée 5 ou 6 fois.
Le meilleur procédé à employer consiste à enlever et brûleries feuilles recou-
vertes de pucerons et de fumagine pendant tout le temps de leur apparition, et
à badigeonner le tronc et les branches avec une dissolution de 30 d'alcool
d'abord et de pétrole ensuite ; par ce moyen on finira par arriver à la destruction
complète de l'insecte, et par conséquent de la fumagine.
J. BOUYSSOU,
Ingénieur- Agronome,
Société du Haut-Ogooué.
VARIÉTÉS
LES ENGRAIS CHIMIQUES APPLIQUÉS A LA CULTURE
DU GÉRANIUM
Étant à la Réunion il y a quelques années, j'installai, sur la propriété Moka du
Crédit foncier colonial, un champ d'étude en vue de l'emploi des engrais chimi-
ques dans la culture du géranium à essence. Les résultats de cette expérimenta-
tion furent assez nets pour que les lecteurs de la Revue, qui se livrent à cette
La fumagine est un enduit noir que l'on rencontre principalement à la face
supérieure des feuilles ainsi qu'à tous les points où tombe la miellée. A l'appa-
rition de miellée succède la fumagine qui est la conséquence du développement
de champignons dans le bouillon de culture que produisent les parasites.
Au Congo, où la chaleur est toujours combinée à l'humidité, la fumagine trouve
les conditions favorables à son développement; ainsi la tige, la feuille, les fleurs,
les fruits en sont recouverts. Sur un caféier la fumagine ne s'observe qu'aux en-
droits situés en dessous des parasites, c'est-à-dire aux points où tombe la
miellée.
La fumagine ne forme qu'un enduit noir qui, au bout de quelque temps, amène
la mort de la feuille, la fleur coule, le fruit se dessèche ou s'atrophie.
La fumagine étant une conséquence de la sécrétion de l'insecte, pour la sup-
primer, la destruction de la cause qui la produit s'impose, destruction difficile
tout aussi bien pour les Dactylopius que pour les Lecanium.
Une décoction de 250 grammes de tabac dans un litre d'eau détruit une grande
partie des Dactylopius; quoique m'étant servi d'un vaporisateur et ayant répété
l'opération plusieurs fois, il m'a été impossible de détruire toutes les cochenilles
qui, au bout de quelques jours, réapparaissaient sur toutes les parties de la
plante; la difficulté vient de ce qu'elles se trouvent à la face inférieure des feuilles;
pour la destruction complète chacune d'elles doit être recouverte de jus de tabac.
Pour détruire les larves et les œufs, j'avais, au préalable, vaporisé sur la plante
une dissolution de 10 d'alcool devant dissoudre la substance cireuse qui en-
toure les œufs et les insectes adultes.
L'enveloppe consistante qui entoure le corps des espèces du genre Lecanium
doit être dissoute par un dissolvant, l'alcool; la dissolution employée étant de
25 à 30 ne m'a donné que de médiocres résultats; la dissolution de tabac ne
m'a détruit qu'une petite quantité de Lecanium, quoique l'opération ait été
répétée 5 ou 6 fois.
Le meilleur procédé à employer consiste à enlever et brûleries feuilles recou-
vertes de pucerons et de fumagine pendant tout le temps de leur apparition, et
à badigeonner le tronc et les branches avec une dissolution de 30 d'alcool
d'abord et de pétrole ensuite ; par ce moyen on finira par arriver à la destruction
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ques dans la culture du géranium à essence. Les résultats de cette expérimenta-
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